A LIRE SUR
LES ÉCHOS
Les Échos publient aujourd’hui un dossier sur les bilans financiers des dix plus importantes collectivités locales de France, réalisé par l’Institut Montaigne, un « think tank » classé à droite et d’inspiration libérale. Pour la ville de Strasbourg et de la Communauté urbaine (CUS), l’Institut Montaigne fait le constat d’une bonne santé financière et émet quelques réserves sur les investissements futurs.
Selon Les Échos, deux points forts se dégagent de l’analyse :
« Le faible endettement et la fiscalité maîtrisée de Strasbourg, qui, dotée d’un budget de 474 millions d’euros ( +15 %) en 2012, n’a pas abusé du levier fiscal : les impôts sont moins élevés que la moyenne française. Un ménage avec deux enfants s’acquitte d’une taxe foncière de 685 euros par an à Strasbourg, contre 1 030 euros pour la médiane des 40 premières villes françaises (chiffres Forum des villes). »
Une bonne note qui s’explique en partie par le transfert des charges les plus lourdes à la CUS, dont le budget d’un milliard d’euros (+12% depuis 2008) finance les traitements des 7 000 agents titulaires, l’eau, les déchets, les voiries, les transports, etc. L’Institut Montaigne note que l’endettement de la CUS a progressé de 46% depuis 2008 mais avec une bonne capacité de désendettement. L’Institut note que ces indicateurs pourraient se détériorer si la CUS devait poursuivre le même rythme d’investissements (+32% depuis 2008).
Aller plus loin
Sur Chiffrages-Municipales2014.fr : le bilan de Strasbourg et de la CUS (Institut Montaigne)
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur les élections municipales de mars 2014
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