« La situation humaine médicale est critique en neurochirurgie. » Le chef du service neurochirurgie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) s’adresse à ses supérieurs et collègues en ces termes dans un mail daté du mercredi 3 novembre, dont Rue89 Strasbourg a obtenu une copie (voir ci-dessous).

Rien de surprenant, le problème vient d’un manque récurrent de personnel. François Proust détaille les manques dans son courriel : pour des problèmes de visa, trois internes étrangers d’études spécialisées sont absents, un assistant neurochirurgien faisait aussi défaut, « car son contrat de travail n’est pas établi ». « Cette fragilisation des ressources humaines m’impose à regret de fermer l’unité d’éveil et partiellement l’unité de soins continus afin de recentrer notre effort sur les unités conventionnelles et ne pas prendre de risque pour les juniors », conclut le professeur.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…