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À Schiltigheim, Bio-Rad se sépare de 110 employés pour soigner ses profits

L’entreprise américaine compte délocaliser sa production en France vers Singapour et San Francisco. Les salariés à Schiltigheim protestent contre des conditions de départs au rabais.

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À Schiltigheim, Bio-Rad se sépare de 110 employés pour soigner ses profits

C’est une histoire tristement banale. Celle d’un groupe pharmaceutique en excellente santé économique qui ferme une partie de ses activités. Un peu plus de deux mois après l’annonce de la fermeture et de premières discussions guère fructueuses, les salariés de Bio-Rad à Schiltigheim ont manifesté leur amertume avec une heure de débrayage vendredi 12 avril.

La mise en scène est soignée, des petites croix avec les prénoms des employés sont plantées devant le siège de l’entreprise à Schiltigheim. Une trentaine de personnes se sont rassemblées. Un salarié, blouse bleue sous sa veste, interpelle la direction avec un mégaphone. Quelques coups de klaxons et de trompettes visent à faire un maximum de bruit.

Des activités délocalisées à l’autre bout du monde

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