Jean-Philippe Heurtin n’a qu’une hâte : repartir en vacances. Depuis l’annonce de la suspension du partenariat avec l’université Reichmann de Tel Aviv, le directeur de Sciences Po Strasbourg décrit « un maelstrom d’appels et de sollicitations, de journalistes, du CRIF… » Premier établissement d’enseignement supérieur à mettre en place un boycott à la suite d’un vote à son conseil d’administration, l’Institut d’études politiques (IEP) strasbourgeois fait l’objet de nombre d’articles et autres chroniques dénonçant cette décision. « Suivre au jour le jour la manière dont l’image de Sciences Po Strasbourg se dégrade, ça m’a empêché de dormir, oui », affirme Jean-Philippe Heurtin. Mais le directeur d’IEP ne s’avoue pas vaincu. Bien au contraire.
« La convention existe malgré la demande de suspension »
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