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Police et paroisse passives face à deux accusations de viols sur mineures

L’église luthérienne malgache de Strasbourg est restée passive face aux plaintes de deux victimes de viols sur mineures visant leur chef de chœur. Trois ans après leurs signalements, les plaignantes dénoncent aussi l’immobilisme du service de police en charge de l’enquête.

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Police et paroisse passives face à deux accusations de viols sur mineures

Les plaignantes de la paroisse luthérienne malgache de Strasbourg seront-elles enfin entendues ? En novembre 2021, Julie (les prénoms des victimes ont été modifiés) a porté une première plainte pour viol sur mineur contre le chef de chœur de l’église, Mandresy Ramparany. Courant novembre 2021, Solène a aussi déposé plainte pour viol sur mineure contre le même homme. Mais trois ans plus tard, l’enquête n’avance pas. Et la paroisse n’a jamais mis fin aux fonctions qui mettent le mis en cause en contact régulier avec des enfants.
Mi-octobre, l’avocat de Solène, Julie et ses parents (les prénoms ont été modifiés) a donc déposé une seconde plainte de ses clientes. L’initiative vise à relancer une enquête au point mort malgré deux plaintes déposées en novembre 2021. Solène, aujourd’hui 32 ans, et Julie, 22 ans, dénoncent à nouveau le chef de chœur et responsable jeunes Mandresy Ramparany pour « des viols sur mineures et des infractions connexes commises au sein de l’église luthérienne malgache ». 
La plainte, que Rue89 Strasbourg a pu consulter, vise aussi celles et ceux qui se seraient rendus complices de ces violences sexuelles. Sont ainsi visés par le signalement au procureur la « Fédération Luthérienne Malgache (FLM) et certains de ses membres [qui] ont permis ces actes par complicités, intimidations, subornations et non-dénonciations de crimes ».
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