Dans un communiqué qui nous a été envoyé il y a quelques minutes, le conseiller municipal d’opposition Jean-Emmanuel Robert (UMP) analyse les résultats du second tour de la Présidentielle à Strasbourg et relève :
« Roland Ries tablait, au soir du premier tour, sur un résultat identique pour le Parti Socialiste à celui obtenu lors des dernières élections municipales. Je relève qu’en définitive, le PS réalise quatre points de moins qu’en 2008 signe que notre campagne de proximité et de terrain a porté ses fruits. »
S’agissant de scrutins aux enjeux bien différents, on imagine aisément ce que la gauche peut répliquer à ce tacle : on se console comme on peut. Par ailleurs, l’élu municipal se fâche :
« L’organisation du scrutin à Strasbourg m’a beaucoup interpellé et mérite à mon sens d’être améliorée avant les prochaines échéances. Beaucoup de procurations n’avaient pas été enregistrées alors que les démarches administratives avaient été faites dans les règles [conf. une mésaventure que Jean-Emmanuel Robert a raconté hier sur sa page Facebook, à propos d’un vote qu’il n’a, dans un premier temps, pas pu effectuer pour un tiers, avant d’entendre des services municipaux que sa procuration « était restée collée à d’autres »].
Certains de nos concitoyens ont été radiés des listes électorales sans qu’ils en soient informés. Ils ont ainsi été privés de leur droit de vote au minimum pour l’année 2012, année importante s’il en est. Certains bureaux de vote n’étaient pas organisés selon les règles et usages. »
Alors, on invalide et on recommence ? A la lecture de ce communiqué, on se dit que la frontière entre la dénonciation légitime de dysfonctionnements et le syndrome du mauvais perdant est pour le moins fine.
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