« C’est gravissime quand on sait que l’eau potable est en jeu. » Georges Walter n’en revient pas des erreurs scientifiques qu’il a identifiées dans les rapports exposés par l’État sur les risques liés à Stocamine. Cet ingénieur hydraulique de formation était directeur des services Environnement à la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) jusqu’à sa retraite en 2023. Mais il continue à conseiller Frédéric Bierry (Les Républicains), le président de la CeA. « Ces erreurs graves dans les études menacent directement la nappe phréatique », pose Georges Walter.

Pour rappel, l’État français souhaite confiner, avec un sarcophage de béton, 42 000 tonnes de déchets toxiques sous la nappe phréatique, à Wittelsheim, dans la banlieue de Mulhouse. Les ministres de la Transition écologique qui se succèdent affirment que cette opération ne présente pas de risque. Ils mettent en avant des études de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris).
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