Lors de la création de l’antenne bas-rhinoise de l’association anti-corruption Anticor, Robert Grossman, ancien maire délégué de Strasbourg et conseiller municipal UMP, avait eu des mots très durs contre l’association. Il avait notamment qualifié l’association « d’entreprise de dénonciation publique » et de « secte ». Laïcards pour la plupart, les membres d’Anticor avaient assez peu goûté la sortie, et l’association nationale avait porté plainte pour injures publiques.
Mais Robert Grossmann indique aujourd’hui sur son blog qu’il est parvenu à un accord à l’amiable avec Anticor. Il retire ses propos sur la secte et Anticor retire sa plainte (par ailleurs frappée de nullité au début de la procédure). Robert Grossmann explique qu’il connait mieux maintenant l’association et ses buts :
« J’ai pu me rendre compte que les actions d’Anticor étaient ciblées, précises, et qu’il ne s’agissait pas de jeter l’opprobre sur les élus d’une manière générale, ce qui était le sens de mon intervention. J’ai appris notamment qu’à Strasbourg, la justice avait été saisie à propos de marchés passés dans l’affaire Bamako. »
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