« Nous nous basons sur vos écrits pour prendre des décisions. Alors qu’est-ce qu’on fait si ce n’est pas la vérité ? » La charge vient du procureur adjoint Alexandre Chevrier. Mardi 10 octobre, trois surveillants comparaissent devant le tribunal correctionnel de Strasbourg. Ali et Maxime (les prénoms des gardiens de prison ont été modifiés) sont poursuivis pour violence aggravée ayant entrainé une interruption totale de travail de moins de huit jours. En février, un détenu a fini « couvert de bleus et la cheville cassée », selon les termes de son avocat, après son arrivée à la Maison d’arrêt de Strasbourg.
Maxime comparaît aussi pour faux en écriture publique. Sa collègue Eva est poursuivie pour complicité de faux. Cette deuxième accusation occupera une bonne partie des débats dans une salle bondée.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…