« On vient dénoncer l’opacité de gestion de l’Unedic », martèle Thierry Lucas, de la Coordination nationale des intermittents et précaires (CNIP). En cette dernière journée de négociation de la loi sur la réforme du code du travail, les manifestants ont interpellé à Strasbourg la directrice adjointe de l’agence Pôle emploi du pont Matthis, dont dépendent les intermittents, pour contester à nouveau la demande d’économie de l’Unedic qui s’élève à 800 millions d’euros.
Beaucoup d’intermittents « ne se sentent pas concernés »
Lundi après-midi, le petit groupe de manifestants est allé distribuer des tracts au siège social d’Arte. Fayssal Benbahmed a profité de sa présence à Pôle emploi pour écrire et imprimer un tract sur un des ordinateurs. « C’est du matériel acheté avec notre argent en fait », ironise-t-il. Mais la seule application disponible est destinée à créer des CV avec le filigrane de Pôle emploi, ce qui donne un tract assez original :
La CNIP débute sa mobilisation, une AG est prévue mardi 26 avril à 18h place de la République à Strasbourg. Plus de 1 600 intermittents sont concernés en Alsace.
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