Coïncidence : la manifestation pour le maintien de l’accès aux berges autour du Parlement européen de Strasbourg a lieu le jour-même où les gendarmes ont évacué la ZAD de Kolbsheim et expulsé les opposants au GCO. Bernard Irrmann, du collectif Véläuch, évoque ironiquement une autre ZAD, la « Zone À Députés » qui envahit l’espace public et n’aura – elle – rien à craindre des CRS.
Avec Jacques Gratecos, de l’ADIR (Association de défense des intérêts de la Robertsau), ils ont rappelé les positions du collectif d’associations d’usagers et de riverains constitué contre ces restrictions de circulation et dénoncé un Parlement européen qui tend à se replier sur lui-même. L’institution n’a jamais répondu aux multiples courriers qui lui ont été envoyés.
Jean Sommer (Alsace Nature et CADR 67) a insisté sur le caractère illégal du blocage des berges, qui contrevient à la servitude de marchepied, une obligation légale qui impose de laisser libre le passage le long d’un cours d’eau. Parmi les élus présents, Éric Schultz, adjoint au maire (La Coopérative), et Françoise Pfersdorff, conseillère départementale (LREM) du canton Robertsau-Wacken.
La manifestation devait débuter sur l’autre rive, place des Glycines, devant le portail définitivement fermé de la promenade Alcide de Gasperi, mais la préfecture n’a pas autorisé ce rassemblement. Les manifestants sont donc arrivés comme précédemment par le pont de la Rose-Blanche et se demandaient, en cette veille de première session parlementaire après les vacances, s’ils se heurteraient à des grilles fermées sur le quai du Bassin de l’Ill, comme annoncé par les autorités.
Pour l’instant, rien n’est fermé. Les panneaux informant de la fermeture ont été retirés par les services municipaux.
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