Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Une pétition pour maintenir le consulat d’Allemagne à Strasbourg

Un collectif franco-allemand a lancé une pétition pour maintenir le consulat d’Allemagne à Strasbourg. Ulrich Hochschild, son locataire depuis le 5 septembre 2011, en avait annoncé la fermeture d’ici 2014, « dans le cadre d’une politique de redéploiement de son réseau diplomatique à l’étranger. »

L’initiative a été prise par Vincent Gouvion, président de l’assocation « Le Cercle Daniel Riot » ; Kai Littmann, rédacteur en chef du site d’informations franco-allemand « 3 Rives » et Maximilian Erlmeier, président du think tank Freiburger Denkfabrik. Ce collectif déplore la « disparition d’un symbole ».

« Strasbourg et l’Allemagne, l’Alsace et le Baden-Württemberg ont une vielle histoire commune, cette ponction diplomatique serait irréparable dans le cœur de vos compatriotes frontaliers et des Français. La dynamique est en route, la paix pérenne. Ce sont dorénavant des sujets constructifs qui sont abordés, il serait blessant que l’activité dynamique du Consulat Général d’Allemagne de Strasbourg s’éteigne ou se voit réduite à une fonction fantomatique. »

La décision de fermer le consulat avait surpris bon nombre d’hommes politiques de part et d’autre du Rhin. Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, avait publié un communiqué sur son blog avant d’adresser une lettre à Angela Merkel. Le Ministre-Président du Baden-Württemberg Winfried Kretschmann, était également venu se joindre au mouvement de protestation. La disparition du consulat concernerait plus de 50 000 ressortissants allemands.

Marcel Hibert, chimiste strasbourgeois, cherche la molécule de l’amour

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A ECOUTER SUR

FRANCE INTER

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La raffinerie de Reichstett sur le point d’être vendue en plusieurs lots

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A LIRE SUR

LES ECHOS.FR

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Une journée avec Noël, croque-mort nouvelle génération

Une journée avec Noël, croque-mort nouvelle génération
Noël Kutz, Sundgauvien de 33 ans, travaille chez PFG depuis 2 ans (Photo David Rodrigues)

C’est un métier mal connu, sur lequel circulent autant de légendes que de blagues macabres. Et pourtant, chaque famille a recours à ce service tôt ou tard. Rue89 Strasbourg s’est plongé dans le quotidien du personnel des Pompes funèbres générales, de la boutique au funérarium, de l’église au crématorium. A la découverte d’une profession qui change, où les croque-morts sont devenus des « conseillers funéraires », à la fois soutiens psychologiques, commerciaux et organisateurs d’événements.

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#pompes funèbres générales

Feu d’artifice du 14 juillet : les photos et vidéos des Strasbourgeois

Feu d’artifice du 14 juillet : les photos et vidéos des Strasbourgeois

Plusieurs Strasbourgeois ont mis en ligne des vidéos du feu d’artifice du 14 juillet. Pour ceux qui l’ont raté, voici une séance de rattrapage, au sec et avec plusieurs angles.

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Le vrai 14 Juillet : 1790, la Fête de la Fédération

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A LIRE SUR

LETTRES DE STRASBOURG

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Le feu d’artifice ne sera plus jamais tiré du barrage Vauban

Le feu d’artifice ne sera plus jamais tiré du barrage Vauban
Les échafaudages et les bâches devraient être retirés d'ici de l'été (Photo David Rodrigues)

Depuis deux ans, le barrage Vauban, édifice construit au XVIIème siècle, qui relie le Musée d’art moderne et contemporain à l’Hôtel du Département, est fermé au public et recouvert d’échafaudages. Rénové et mis aux normes, il devrait rouvrir fin septembre 2012. En revanche, finis les feux d’artifices du 14 juillet tirés du barrage et les rendez-vous nocturnes en amoureux sur la terrasse…

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Où voir le feu d’artifice dimanche soir ?

Où voir le feu d’artifice dimanche soir ?
Feu d’artifice (Photo Cédric Lafleur / FlickR / CC)

Le feu d’artifice sera tiré depuis le parc de l’Etoile dimanche 14 juillet à partir de 22h30. Pour le voir, il faut s’installer aux abords, soit sur la place de la Bourse, sur le parvis de la Médiathèque Malraux, ou sur les quais.

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Les derniers salariés d’Iconoval laissés dans le noir

Les derniers salariés d’Iconoval laissés dans le noir

Les salariés d’Iconoval, association de développement économique en cours de fermeture, ont écrit aux membres de leur conseil d’administration pour leur faire part de leur désarroi. En effet, selon cet email, les comptes de l’association sont dans le rouge et les salaires des quatre employés restant ne sont plus payés. Ils attendent le paiement du reste de leur subvention de fonctionnement par le Conseil régional d’Alsace de 460 000€. Les tranches de 115 000€ du 1er avril et du 1er juillet, n’ont pas été versées.

La structure devant fermer au cours de cet été, les cinq employés ont l’impression d’être abandonnés. Ils n’ont déjà plus de directeur depuis le 2 juillet et les agents de la Région Alsace « refusent de répondre à nos questions », écrivent-ils dans l’email à leurs administrateurs :

« La situation financière d’Iconoval est critique. La situation personnelle de chacun d’entre nous l’est tout autant. Nous avons tous des loyers, des remboursements d’emprunt,des frais de scolarité, de centre de vacances, des mensualités d’impôts, des frais de bouches et autres dépenses mensuelles à assurer à chaque fin de mois. Juillet ne déroge pas à la règle, ni les mois qui suivent. Cette situation est inadmissible et relève d’une irrégularité au regard du droit du travail. »

François Bouchard, directeur général des services du Conseil régional, veut rassurer :

« Tout va être réglé dans les jours qui viennent. Le président Philippe Richert a envoyé ce vendredi une lettre à ces employés pour les assurer du paiement de la subvention et de leurs indemnités de licenciement. »

Que le dernier qui part n’oublie pas d’éteindre la lumière.

(Article mis à jour le 18 juillet à 15h, correction de nombre de salariés)

#François Bouchard

Un portail « open data » régional en avril 2013

Un portail « open data » régional en avril 2013
Le logo "officiel" du gouvernement (CC)

La Région Alsace va mettre en ligne un portail « open data », à la manière du site data.gouv.fr en France. Le principe a été voté lors de la commission permanente du Conseil régional vendredi matin, une enveloppe de 264 000€ a été allouée lancer l’opération.

L’open data est un système de partage et d’échanges des données brutes, qui peuvent aller d’horaires de train aux allocations budgétaires. L’idée est de proposer ces données dans un format exploitable, afin que des projets puissent s’en servir pour les croiser avec d’autres données et produire ainsi des applications. Par exemple, en croisant les horaires de la CTS et de la SNCF, une application pourrait permettre d’optimiser les correspondances entre ces réseaux différents. C’est un peu ce que propose le site Vialsace d’ailleurs.

La Région va d’abord mettre en ligne ses propres données, sur la formation professionnelle (pour une cartographie des formations par exemple), les transports, les lycées (aura-t-on tous les emplois du temps, les absences des élèves ?), l’apprentissage, l’aide économique (pour un suivi des subventions par exemple), le budget… Le site sera accessible à l’adresse opendata.alsace.eu dès avril 2013.

La Région promet que les données publiées seront « utilisables » et « vivantes », c’est à dire mises à jour par les services administratifs eux-mêmes. L’open data est certes une belle idée, mais il y a plusieurs niveaux de mises en oeuvre concrète, qui vont de la simple publication d’un document à la mise en ligne de bases de données actualisées. Il semble que le Conseil régional ait opté pour une plate-forme ambitieuse, le Conseil régional voudrait que l’Alsace soit une région pilote sur ce sujet.

Après le lancement initial, la Région devrait permettre l’intégration d’autres données à ce portail, fournies par d’autres collectivités locales ou d’autres producteurs de données.

Une pétition veut dédier l’Ancienne Douane à l’art

Un collectif mené entre autres par Bertrand Gillig, galeriste strasbourgeois, lance une pétition en ligne contre le projet de la municipalité d’installer dans l’Ancienne Douane un marché couvert. Le collectif préfèrerait à la place une galerie d’art contemporain, l’Ancienne Douane ayant un temps hébergé un musée d’art contemporain.

Le texte de la pétition invite en ses termes :

« N’a-t-on rien d’autre à offrir que des carottes et des choux face à nos voisins que sont Metz et son Pompidou, Baden-Baden et sa fondation Burda à la riche programmation, Bâle et la fondation Beyeler avec des expositions de classe internationales sans compter Art Basel, etc ?

L’Art plastique, et l’Art Contemporain en particulier ont toujours été les parents pauvres de la ville et il ne faut pas s’étonner que le MAMCS arrive en 16ème position dans le classement des musées du Journal des Arts ( N° 372 du 22 juin 2012) coincé entre Fontaineblau et Angers ! De plus, il peine à drainer plus de 10 000 visiteurs par mois (toujours d’après le JDA).

Il est plus que nécessaire et urgent de faire comprendre à nos édiles qu’ils se trompent dans l’affectation du bâtiment (à quand un bar à vin chaud sur la plateforme de la cathédrale ?) et qu’il y a là une opportunité unique pour insuffler un nouvel élan et un dynamisme à la ville. »

Le collectif invite à une manifestation qui sera organisée le 15 septembre à 11h devant l’Ancienne Douane. En attendant, un groupe a été créé sur Facebook.

Pour aller plus loin

Sur les DNA : Fans de l’Ancienne Douane

Sur Rue89 Strasbourg : L’Ancienne Douane, mini-marché couvert fin 2013

Signer la pétition

Le groupe sur Facebook.

Le thermomètre grimpe, le nombre d’expulsions aussi

Le thermomètre grimpe, le nombre d’expulsions aussi
Le thermomètre grimpe, le nombre d'expulsions locatives aussi
A Strasbourg, les expulsions locatives ont repris depuis le mois d'avril (Photo François Schnell / FlickR / cc )

Beaucoup ont attendu l’arrivée de l’été avec impatience. Les personnes menacées d’expulsion beaucoup moins. Car avec la fin de la trêve hivernale, les expulsions locatives reprennent, au moment où ferment des centres d’hébergement d’urgence. (suite…)

Soirées Bollywood à l’Odyssée

Ambiance Bollywood à l’Odyssée. Le cinéma d’art et d’essai strasbourgeois diffusera The Dirty Picture sur la toile de sa grande salle à partir de mercredi et jusqu’au mardi suivant. Ce film, réalisé en 2011 par Milan Luthria, a été récompensé par de nombreux prix. Un fleuron de la Nouvelle vague. Le pitch : dans les coulisses du cinéma indien des années 1980, le film s’attache à raconter l’histoire vraie d’une de ses plus célèbres actrices de l’époque, Silk, la « Marylin tamoul ». Pendant 2h20, le spectateur est  plongé dans les méandres de l’univers cinématographique bollywoodien, hors des décors de tournage mais au cœur des rivalités entre stars locales. Loin des clichés du genre rose bonbon sur fond musical et pellicule bariolée, The Dirty Picturese fait plus noir et plus cru que les productions traditionnelles de Bollywood.

Bande-annonce du film

 

Y aller

The Dirty Picture, De mercredi à mardi à 20h, sauf samedi 18h et dimanche 13h, 17h15, 22h, grande salle de L’Odyssée, 3 rue des Francs Bourgeois à Strasbourg.

Strasbourg : l’ex-culturiste dealait des médicaments interdits

Strasbourg : l’ex-culturiste dealait des médicaments interdits

A LIRE SUR

LE PAYS.FR

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WAS Magazine : lancement du 3e numéro vendredi soir au Mudd Club

C’est déjà le numéro 3, huit mois après le lancement de Was Magazine, bimestriel gratuit sur la vie locale et culturelle à Strasbourg. Le magazine organise une soirée pour cette sortie, vendredi soir au Mudd Club à Strasbourg.

Au programme du numéro : un apparté à la bonne franquette avec Plus Guest, l’un des groupes phare de la scène musicale strasbourgeoise, des bonnes trouvailles vestimentaires, des interviews, etc.

Le magazine est gratuit et distribué un peu partout en ville, dans les bars et quelques lieux de sorties strasbourgeois.

WAS Magazine #3
WAS Magazine lance son numéro #3 (Illustration Laura Riedinger)

Vous pourrez découvrir certains articles de Was Magazine, déjà publiés ou à venir, sur Rue89 Strasbourg, un jeudi sur deux. Le premier est un reportage sur la Semencerie, un atelier d’artistes à Strasbourg, à lire ici.

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Soirée de lancement vendredi 13 juillet à partir de 22h au Mudd Club, 7 rue de l’arc-en-ciel à Strasbourg

La Chambre de commerce lance une pétition pour sauver le GCO

La Chambre de commerce lance une pétition pour sauver le GCO
Le GCO ne devrait désengorger que 10% du trafic sur l'A35, celui des véhicules de transit. (Photo Pascal Bastien)

Un mois après l’abandon du projet de Grand contournement ouest de Strasbourg, le monde économique refuse de lâcher prise. La Chambre de commerce et d’industrie du Bas-Rhin lance une pétition pour relancer le GCO et appelle tout son réseau d’entrepreneurs à la signer en ligne pendant tout l’été. Objectif : faire pression sur le ministère des Transports. (suite…)