
Beaucoup de Strasbourgeois ont adopté le réflexe de donner leurs vêtements lorsqu’ils sont usés, trop petits ou qu’on s’en lasse. Mais l’Eurométropole de Strasbourg (ex-CUS) s’est aperçue que plusieurs entreprises avaient mis en place leur propres bennes, quitte à rajouter quelques autocollants d’associations.
D’une part, leur occupation de l’espace public était illégale, et d’autre part, leur activité n’avait rien d’une action caritative, comme l’avait notamment soulevé Envoyé Spécial de France 2.
Chacun son secteur
Face à cette situation, l’Eurométropole a décidé de réglementer l’implantation de ces conteneurs, grâce à une délibération votée en commission permanente vendredi 29 janvier : seules des structures caritatives ou d’insertion sociale pourront bénéficier d’un emplacement sur le domaine public pour récupérer les dons des Strasbourgeois.
Parmi les 7 candidats, quatre ont été retenus, notamment en fonction de la dimension sociale et environnementale de leur projet : Emmaüs Mundolsheim, Vétis, Horizon Amitié et Le Relais Est. Chacun se répartit un secteur géographique de l’Eurométropole (voir carte ci-dessus).
Les opérateurs ont trois mois pour retirer leur benne si elle se trouve pas dans le secteur qui leur revient, sous peine d’une amende et d’un enlèvement en fourrière. Le nombre total de points pour déposer les vêtements devrait augmenter dans l’agglomération et donc le nombre de tonnes d’habits récupérés passer de 1 300 à 3 000, d’après une étude de l’organisme Eco-TLV, partenaire financier de l’opération. Cette convention d’occupation dure 4 ans.
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