Le 5 kilomètres ou le 10 ?
Il faut d’abord choisir sa course. En condition physique normale, il est tout à fait possible de courir ces deux distances sans entrainement spécifique. Le semi-marathon nécessite, lui, un bon niveau pour ne pas se transformer en calvaire. Comptez environ une petite demi-heure pour le 5 kilomètres et une bonne heure pour le 10. Le départ du 5 kilomètres est à 8h30 et celui du 10 à 11h15. Sachant qu’il vaut mieux ne pas tout juste sortir du lit lors du départ (voir conseil numéro 3), choisir le 10 km peut s’avérer plus séduisant. Attention, les deux parcours sont entièrement sur un sol dur (macadam et pavés). Les genoux sensibles risquent de souffrir sur 10 kilomètres. Si vous avez un doute, préférez le 5 km. Si vous êtes novice, pas la peine de se suréquiper. Un t-shirt, un short et des baskets dans lesquelles vous êtes à l’aise feront l’affaire. Si vous êtes encore réticent à l’idée de courir, vous pouvez aussi participer à la fête grâce aux marches nordiques et de l’Europe.
Inscriptions et retrait de dossard : n’attendez pas le jour J
Le retrait des dossards se trouve à l’arrivée, distante d’un kilomètre de l’aire de départ, avenue de l’Europe. Si vous attendez le matin même, il vous faut soit penser à tous les papiers d’inscriptions, soit trouver votre numéro sur les listes, puis le stand correspondant à votre dossard. Le tout dans la foule. Autant de temps de sommeil ou d’échauffement perdu. En plus, vous recevrez un t-shirt gratuit qui vous encombrera plus qu’autre chose. Prenez-vous 30 minutes la veille pour régler tout cela et n’avoir à penser qu’à la course le dimanche. Cela vous permet au passage de visualiser la ligne d’arrivée. Enfin dernier détail, l’inscription le jour de la course est de 26€, contre 11€50 ou 13€50 normalement.
Ayez le parcours en tête
Même s’il est compliqué de réaliser un entrainement sur les boulevards qui seront fermés à la circulation, ayez une idée de ce qui vous attend. Les kilomètres semblent toujours plus courts quand on sait où l’on va. Les cartes des parcours sont en ligne (ici pour le 5 km et ici pour le 10km). Un petit tour sur Google Street View (ici le point de départ) est une bonne idée mais rien ne vaut une reconnaissance à pied ou à vélo. Moins pertinent en voiture, car la piste cyclable le long de l’Orangerie ou certaines rues du centre-ville sont piétonnes. De plus, on se rend moins bien compte des distances.
Que faire la veille et avant le départ ?
La veille, pas d’activité physique particulière. Il faut se reposer. C’est l’occasion d’aller retirer tranquillement son dossard au Wacken et de préparer ses affaires pour le lendemain. Pour l’alimentation, vous lirez autant de méthodes que de coureurs, il n’y a pourtant pas de secret, surtout en amateur. Le samedi soir : une bonne pasta party, sans trop de sauces et assez tôt pour la digestion. Pas la peine de se coucher avec les poules, mais une soirée alcoolisée ou sortir tard est bien sûr déconseillé.
Le jour de la course, ne bouleversez pas votre petit-déjeuner, sauf si vous avez l’habitude d’engloutir cinq tartines de Nutella. Mangez une à deux heures avant le départ et plutôt léger et sucré (fruit, confitures, céréales etc.). Buvez beaucoup. Encore un petit carré de sucre dans la poche à manger cinq minutes avant le coup de pistolet et le tour est joué. Échauffez-vous environ 20 minutes avant la course et sur la ligne de départ, de manière un peu plus soutenue pour le 5 kilomètres. Juste assez pour faire monter tranquillement le rythme cardiaque sans s’essouffler. Enfin, pas de chaussures neuves, ni même de chaussettes neuves pour une course chronométrée !
Acceptez de vous faire doubler au début
Comme vous, beaucoup de coureurs n’ont pas beaucoup l’habitude de ces événements. Au départ, le public, l’adrénaline, le coup de pistolet, les autres participants, etc. donnent envie de partir tambour battant. Pourtant, nombreux sont ceux qui tirent la langue avant même la mi-course. Les premiers hectomètres, allée de la Robertsau, sont relativement étroits et la foule encore compacte. À essayer de doubler, vous risquez juste de vous essouffler à slalomer et de vous énerver pour quelques secondes perdues, qui seront faciles à reprendre une fois le peloton de coureurs décanté. Partez tranquillement, même si vous avez l’impression de traîner, et considérez le premier kilomètre comme une mise en jambe. Le plaisir de redoubler des coureurs dans les kilomètres suivants n’en sera que plus grand.
Gardez-en sous la semelle pour le dernier kilomètre
Ne sautez pas les ravitaillements, il vous permettront de reprendre un peu d’énergie. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’y arrêter pour se gaver. Pour toutes les distances proposées, le final est le même et ce n’est pas la portion la plus facile. Une succession de trois ponts (ponts de la Rose Blanche, Germain Müller et Joseph Bach) a de quoi casser les pattes et le moral. Même à 2 ou 3 kilomètres du but, gardez toujours en tête que le dernier kilomètre est redoutable et qu’il vaut mieux y arriver avec encore un peu de force. À l’arrivée, à boire, à manger, voire des massages vous attendent !
Allez, on compte sur vous !
Y aller
Les courses de Strasbourg: samedi 16 et dimanche 17 mai 2015. Inscriptions en ligne sur www.coursesdestrasbourg.eu ; à l’Office des sports de Strasbourg, 19 rue de Couples à Strasbourg ou au Village Partenaire (Hall 20 du Parc des exposition au Wacken) le week-end des courses.
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