Sur la place de la gare à Sélestat, une vache vosgienne fait sonner sa cloche en se promenant parmi les manifestants. Plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel de la Confédération paysanne mardi 30 janvier, pour défendre la transition vers un modèle agricole plus soutenable. L’ambiance contraste avec les blocages de la M35 à Strasbourg, organisés au même moment par la FNSEA, le syndicat majoritaire et productiviste, qui demande un abaissement des normes environnementales.
De nombreuses personnes, notamment des militants écologistes, sont venues soutenir les agriculteurs de la Confédération paysanne et son changement de modèle.
Debout sur une remorque, micro en main, Pierre-Luc Laemmel, maraicher et éleveur de poules à Wilwisheim, affirme d’emblée que « la colère exprimée est légitime, tant le problème de la rémunération du travail paysan est profond ». Mais il enjoint ses collègues à « ne pas se tromper de cible » en niant « les enjeux de santé et de climat ».
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