Mercredi 29 avril, aux alentours de dix heures. Un agent de Strasbourg Électricité Réseaux coupe le courant d’un bâtiment abandonné situé dans le quartier de la Robertsau. Depuis plus de trois semaines, sept personnes sans-abri et leurs chiens occupent les lieux. Craignant d’être contaminés par le coronavirus, lassés par les contraventions pour non-respect du confinement, le petit groupe s’est installé dans cet ancien local de la gendarmerie fluviale, quai Jacoutot. « C’est toujours mieux qu’une tente, où l’on peut se faire agresser et voler à tout moment », explique Gaëtan, 27 ans. Willem, 20 ans, renchérit : « C’est aussi mieux qu’une cage d’escalier. »

Un projet : « Le refuge des oublié·es »
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