Quand un élu augmente un prix, par exemple celui du ticket des transports publics, il s’attend à recevoir une volée de bois vert de son opposition. Normal. C’est le jeu. Mais à Strasbourg, quand un élu baisse un prix, en l’occurrence le prix de la location des vélos publics, eh bien il est aussi critiqué par son opposition!
Anne Schumann vient d’envoyer un communiqué dans lequel elle s’offusque d’apprendre cette baisse par la presse, et la baisse du prix, et l’existence du Vél’hop toute entière:
Le Vél’Hop est une décision coûteuse pour notre collectivité. Elle se monte à 1,3 Millions d’euros par an alors qu’au départ, ce dispositif devait se monter à 3 millions sur 10 ans. A cela, il faut naturellement ajouter l’investissement initial pour l’achat des vélos. D’après les révélations faites à la presse, il y aurait 350 000 journées d’utilisation par an du Vel’hop, alors que la délégation de service public tablait sur 1.2 million de journées. Cela ferait donc 958 vélos utilisés par jour sur un parc de 3000 vélos actuellement disponibles et qui devrait être prochainement porté à 4 000.
Le coût annuel de revient par vélo est donc de 433 euros. A ce tarif, il aurait mieux valu subventionner l’achat d’un vélo neuf par nos concitoyens plutôt que de susciter cette gabegie. Sur 10 ans, en subventionnant à hauteur de 100 euros l’achat d’un vélo neuf, nous aurions pu équiper 130 000 de nos concitoyens.
On attend les prochains calculs sur les investissements du tramway convertis en subventions pour les Strasbourgeois.
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