Du 24 février au 3 mars, c’est le Salon de l’agriculture à Paris, avec ses passages obligés d’élus ou de ceux qui aimeraient être élus au milieu des vaches, veaux, cochons et tracteurs, pour célébrer l’agriculture à la française. Un modèle qui révulse les adhérents de la Confédération paysanne, un syndicat minoritaire mais avec tout de même 21% des voix aux dernières élections professionnelles, qui défend une agriculture artisanale et de proximité.
Face à ce raz-de-marée médiatique annuel, la Confédération paysanne organise pour la quatrième année un « Salon à la ferme », du 17 février au 3 mars, avec des rencontres et des échanges thématiques, directement dans des exploitations de leurs adhérents.
La souveraineté alimentaire en débat
Le syndicat indique dans un communiqué que le thème général de cette édition est la « souveraineté alimentaire », un argument souvent utilisé par la FNSEA pour dénigrer l’agriculture artisanale, incapable selon le syndicat majoritaire de répondre à la demande du pays. La Conf’ espère contrer cet argument dans l’esprit des personnes qui se déplaceront :
« Les menaces sur notre souveraineté alimentaire sont nombreuses : artificialisation des sols, développement d’un commerce international injuste et déloyal, concurrence de la production énergétique, renouvellement des générations en agriculture insuffisant, absence de démocratie alimentaire, perte de souveraineté sur les semences… »
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