« Brutal », « injuste », « inutile »… Dévoilé mardi 10 janvier par la première ministre Élisabeth Borne, le projet de réforme des retraites qui acte le recul de deux ans de l’âge légal de départ à 64 ans, et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisations, fédère contre lui. Fait rarissime, les syndicats sont unanimes pour dire leur opposition à ce projet. Dans les transports, l’énergie ou la fonction publique, les appels à la grève se multiplient pour le jeudi 19 janvier. La mobilisation s’annonce d’ores et déjà très suivie.
Face à cela, le gouvernement reste de marbre, Elisabeth Borne demandant aux syndicats de « ne pas pénaliser les Français ». L’exécutif campe sur ses positions : proposer un avenir économique des plus austères à la population. De manière à peine voilée, il assume que l’objectif principal de sa réforme est de faire des économies. Et pas qu’un peu : la première ministre s’attend à 10,3 milliards de gains financiers en 2027.
Un effort demandé aux travailleurs
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