Panique à la Robertsau. Peuplé par près de 20 000 habitants, le quartier tremble pour l’installation de « cinq à sept » familles sans abri dans son secteur. Ces dernières devraient être installées sur un terrain à l’écart, à l’extrémité de la rue de la Carpe-Haute, où la municipalité souhaite placer des tiny houses, de petites maisons mobiles et faciles à installer, jusqu’à la fin de l’année 2026. Le coût total pour l’opération s’élève à 480 000 euros, dont 70 000 euros obtenus par mécénat auprès du groupe de construction KS.
Lorsque la nouvelle commence à se répandre à la Robertsau, une partie des habitants montrent une forte hostilité au projet. Un collectif citoyen « Carpe haute » se mobilise et fait monter la pression. Déjà en février, ces mêmes habitants s’étaient mobilisés lorsqu’un document de travail évoquant un accueil de gens du voyage rue de la Carpe-Haute avait fuité. Une pétition fut créée pour l’occasion.
L’ampleur limitée du projet pouvait laisser imaginer un débat calme au conseil municipal mais la pression des habitants de la Robertsau change la donne. L’opposition a concentré ses critiques sur deux points : la communication autour du projet et sa pertinence.
Rumeurs et discours rances
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