Sur la porte vitrée du Tabac Finkwiller, un petit autocollant rose et violet indiquant « FDJ, Umay, Safe-place », se noie entre les affiches de relais colis, de paiement en ligne et les publicités pour le prochain tirage du Loto. Difficile de remarquer ou de comprendre ce que signifie ce petit rond coloré, qui recèle pourtant de grandes promesses. « Le sticker indique qu’on est un lieu sûr pour accueillir les victimes de harcèlement de rue, explique Murielle, grande femme blonde platine de 48 ans, gérante du tabac-presse :
« Quelqu’un de la Française des jeux (FDJ) est passé il y a quelques mois pour me demander si je voulais faire partie du dispositif. J’ai accepté et j’ai reçu une vidéo dont je ne me rappelle plus bien. J’ai répondu à un rapide questionnaire sur les gestes à adopter quand une victime arrive et c’était bon. »
Murielle, gérant du Tabac Finkwiller
En mars, la Française des jeux a noué un partenariat avec l’application Umay, qui promet de sécuriser les trajets des personnes qui ne se sentent pas en sécurité. Pour ce faire, l’application recense des « safe places » (lieux sûrs) dans les villes et espère intégrer à ses listes les bars-tabacs qui travaillent avec la FDJ. L’objectif, louable, était de permettre aux victimes de harcèlement de rue de trouver dans les points de vente de la FDJ des lieux où elles pourraient se réfugier en toute sécurité.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…