« Nous ne sommes plus très nombreux, les juifs de gauche. » Le philosophe Jacob Rogozinski a vite fait le tour : « J’en compte encore quatre parmi mes amis. Tous ceux que je connais voteront au centre, ou blanc, parce qu’ils sont persuadés que La France insoumise est antisémite. »
La communauté juive de Strasbourg n’est pas réputée progressiste. Forte d’environ 20 000 personnes, elle compte tout de même quelques éminentes figures de gauche. Parmi elles, il y a Georges Federmann, le psychiatre qui a dédié sa vie à l’écoute des exclus. Lui votera Nouveau Front populaire. Il fait partie des premiers signataires d’une tribune de personnalités juives invitant, dans Libération, à ne pas se tromper d’ennemi.
Mais cet appel est inentendable pour Norbert Engel. À 76 ans, l’ancien directeur de cabinet de Catherine Trautmann, maire (PS) de Strasbourg dans les années 90 et ministre de la Culture du gouvernement de Lionel Jospin, n’a rien perdu de sa combativité.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€.
Contribuez à consolider un média indépendant à Strasbourg, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Chargement des commentaires…