Démarré comme une célébration, les dix ans de l’association, le Pelpass Festival a trouvé sa place dans le coeur et les oreilles des Strasbourgeois, aux beaux jours du printemps et juste avant l’été, dans l’écrin du jardin des Deux-Rives. Le rendez-vous s’est installé et pour sa troisième édition, du jeudi 16 au samedi 18 mai, le festival propose une programmation très diverse, du rap à la techno, en passant par des instants rock ou complètement foutraques.
Directeur artistique, Jérémie Fallecker avoue que les choix qui ont guidé la programmation du Pelpass sont très subjectifs :
« Il s’agit d’une compilation de gens dont on suit les travaux depuis longtemps, certains qu’on a fait venir parce qu’ils brillent grâce à des disques impeccables et pour d’autres, on a profité de créneaux dans leurs tournées. On a essayé d’arranger tout ça sans vouloir ranger les groupes dans des cases, mais avec une prime à la créativité et à la découverte. »
Des créations et un peu plus de place
Du coup, aucun des trois soirs n’est spécialisé dans un genre musical en particulier. Sans grosse tête d’affiche, le festival parie sur le plaisir des Strasbourgeois de se retrouver autour de musiques qui vont les emmener vers des territoires nouveaux, avec l’appui de bonnes bières (Météor, Perle) et d’une restauration locale et saine.
Une bonne partie des groupes programmés viennent de Strasbourg ou du Grand-Est. Pour pimenter un peu tout ça, Pelpass a inclut quatre créations dans le dispositif, des rencontres entre deux formations aux univers proches mais pas identiques, appelées « Versus. » Il y aura Nautilus Vs Albinoïd Sound System, Les Garçons Trottoirs Vs Les Bredelers, Ian Caulfield Vs Flo Chmod et Schnack Vs Cheap House. Pour chacune de ses créations, les groupes disposeront d’un temps de résidence, à l’Espace Django, au Pré’O d’Oberhausbergen ou aux studios Mascaron de Deaf Rock.
Autre nouveauté : le camping sera installé de l’autre côté du chemin d’accès au festival, ce qui permettra de déplacer la « Militente » un peu plus à l’écart. L’endroit accueillera une programmation plus étoffée et plus indépendante du reste du festival que les années précédentes. Elle est assurée en partie par Lord Cumbia, qui clôturera le festival.
Jeudi 16 mai
Dope D.O.D (Hip Hop // Pays-Bas) Révélé en 2011 grâce à leur clip What Happened, Dope D.O.D. ne cesse depuis de faire grandir sa réputation. Explosant les vues sur YouTube, faisant gronder les scènes des plus grands festivals d’Europe (Rock en Seine, Le Printemps de Bourges, Les Eurockéennes, Dour, The Great Escape, Paleo, Sziget) et enchaînant les featurings avec les plus grands noms – dans le hip hop ou ailleurs –, les membres du groupe ne semblent jamais s’arrêter, nous gratifiant environ tous les ans d’un nouvel album ou EP.
Tha Trickaz (Tricknology // Paris). Présent depuis plus de 10 ans sur la scène électronique, Tha Trickaz est composé de Pho de Dirtyphonics et Dj iRaize de Tha New Team. Après plus de 200 dates dans le monde lors des 5 dernières années, des remixs officiels pour Chinese Man, Cassius ou encore Wax Tailor, le groupe a sorti un 3eme album en 2017 intitulé « Cloud City », un projet en téléchargement gratuit sur leur propre label « Otodayo Records » incluant des collaborations avec ‘Dope DOD’ ou encore ‘ETC!ETC!’. Cet album illustre bien leur vaste univers, hybride et puissant aux influences Bass music, Trap et Hip Hop, mêlant orchestres et bandes son cinématiques.
DJ Kentaro (Beatmaker // Tokyo), le maestro de la platine japonais, a fait passer l’appréciation de la musique dans tous les genres à un autre niveau et a réussi à dépasser les attentes de ses fans. DJ, producteur, scratcheur, guitariste, il est devenu le premier champion du monde d’Asie lors de la finale mondiale DMC en 2002. Dj Kentaro rejoindra Tha Trickaz sur scène pour un set exceptionnel.
Baloji (rap // Belgique // RDC) est poète, auteur-compositeur, acteur, performeur, réalisateur et styliste. Après l’album Hôtel Impala (2008), sa version congolaise (Kinsasha Succursale/2011) auréolé de 4 étoiles par la presse mondiale (NY Times, Guardian, El Pais, les Inrocks…) et une tournée de plus de 260 concerts à travers le monde. Sa musique se présente à la croisée de la musique africaine, de la chanson française, du rap, de la musique afro-américaine (soul, funk, jazz) découverte à travers la culture hip hop et le sampling ; et de la musique électronique (trance et deep house) dont le Limbourg et la région de Liège (Belgique), où il a grandi, est l’un des berceaux.
Notilus Vs Albinoïd Sound System (Electro-afro-jazz // Strasbourg). La rencontre entre des machines et des instruments, entre le jazz et l’afrobeat du Lagos des années 70. Notilus et Albinoïd Sound System vont explorer les confins de la musique électronique pour délivrer une musique hybride dansante et implacable, aussi organique que synthétique où les percussions et les cuivres se mèlent aux machines.
Drame (no wave // Tours) Retour en arrière : fin 2015, Drame sortait un premier album « improvisé » de rock psyché sans guitare (ou de techno sans boite à rythme si on préfère) qu’ils allaient défendre non-stop sur scène. Tout terrain, le groupe a fait une pause le temps d’enregistrer son deuxième album, en formation plus resserrée cette fois-ci (une batterie, une basse et deux synthés). Toujours instrumental, le groupe est encore une fois parti d’improvisations pour enregistrer ce deuxième album, dans lequel la joie de jouer ensemble s’entend sur chaque morceaux.
Binidu (Weird pop // Tours // Nantes) réunit Vincent Dupas, Jérôme Vassereau et Jean-Baptiste Geoffroy. Leur collaboration est une randonnée qui a débuté dans des pâturages verdoyants et ensoleillés pour aller plus loin avec le temps, au cœur des montagnes couronnées d’orage. Un chemin sinueux de batterie et de guitare, entouré de roches qui font écho au torrent de la voix. Une musique d’endurance…
Ispolin (Chant Bulgare & Beat de ouf // Strasbourg). La légende bulgare raconte que les «Ispolin» , des géants qui peuplaient la Terre avant les hommes, conversaient d’une montagne à l’autre, grâce à leur voix puissante. Les géantes miniatures du trio du même nom insufflent à des morceaux centenaires l’air contemporain qu’elles respirent. Trois voix de femmes pour une ôde au chant traditionnel bulgare.
Awards (Weird Hi-Pop // Tours) Dignes descendants de Devo et des Talking Heads avec qui ils partagent le goût pour les ambiances sautillantes et bubble gum, le français Funken a la production et le MC canadien Thesis Sahib influencé par le hip-hop underground californien (Busdriver, Freestyle Fellowship) ont eu la bonne idée d’unir leurs forces respectives pour nous faire tourner la tête avec des titres à la joie communicative. Alternatif Hip-hop avec confettis !
Rubin Steiner DJ set (Electro-Disco-Weird Electronics // Tours). « On ne sait jamais de quoi sera fait le nouvel album de Rubin Steiner » est la phrase répétée inlassablement depuis les débuts discographiques de Frédéric Landier, musicien autodidacte qui ne cesse de jouer depuis le début des années 2000 avec les codes de la musique pour danser, électronique ou non. Associé à la French Touch depuis ses débuts sans pourtant n’avoir jamais fait le moindre morceau house ou techno «conventionnel», Rubin Steiner s’est toujours défendu d’appartenir à une chapelle et a malgré tout réussi l’exploit de se renouveler à chaque album, sans jamais arrêter de tourner depuis plus de quinze ans, que ce soit en live avec son groupe ou en DJ.
DJ Mute (Electro-Techno // Strasbourg). DJ Mute, alias Cécile Roque bien connue des Strasbourgeois, est issue de la charismatique association Sens Inverse, sa musique est un pastiche de toutes les musiques électroniques actuelles, véritable exercice de style pour l’oracle de jadis, qui voyait dans chaque vol de décibels son futur envol et l’annonce de tempos meilleurs. Et ils sont arrivés : entre des sonorités électro-techno, des beats en provenance de mouvances éparses se glissent, flirtant entre kuduro, dubstep, breakbeat, parsemés de tic-tac binaire et de mots chuchotés. De Paris à Berlin, on se rappelle encore de cette curieuse apparition…
Itaho (Techno-House-UK // Strasbourg). Nouvelle Dj de la scène strasbourgeoise, ITAHO vous transportera à base de sons techno / House directement sortis des tréfonds de la musique UK.
Vendredi 17 mai
Josman (Rap FR // Vierzon). À l’heure où le rap tend à s’orienter vers des sonorités plus ouvertes et bénéficie d’un public toujours plus nombreux, Josman fait figure de leader de cette jeune génération : totalement décomplexée et hyper productive qui emmène le rap français vers de nouveaux horizons. Avec un style, un flow et une authenticité qui marquent dans le paysage rap français, Josman rappe son quotidien. Dans ses textes il est question de weed, d’argent, de femmes, de doutes, de temps qui passe. L’histoire de notre génération, avec les termes de notre génération.
O.B.F feat Charlie P. (Dub // Fr – UK). GhettoCycle, c’est la bande son de la vie de Charlie P, mise en musique par O.B.F. Se retrouver en studio avec Charlie P et Rico d’O.B.F revient à plonger sa tête dans un accélérateur de particules lancé à pleine vitesse. Remuants, hyperactifs, bosseurs, le MC de Southend et le plus warrior des soundsystems français ne tiennent littéralement pas en place. Leur créativité fonctionne en continu: riddims, mélodies, paroles, concepts de clip et autres élucubrations fusent à toute vitesse. Ces traits de caractère communs leurs permettent de proposer des collaborations explosives, autant sur scène qu’en studio.
Danger (Electronic – Cold Pop // Paris) « Quand j’étais enfant, j’ai grandi seul devant un ordinateur. C’est là que j’ai appris la musique, à jouer à des jeux vidéo et regarder des rediffusions sans fin de dessins animés et d’émissions de télévision américaines. La télévision m’a abrité quand j’étais seul, m’a nourri des mythologies d’Hollywood. Cela m’a guidé à travers des pays sans nom, avec elle j’ai abattu des colosses et gravi des montagnes. J’ai prêché ses croyances. Mais quand j’ai grandi, tous mes héros sont morts. »
Cyril (Drone // Genève) De tous les Cyril qu’enfanta la Cité de Calvin à l’orée des années 80, ces deux-là devaient fatalement se trouver. Deux Cyril comme deux âmes dizygotes dont les aléas ont hâté la rencontre. Cyril Cyril. Guitariste et accordéoniste, Cyril Y. adopte le banjo. Il y greffe des pédales d’effet qui ont tôt fait de le muer en bouzouki malingre, en saz épique, en lyre d’Addis. Cyril B, lui, recompose une batterie de cuisine cannibale, sertissant sa grosse caisse modèle fanfare de grelots maousses et de noix tropicales.
Mes Souliers Sont Rouges (Chanson // Basse Normandie) « Je me souviens, » la devise du Québec, résonne particulièrement pour ces virtuoses du recyclage, artisans de la musique durable que le public n’oublie pas. Ces normands ont du mettre du viking dans leurs chansons ! Quelque chose de rock’n roll qui a épaté les américains du Tennessee en 1994. Après 5 saisons en formation pionnière Mes Souliers Sont Rouges accélèrent le pas. Le groupe folk le plus alternatif se régénère avec de nouvelles collectes de terroirs. Musiciens alchimistes, bien de leur temps, ils auront tôt fait de donner le tempo à de nouveaux succès populaires.
Ian Caulfield Vs Flo Chmod (Punk pop // Reims Vs Strasbourg). Entre guitares grunge et dream-pop, Ian Caulfield, petit protégé de The Shoes rencontre Flo Chmod qui évolue avec son projet folk en solo après une carrière dans le punk. Cette rencontre Reims / Strasbourg promet un savoureux mélange allant du punk à la pop en passant par le grunge.
Les Garçons Trottoirs Vs Les Bredelers (Chanson punk // Nancy Vs Strasbourg). Puissance scénique et textes ciselés, les Garçons Trottoirs font danser les publics. Vêtus de kilts pour rendre hommage à leurs ancêtres, les Bredelers cherchent à tout prix à remettre la culture et la langue alsacienne au goût du jour. Entre chanson française et celti-punk alsacien, ça va taper du pied !
Rickolus (Pop // Jacksonville Beach) a eu sa première guitare à l’âge de 7 ans, et connaissait tous les morceaux du répertoire de Ritchie Valens à l’âge de 8 ans. Il a appris le piano seul, tout comme Bach. Il a enregistré un album par jour pendant 13 ans, dans une cabane verte. Ça fait 4748 albums. La plupart d’entre eux ne sera jamais écoutée par personne. Il a écrit « Coyote and Mule », qui a signé son retour à l’enregistreur 4 pistes de sa cabane verte, et “Troubadour », double album ode à sa femme et son mariage.
Ours Samplus (Beatmaker // Lille) propose un univers musical qui se suffit à lui-même sur le plan instrumental tant les inspirations viennent de toutes parts. Avec une base résolument hip-hop viennent s’ajouter des inspirations issues de la black music comme le jazz, le swing, la soul et les sonorités chaudes qui leur sont propres. Mise en relief par M.A.O. et de l’électro posée, le rendu final apporte une touche de fraîcheur sur ce qui se fait en beatmaking.
Saligo (Beatmaker // Strasbourg). Champion de France Beat 4 Battle 2018, cofondateur du collectif Streetorama et membre des crews de Mc’s / Beatmakers Le Vers 2 Trop, The 13 Looters, Tour De Manège et Little Mind Beats. Dj officiel du Rappeur Davodka. Lire le portrait que Rue89 Strasbourg avait consacré à Saligo en août 2018.
DJ Cerk (Beatmaker // Mulhouse), surnommé Cerky, est dj et beatmaker. Il collabore à partir de 2007 avec différents rappeurs, devient membre fondateur du groupe de rap Artcore State Of Mind ; groupe avec lequel il sillonne la France de bars en salles de concert jusqu’au Printemps de Bourges. Il collabore également avec de nombreux rappeurs tels que Vald, Nepal, Georgio et bien d’autres…
Samedi 18 mai
Kokoroko (Afrobeat // Londres). Kokoroko est un jeune groupe d’Afrobeat basé à Londres et dirigé par la trompettiste Sheila Maurice-Gray. ils jouent la musique qu’ils aiment, avec laquelle ils ont grandis avec leurs parents. Inspirés par Fela Kuti, Ebo Taylor, Tony Allen et les superbes sonorités de l’Afrique de l’Ouest, ils ont construit un show pour honorer les maîtres qui leur ont appris. Ils proposent un son trépidant alimenté par des cuivres, un doux mélange entre racines ouest-africaines et teintes londoniennes
Asher Roth (Rap US // Morrisville, USA). « Quelques années après s’être fait connaitre avec son single « I Love College », il a fait un choix radical : il a ‘rebooté’ sa carrière. Au revoir les majors, bonjour la liberté. Il rejoint le label indépendant Federal Prism Records et enregistre une poignées de morceaux avec les Blended Babies. Dix tout ronds ont été gardés pour RetroHash, qui n’est autre que l’anagramme de son nom-prénom. Asher et les Blended Babies ont mélangé tout plein de genres : le rap, le blues, le pop/folk comme le confirment le single « Pot of Gold» , « Keep Smoking » (feat Chuck Inglish) et « Fast Life » (feat Vic Mensa), avec une chouille de disco désertique. » (Chronique Sagihiphop)
La Dame Blanche (Hip Hop Cumbia // Cuba). Avec son mélange explosif de hip hop, cumbia, dancehall, reggae, la chanteuse, flûtiste et percussionniste cubaine La Dame Blanche, délivre un son puissant et irrésistible, où s’invitent les esprits. Derrière ce personnage, inspiré de légendes du monde entier, aussi présent dans la santeria cubaine, se révèle Yaite Ramos Rodriguez, fille de Jesus «Aguaje» Ramos, directeur artistique de l’Orquesta Buena Vista Social Club. En 2018, elle revient avec Bajo el Mismo Cielo son 3ème album un disque de connexions, accueillant de nombreux invités. Une grande fête musicale et rutilante !
Karpatt (Chanson // Paris). Pour le 5eme album « sur le quai » sorti en 2012, le groupe revient à ses origines et repart en trio avec des chansons énergiques tendres ou drôles. Le son est acoustique mais le propos hautement énergétique. Le 6e album «Angora» né d’une belle tournée en Amérique Centrale est sorti le 22 avril 2016. « Valparaiso », leur 8ème album sortira courant 2019.
Flamingods (Psychedelic – Exotic – Noise – Rock // UK). Flamingods est un groupe de 4 musiciens multi-instrumentalistes et multi-culturels venant de Bahreïn et d’Angleterre et formé en 2010.
Le groupe met l’accent sur l’exploration et l’expérimentation, sous l’influence de différentes cultures du monde entier grâce à une vaste collection d’instruments du Népal, de Thaïlande, d’Indonésie, de Turquie, du Japon ou de Tanzanie…
Nihiloxica (Afro/Techno Fusion // Kampala, Uganda). Spooky-J et PQ détournent le Nilotika Cultural ensemble pour naviguer vers des horizons techno chargés d’obscurité. Alors que la musique ougandaise chante habituellement les bons côtés de la vie, Nihiloxica vous invite à une plongée dans des abîmes sans fond. À travers un projet live qui associe l’état de transe des percussions bagandaises aux profondeurs de la culture électronique européenne, ses six membres s’unissent pour achever le même objectif : que personne n’en revienne.
Schnack VS Cheap House (Electro Post Rock Techno // Strasbourg). Schnack, trio de rock pour tes oreilles et Cheap House, groupe de techno instrumentale strasbourgeois s’allient pour proposer un set dansant à base de kick sur tout les temps, disto à gogo et bpm élévés. 2 batteries, 2 basse, 1 guitare, 1 clavier et 1 saxophone, ça promet de faire du bruit !
June Bug (Rock Psyché Anti-Folk // Lille). Très égoïstement, Sarah June a d’abord écrit pour se trouver ellemême, et n’avoir de compte à rendre à personne. Manque de bol, son univers sincère et décalé a aussi résonné pour les autres. June Bug se forme et se transforme au fil des rencontres en un projet espiègle, une musique bricolée de samples, de profondeur et de folie, comme un bonbon sucré d’enfants, bien plus acide qu’il n’en a l’air, où l’on fait vibrer les percussions comme on joue avec les émotions, et l’on triture les guitares comme on punit les mauvais garçons.
a.P.A.t.T. (Fun with Music // Liverpool) Le retour glamour du collectif mixte de Liverpool aux références démence ; de ABBA à ZAPPA pour une nouvelle, belle tournée européenne : Oui ! a.P.A.t.T. c’est une performance physique et comique d’échangisme multi-intrumentaliste sans répis ! 1 heure de folie jolie = DANCE-PARTY AVANT-POP PROG-JAZZ POSTMUSIQUES !
Effy (Techno // Strasbourg) Dans ses sets, Effy mélange des basses lourdes avec des rythmes dansants, des textes badass et un petit brin de trash. On y retrouve des influences de baile funk, de batida, de grime, rap, dancehall, garage, miami bass, uk funky, cha3bi… Les vrai.e.s savent, quoi.
Lord cumbia (Cumbia // Strasbourg) Karl Ferdinand alias Lord Cumbia, distille une musique tropicale et déviante, alliant la tradition aux nouvelles technologies afin de propulser les dancefloors sur la planète Global Bass. Lord Cumbia à partagé la scène avec Dengue Dengue Dengue, Sauvage FM, Banana Split, Rafael Aragon, Anakronic Electro Orkestra, Radiobomb, Freestyle from the Arsonists, Dope D.O.D, Boris Viande et bien d’autres encore !
Boucan (Afro Caribbean Club Culture // Besancon) Né de la rencontre entre DJ Mellow et Rob Da Noize, Boucan est un concept construit autour de ce qui animent nos deux lascars, les beats du turfu tout droit sortis des ghettos africains et caribéens, en passant par l’Amérique latine comme les favelas du brésil où s’entremêlent flows bouillants et grosses basses groovy made in London…
Gan Gah (North African Groove // Bruxelles) Nourri aux rythmiques traditionnelles Gnawa et Berbères depuis son enfance dans les faubourgs d’Agadir, Gan Gah est un jeune producteur
et DJ désormais basé à Bruxelles. Proposant un astucieux mélange entre Club Music et musiques traditionnelles d’Afrique du Nord, son premier EP “Souktronics”est une déclaration d’amour à ses racines marocaines et à la musique électronique moderne qui risque bien de faire beaucoup de bruit sur les pistes de danse du monde entier ! Vous avez dit Moroccan Bass ?
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