Robert Grossmann, ancien président de la Communauté urbaine de Strasbourg, est décédé
Robert Grossmann, homme politique alsacien, est mort le 25 décembre 2023. Gaulliste convaincu, il a été président de la Communauté urbaine de Strasbourg de 2001 à 2008. Il avait 83 ans.
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Pierre France
Publié le ·
Imprimé le 12 décembre 2024 à 02h28 ·
Modifié le ·
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Né en 1940, Robert Grossmann s’est éteint le 25 décembre 2023. L’homme politique alsacien a été inhumé dans l’intimité familiale jeudi 4 janvier.
Fondateur du mouvement de jeunesse du gaullisme, l’Union des jeunes pour le progrès (UJP) en 1965, Robert Grossmann est entré au conseil municipal de Strasbourg la même année. En 1977, il devient adjoint au maire Pierre Pflimlin, en charge des sports.
Il entre également au conseil général du Bas-Rhin en 1982, jusqu’à en devenir l’un des vice-président en 1994. Il siège aussi au conseil régional d’Alsace en 1992 où il est en charge de la commission sport et culture. Un poste sur mesure pour ce passionné d’art contemporain : il en profitera pour créer le Centre européen d’actions artistiques contemporaines (Ceaac), toujours présent à la Krutenau.
Président de la métropole
En 2001, Robert Grossmann (alors au RPR) s’allie avec Fabienne Keller (alors à l’UDF) pour remporter la mairie de Strasbourg à la faveur d’une division de la gauche. Ils se présentent en « tandem » : Robert Grossmann prétendant à la présidence de la Communauté urbaine (CUS, ancien nom de l’Eurométropole) et Fabienne Keller devant être la maire de Strasbourg.
Malgré un mandat émaillé par des divisions entre Fabienne Keller et Robert Grossmann, cette formule en binôme a été reprise depuis cette date par les listes se présentant aux élections municipales. Parmi ses réalisations, on peut citer le lancement de la grande médiathèque Malraux et l’urbanisation du quartier des fronts de Neudorf avec le centre commercial Rivétoile et l’installation de l’UGC Ciné-Cité.
Battu en 2008 par Roland Ries (alors socialiste), Robert Grossmann siège dans l’opposition mais ne se représente pas ensuite. Il restera dans son quartier de la Robertsau, qu’il affectionne jusqu’à lui consacrer un livre, Ma Robertsau.
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