« Cette décision me rend justice. Elle dit clairement que les tentatives de licenciement sont liées à l’exercice de mon mandat syndical et sont donc un moyen de répression syndicale », se félicite Atef Labben. L’ancien directeur d’exploitation et délégué syndical CGT chez Ritleng Revalorisations évoque l’annulation, par l’inspection du travail, de son licenciement pour faute début décembre 2024.
La direction de l’entreprise de recyclage de plâtre n’avait pas supporté les alertes du syndicaliste sur l’exposition des salariés à des déchets amiantés. Inquiété par des analyses de déchets positifs à l’amiante début octobre 2024, Atef Labben a dénoncé en interne puis auprès de la presse le danger pour les ouvriers de l’entreprise implantée à Rohr dans le Kochersberg. Le syndicaliste et quatre collègues avaient exercé leur droit de retrait pour danger grave et imminent.
« Absence totale de mode opératoire amiante »
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