En se rendant à Strasbourg en septembre pour soutenir un « retour rapide » des sessions du Parlement européen dans la capitale alsacienne, le secrétaire d’État aux affaires européennes Clément Beaune voulait mieux « concentrer les actions » du contrat triennal. Renouvelé tous les trois ans, ce dispositif permet d’aligner les millions entre l’État et les collectivités locales pour défendre la stature européenne de la ville.
Cet objectif d’éviter le « saupoudrage » n’est que partiellement réussi. Le contrat triennal passe de 21 projets contre 24 pour celui sur la période 2018-2020. Le total s’élève à 189 millions d’euros pour 2021-2024.
La principale nouveauté, à l’initiative des collectivités locales, est la présence de trois « fonds » dans le domaine de la Recherche et Innovation (5 millions d’euros) ; la Culture (9 millions d’euros) et la Démocratie (9 millions) pour un total non-négligeable de 23 millions d’euros. « Il fallait changer des contrats précédents, qui étaient des reconductions de projets déjà reconduits. Ces fonds réactifs permettent d’être souples et agiles », explique Jean Rottner (LR), président de la Région Grand Est. Il s’agira notamment d’appels à projets pour défendre le « rayonnement de Strasbourg dans son rôle de capitale européenne, de la démocratie et des droits humains », selon le contrat. Paradoxalement, cela devrait aussi conduire à financer davantage de projets.
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