Lors d’un vote interne, le 8 février, les adhérents du Parti socialiste ont validé à 76,1% la liste des candidats socialistes aux élections européennes, avec Raphaël Glucksmann à sa tête. Cette liste servait de base pour les négociations avec le parti de ce dernier, Place publique. Un accord a été trouvé le 24 février entre les deux formations politiques pour une liste commune.
Le 8 février, les militants ne se prononçaient donc pas sur une liste définitive, mais s’exprimaient sur deux choses : l’ordre des candidatures parmi les socialistes et le principe d’une liste menée par Raphaël Glucksmann. Dans la fédération du Bas-Rhin, les militants ont approuvé très majoritairement la liste avec 76,7% des voix.
L’Alsace peu représentée
« Je considère que la liste est équilibrée », commente sobrement le secrétaire fédéral du PS 67, Thierry Sother. S’il observe une primauté accordée aux membres du courant majoritaire du Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, celle-ci reste coutumière et attendue. « Je regrette en revanche que le Grand Est et l’Alsace n’aient pas davantage de candidats éligibles. » Sur les vingt premiers noms de la liste, la seule bas-rhinoise présente reste la conseillère municipale Céline Geissmann en 17e position. Depuis l’accord avec Place publique, sa place a évolué, et elle devrait se retrouver autour de la 20e place.
Un conseil national du Parti socialiste sera convoqué le 12 mars, pour ratifier l’accord. En parallèle, Raphaël Glucksmann a déjà bien engagé sa campagne : le mardi 27 févier, l’eurodéputé débattait sur la guerre en Ukraine au Foyer de l’étudiant catholique (FEC) à Strasbourg, à l’invitation du Mouvement européen.
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