« – Qu’est-ce qu’on voit ?- Là, on est en train d’observer la deuxième étoile du manche de la Grande Ourse. Si tu observes bien, il y en a deux : ce sont Mizar et Alcor. Et si Mizar brille autant, c’est parce qu’elle est double également.- Donc là, le petit point que je vois, c’est deux étoiles ? – Eh oui ! Elles sont comme ça les étoiles : elles aiment bien vivre en couple. »
Installé à côté du plus gros des télescopes du Club d’astronomie de Wittelsheim (CAW), Jean-Luc Garambois répond patiemment aux questions des enfants qui se succèdent à l’œilleton. Comme à celles de leurs parents, tout aussi curieux.
Un des télescopes mis à disposition du public pour la soirée d’observation.
Ce vendredi 25 août, ils sont une centaine de noctambules à se promener sur le terrain de foot de Wittelsheim, près de Mulhouse, pour profiter de la séance d’observation publique organisée par le CAW. Une dizaine de lunettes leur permettent de scruter le ciel aux côtés d’un astronome amateur. Ici, on pointe Albiréo, étoile double et brillante de la constellation du Cygne. Joyau rouge et bleu dans un écrin de velours sombre.
Plus loin, c’est M13 qui a la cote. Cet amas globulaire apparait comme une tache floue et scintillante dans l’objectif, mais contient en réalité plusieurs centaines de milliers d’étoiles. « Ça a l’air tout petit comme ça, mais c’est une structure céleste tellement grande qu’il faudrait des années lumières pour aller d’un bout à l’autre », poursuit Jean-Luc Garambois, après avoir déplacé la focale du 510 mm en forme de tourelle.
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