« Cette manifestation à vélo empruntera des voies non-adaptées à l’usage du vélo, pour montrer que même dans « la capitale française du vélo » il reste beaucoup à faire : rue de la Mésange, boulevard Poincaré, boulevard Wilson, rue Humann et le début de la route du Polygone. »
Voilà pour le mot d’ordre de la Vélorution du dimanche 10 novembre, qui s’élancera de la place Kléber à 14h45. Dans le même ordre d’idée, notre tour de la Grande-Île à vélo, dans le sens des aiguilles d’une montre, ou l’inverse, avait montré qu’aux abords du centre, les aménagements cyclables sont parfois tortueux, voire dangereux. Le parcours de dimanche empruntera des artères du centre et du quartier Gare.
Peser sur les programmes des listes aux municipales
Ce défilé de deux-roues s’inscrit cette fois dans un journée nationale de la Fédération des usagers de la bicyclette (Fub). Objectif ? Pousser les candidats lors des élections municipales à prendre des engagements forts pour les cyclistes, afin d’accompagner « l’augmentation sensible du nombre d’usagers » et leur sécurité. Et bien sûr, c’est là que ça se complique, appliquer ces promesses pour les heureux gagnants. Parmi les grandes villes concernées le 10 novembre : Lyon, Nantes, Montpellier, Grenoble ou Rennes (la carte complète ici).
Plusieurs associations et collectifs strasbourgeois se joindront à la parade de petites reines : le Cadr67, Alternatiba, le groupe local de Greenpeace, Strasbourg respire, Il est encore temps Strasbourg, Extinction Rebellion Strasbourg, Bretz’selle, A’Cro du Vélo, le Stick, et la Schilyclette
À Strasbourg, le monde cycliste compte entamer une sorte de lobbying auprès des listes, en présentant une série de revendications, dans le but de les voir reprises dans les programmes. L’augmentation du budget alloué à « Vélostras », un réseau d’autoroutes pour vélos, en fait partie.
Avec la même intention, le collectif Vélorution et l’association CADR67 avait organisé un débat en partenariat avec Rue89 Strasbourg sur la thématique du cyclisme, le 22 septembre à la Grenze. Les échanges avaient permis de déceler quelques nuances entre les formations politiques. Mais il était un peu tôt pour avoir de vrais engagements.
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