« Il n’y a plus personne dans la salle », confiait Me Claude Lienhard, trois jours après le début du procès de l’attentat de Strasbourg. « Beaucoup de parties civiles se sont déplacées pour le premier jour, et certaines reviendront pour leurs auditions, mais c’est tout. » L’avocat – qui représente environ 80 parties civiles – regrette que cette justice ne s’adresse finalement pas à tout le monde.
Les grands procès pour terrorisme : à Paris depuis 1986
Depuis 37 ans et la loi du 9 septembre 1986, les procès pour acte de terrorisme sont jugés à Paris, peu importe le lieu où l’attaque s’est déroulée. Selon Le Monde, l’esprit de cette loi et de l’article du code de procédure pénale était simple à l’époque : centraliser l’instruction des enquêtes, à un moment où la France était touchée par une vague d’attentats dans différentes régions.
Mais dans la réalité, notamment depuis les attentats qui ont frappé le pays entre 2015 et 2018, ce dépaysement de la justice finit par créer une distorsion entre les besoins des victimes et ce que la justice peut leur donner.
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