Quelques militants opposés à la construction du Grand contournement ouest (GCO) se retrouvent tous les mercredis de 17h à 19h, devant la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg. Étudiant en sciences politiques et co-animateur du groupe local d’Europe Ecologie les Verts (EELV), Silvio est de ceux-là. Pour ce militant écologiste, le GCO à la fois « dangereux et inutile ». « Une réflexion plus générale sur les transports en commun en mode doux » apporterait davantage de solutions selon lui.
« Avoir une emprise sur le monde dans lequel on vit »
Silvio regrette de ne pas pouvoir venir tous les mercredis se joindre aux militants. En revanche, il essaie de participer régulièrement aux différentes manifestations pour affirmer son soutien et tenter d’expliquer aux passants que la future autoroute de 24 km consommera nombre de bonnes terres cultivables sans pour autant régler les problèmes de bouchons à Strasbourg.
« Être militant aujourd’hui » signifie pour Silvio « qu’il nous est possible d’avoir une certaine emprise sur le monde dans lequel on vit. » Un changement de paradigme est nécessaire selon lui, pour vivre de manière plus apaisée, plus saine et en adéquation avec la nature.
Mais la lutte contre le GCO n’est qu’une partie de revendications plus larges pour Silvio. Pour lui, repenser le rapport entre transports en commun urbain et péri-urbain n’est qu’une parcelle d’un ensemble de mesures qui doivent toutes contribuer à préserver l’environnement.
Chargement des commentaires…