Après son collègue Robert Grossmann qui a choisi Fillon, Jean-Emmanuel Robert vient de briser le suspense (insoutenable) sur le choix de son candidat à la présidence de l’UMP : ce sera Jean-François Copé. Dans un communiqué envoyé aux médias, le conseiller municipal de Strasbourg explique ses raisons :
« Jean-François Copé saura mener l’opposition (au gouvernement, ndlr) de manière tonique et sans concession en tenant compte de la réalité du terrain, qu’il connait bien, pour préparer la reconquête de la France dès les municipales de 2014. Il s’est d’ailleurs engagé très clairement, tout comme François Fillon, à démocratiser le processus de désignation de nos candidats dans les grandes villes mais aussi à soutenir le nécessaire renouvellement de nos dirigeants et élus.
Jean-François Copé (…) soutient la création de mouvements afin que toutes les idées puissent vivre et s’exprimer en son sein. Il s’est prononcé sur l’importance de donner davantage de responsabilités à nos militants, notamment en les laissant s’exprimer sur les investitures mais aussi sur les grandes lignes politiques de notre mouvement. »
Jean-François Copé serait donc le « grand démocrate » de la campagne intra-UMP mais surtout, surtout :
« Jean François Copé a affirmé de manière très nette que si Nicolas Sarkozy choisissait de revenir sur la scène politique, il serait « à 100% à ses côtés ». Il marque ainsi sa fidélité à l’ancien Président de la République, dont il a été l’un des plus actifs soutiens durant toute la campagne présidentielle. »
Bref, Jean-Emmanuel Robert vote Sarkozy pour l’UMP. Un choix qu’aimeraient faire 64% des Français sympathisants de la droite… Aaaah nostalgie ! Jean-François Copé est donc prévenu, il n’est que le boute en train de Nicolas Sarkozy… S’il gagne au soir du vote des militants, dimanche 18 novembre, gageons qu’il saura trouver les mots pour que l’ancien Président de la République reste à l’ombre de la politique.
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