Avec « Le genou d’Ahed », le réalisateur israélien Nadav Lapid crie sa colère contre un « État malade »
Pour son cinquième long métrage, prix du Jury au festival de Cannes cette année, le cinéaste israélien livre une œuvre rageuse, un cri au milieu du désert. Tourné en seulement 18 jours, avec une caméra nerveuse, le film suit les pas et les mots d'un réalisateur, Y., double de Nadav Lapid, en lutte contre un Etat liberticide et contre lui-même.