Dans la série de mesures d’austérité décidées par le gouvernement dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, il s’en trouve quelques unes qui impactent directement les budgets de fonctionnement des universités. D’abord, le gouvernement prévoit d’augmenter le compte d’affectation spécial des pensions (CAS) des universités, un surcoût que l’Université de Strasbourg évalue à 5,4 millions d’euros. Ensuite, le gouvernement prévoit de baisser la dotation pour charges de service public que l’État alloue aux universités pour chaque étudiant scolarisé.
Face à ces coupes sur leurs recettes et à ces augmentations de leurs dépenses, les universités ont alerté le gouvernement et déclaré que le mardi 3 décembre serait une journée de mobilisation contre les « universités en danger ». À Strasbourg, l’Unistra, en déficit pourtant chaque année de 18,5 millions d’euros, se contente de relayer le mouvement mais l’Association fédérative des étudiants de Strasbourg (Afges) organise un rassemblement à 18h devant l’Institut Le Bel, à la sortie du conseil académique de l’Université de Strasbourg.
« L’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) ne peuvent être réduits à une simple dépense budgétaire », détaille un communiqué de l’Afges qui poursuit :
« Ils sont un investissement stratégique pour l’émancipation des jeunes générations, le progrès scientifique, la transition écologique et l’accès au savoir universel. Saboter l’ESR, c’est compromettre l’avenir du pays. »
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