Ciné-Cool : objectif 400 000 spectateurs à 4€ la place
Ciné-Cool : voir « Amour », Palme d’Or, deux mois avant tout le monde, et tout le reste
Le festival Ciné-Cool débute samedi 23 août jusqu’au 31. Avec les films à 4€, il apporte son lot d’avant-premières en présence d’équipes de films, voici une petite sélection suggestive.
Racing : journée des supporters ce dimanche
La journée des supporters instaurée par Marc Keller lors de son premier passage au club fait son retour. C’est l’occasion de rencontrer les joueurs strasbourgeois, de discuter quelque peu avec eux et de les prendre en photo.
Cette manifestation est organisée par le Racing et deux associations de supporters, la Fédération des Supporters (FSRCS) et Club Central des Supporters (CCS). La Fédération des Supporters informe qu’elle prendra en charge plusieurs activités : visite des coulisses du stade, photo avec les joueurs dans les tribunes et séance de tirs au but sur la pelouse de la Meinau pour les enfants de moins de 13 ans. L’inscription pour ces activités se fera uniquement à la table de presse de la Fédération des Supporters, dimanche 26 au matin, au Stade de la Meinau.
Le programme complet de la journée des supporters, qui aura lieu de 10h à 15h:
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Entraînement de l’équipe 1 sur la pelouse de la Meinau
Séance de tirs au but
Séance de dédicaces
Visite des vestiaires du RCS
Espace de convivialité sur le parvis du Stade
Stands maquillage, restauration
Structures gonflables pour les enfants
Boutique du RCS avec les nouveaux maillots, nouveaux shorts,etc.
Y aller
Journée des supporters, dimanche 26 août de 10h à 15h, stade de la Meinau, 12, rue Lextenwoert à Strasbourg, station de tram Krimmeri.
Abonnement unique dans 13 bibliothèques de la CUS à partir du 5 septembre
Ceux qui cherchent un coin de fraîcheur climatisée pour s’y installer avec un bon livre n’auront pas beaucoup le choix du lieu ces prochains jours. Depuis le 14 août et jusqu’au 4 septembre inclus, les médiathèques de Strasbourg sont fermées pour cause de changement de système informatique généralisé. Seule la médiathèque André-Malraux reste ouverte jusqu’au 25 août, avec possibilité de lecture sur place. Les prêts et les retours sont impossibles en revanche.
Grâce au nouveau système informatique, finies (théoriquement !) les piles de livres différentes à la maison, selon qu’ils ont été empruntés dans le Bibliobus ou à la médiathèque Malraux. Le logiciel devrait permettre une simplification des démarches des usagers, avec une inscription unique sur le réseau des dix bibliothèques et médiathèques de Strasbourg et de celles de Lingolsheim et d’Illkirch-Graffenstaden. Les lecteurs auront également accès à un catalogue unique et à « un même niveau de service avec la réservation et prolongation des prêts en ligne possible partout ».
Attention ! Cette nouveauté ne concerne pas les autres bibliothèques municipales des communes de la CUS (les points verts sur la carte en lien). Elles sont néanmoins rassemblées dans le réseau Pass’relle, qui rassemble près d’un million de références.
Match nul du Racing contre FC Sochaux II
Le Racing a obtenu les deux points du match nul contre l’équipe réserve du FC Sochaux, lors de la deuxième journée de CFA. François Keller a aligné le même onze de départ que le week-end précédent, contre Raon l’Etape. Dans une chaleur étouffante, dimanche 18 août à 15h, les joueurs du Racing n’ont pas réussi à marquer. Le match s’est terminé sur le score de 0-0.
Le résumé en vidéo proposé par deux supporters strasbourgeois, Karim Bouaïn et Laurent Haberkorn :
Grand Format Sochaux II-RC Strasbourg (Creative Commons)
Sous le pont, l’illusion
Victime des années de fer du communisme roumain, Gheorghe Frunza a investi tous ses espoirs dans la Cour européenne des droits de l’homme pour obtenir réparation. Une lutte stérile.
La Cour européenne sans miracle
Pour des milliers d’Européens, la Cour européenne des droits de l’Homme constitue le dernier espoir d’obtenir une réparation. Implantée à Strasbourg en 1998, elle voit s’installer des requérants avec pancartes et banderoles devant ses grilles depuis toujours. En pure perte.
Bretzel Airlines, une marque de t-shirts et sacs alsacienne et vintage
Décidément, après Storks et autres « marque Alsace« , le régionalisme alsacien n’est plus ringard et fait vendre ! Gaston et Sylvain Kopferschmitt s’en sont aperçu. Ils avaient exploré le champ régional avec « Just 4 Funk » et ont décidé de passer à la vitesse supérieure devant le succès avec une nouvelle marque : « Bretzel Airlines« .
Les premiers sacs et t-shirts Road 67/68 (route du vin) et autres délires régionaux devraient être disponibles au courant du mois d’octobre. Les premiers articles exploratoires via Just 4 Funk sont déjà dans les boutiques Ultra-Orange et Ultra-Funk à Strasbourg.
Wilkomma Bretzel Airlines, et comme on dit chez nous : Kleider màche d’litt. Hopla.
« Baignade naturelle, ne nageons pas à contre-courant »
Éric Schultz, conseiller municipal écologiste, réagit à l’interdiction de la baignade, bravée dimanche matin par une vingtaine de personnes au Herrenwasser. Selon l’élu d’Europe-Ecologie Les Verts, qui était présent dimanche matin, plutôt que d’interdire les baignades en ville pour cause de pollution, il convient de s’interroger sur la meilleure manière de remédier à la mauvaise qualité des eaux.
La lecture de la presse dominicale (voir notre article ici) est parfois pleine de surprises, même un samedi de canicule… On apprend ainsi, alors que les records de chaleurs sont sur le point d’être battus en Alsace et que les consignes de vigilance à destination des plus fragiles se multiplient, qu’une initiative pourtant rafraîchissante de quelques strasbourgeois aura suscité quasi instantanément l’opprobre de quelques uns.
De quoi s’agit-il ? De l’organisation spontanée, par le biais de réseaux sociaux, d’un pique-nique et d’une baignade sur le site de l’ancienne baignade municipale du Herrenwasser à la frontière des quartiers de la Gare et de la Montagne-Verte, lieu de trempette populaire très fréquenté il n’y a encore pas si longtemps que cela…
Que leur oppose-t-on ? Un argument d’autorité, pour l’essentiel : l’interdiction existant visiblement de longue date de la baignade « sur la totalité des canaux de la Ville » pour des raisons de santé et de sécurité publique… Sans davantage de précisions.
Argument consolidé si il en était besoin par le rappel des investissements « colossaux » consacrés par la collectivité au plan piscine et plus étonnamment encore par le rappel de la proximité relative des lacs vosgiens pour les amateurs de baignades naturelles… et ce bien que tout le monde sache que l’usage de la voiture n’est pas franchement recommandé pour lutter contre les effets du réchauffement climatique…
Autant de bonnes raisons, en apparence, pour faire appel aux polices municipale et nationale et tenter d’empêcher cette initiative pourtant bon enfant… Lesdites polices, se trouvant fort dépourvues devant la volonté farouche d’une vingtaine de baigneurs de se réhydrater envers et contre tout, préféreront d’ailleurs en dernière analyse jeter l’éponge que de se jeter à l’eau… C’est heureux.
Cet épisode pourrait prêter à sourire s’il ne posait pas malgré tout de vraies questions auxquelles la collectivité se doit de répondre. L’argumentaire proposé n’emporte pas la conviction, loin s’en faut.
Passer du « plan piscines » au « plan baignades »
Certes, l’arrêté d’interdiction de baignade en date de 1955 (!) existe et aura été produit par la police municipale à la demande des organisateurs, mais il ne mentionne ni les risques sanitaires ni les risques de sécurité auxquels il est fait allusion plus haut.
Précisons que là où se situaient les bains du Herrenwasser l’eau est peu profonde, le courant relativement faible et les passages de bateaux à moteur peu fréquents. Rappelons également que l’eau qui coule à cet endroit n’est pas de « l’eau stagnante » mais bel et bien de l’eau courante puisqu’il s’agit de l’Ill et non pas d’un quelconque canal propice au bouillon de culture.
Mais là n’est pas l’essentiel. Les questions de santé publique et de sécurité sont à prendre au sérieux et les écologistes ne sont pas du genre à les écarter d’un revers de main.
Deux questions doivent en effet être posées au regard des arguments avancés :
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La Ville effectue-t-elle de manière régulière des analyses de qualité de l’eau et les résultats de ces analyses sont ils publics et accessibles à tout citoyen voire simplement communiqués aux usagers des cours d’eau strasbourgeois, dont les quelques clubs sportifs pratiquant des activités nautiques au niveau du Herrenwasser ?
Plus encore, si le problème devait être récurrent, quelles mesures avons nous prises ou allons nous prendre pour restaurer la qualité de l’eau qui traverse Strasbourg, préserver la biodiversité aquatique de nos cours d’eau et rendre la trame bleue à sa vocation première ?
On se rappellera qu’au moment des premiers échanges sur le « plan piscine », les élus écologistes avaient plaidé en faveur d’un « plan baignade » incluant les gravières et les cours d’eau présents sur le territoire de la Communauté urbaine de Strasbourg. Et on ne pourra que constater, quelques années plus tard, que cette proposition demeure d’une actualité brûlante et qu’il serait peut-être de bon sens de la remettre aujourd’hui sur le métier.
Il ne s’agit pas ici de polémiquer ou de vouloir opposer baignade naturelle et baignade en bassins. Ce sont des activités complémentaires auxquelles tout strasbourgeois devrait pouvoir avoir accès sans que cela n’entraîne une explosion de charges insupportables pour la collectivité, bien au contraire.
Alors ? Plutôt que de brider l’inventivité de nos concitoyens et de réagir une fois encore par une interdiction et un empilement de normes et de règlements castrateurs, ne serait-il pas temps de traiter le problème à la racine et de faire preuve de volontarisme, de pédagogie et d’innovation ?
On ne peut donc que souhaiter que l’épisode de la baignade du 19 août au Herrenwasser soit le point de départ d’un travail de co-production entre la Ville, les habitants, les associations et les instances de participation citoyenne qui viserait à promouvoir de nouvelles formes d’appropriation de l’espace public en harmonie avec un patrimoine naturel méconnu qui fait pourtant la richesse de Strasbourg.
Chiche ?
Éric Schultz
Conseiller municipal et communautaire
Co-président du groupe des élus écologistes de Strasbourg (EE-LV)
Baignade au Herrenwasser : le groupe UMP dénonce une opération EELV
A la suite de l’appel dimanche à se baigner dans les eaux du Herrenwasser (lire l’article ici), le groupe d’élus municipaux d’opposition UMP – Nouveau centre et indépendants (branche Grossmann / Robert / Schumann) a publié un communiqué dans lequel ils dénoncent une opération des élus d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) :
« Le dialogue est si difficile au sein de la majorité municipale conduite par Roland Ries que pour aborder la question des baignades dans les cours d’eau qui traversent la ville, le président du groupe municipal Europe Ecologie Les Verts (Eric Schultz) et leur collaboratrice également candidate lors des dernières élections législatives dans la première circonscription (Sandra Regol) ont été amenés à soutenir et à participer à une baignade sauvage organisées aux anciens bains publics de Herrenwasser (…), en enfreignant un arrêté municipal sous le regard de la presse et de la police municipale.
N’était-il pas possible d’évoquer cette question des baignades en interne ? N’était-il pas possible d’en discuter avec l’adjoint du quartier concerné, avec le maire ou son premier adjoint ? Ils font pourtant partie de la même majorité. Si non, n’était-il pas possible de faire aborder cette question au sein des conseils de quartier ? Sur la forme, soutenir sciemment et publiquement la violation d’un arrêté municipal est inacceptable de la part d’un élu de la République. »
Et pan sur les élus écolos ! Les organisateurs ont pourtant précisé que leur action n’était pas issue d’un mouvement politique, même si la démarche elle-même est bien politique, puisqu’elle vise à repopulariser la baignade sans équipement spécifique. Le communiqué de l’UMP – NC et Indépendants note d’ailleurs que la question des baignades dans les cours d’eau naturels est légitime :
« La baignade dans les cours d’eau naturels pourrait aussi faire l’objet d’un débat au sein du conseil municipal et de l’Eurodistrict afin de tendre vers une harmonisation des normes sanitaires des deux cotés de la frontière. »
Peut-être l’UMP va-t-elle demander à ce que cette question soit inscrite à l’ordre du jour à la rentrée ?
Le Racing normalise ses relations avec les supporters
Samedi 11 aout, le Racing Club de Strasbourg débutait sa saison de CFA par une victoire 2 à 0 sur Raon l’Étape mais les tribunes de la Meinau étaient bien moins garnies qu’au démarrage de la saison passée. Où sont passés les supporters ? Ils sont toujours là mais leur relation avec le club va évoluer : d’une collaboration très étroite lors de l’exercice précédent, la nouvelle direction du club veut revenir à une relation plus classique. (suite…)
Canicule : l’Alsace passe en vigilance orange
Depuis 16h ce samedi, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont été placés en « vigilance orange » quant à la canicule qui touche une bonne partie du pays. Selon Météo France, l’épisode est « très chaud, nettement moins grave et surtout moins long qu’en 2003 », mais nécessite « une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées ».
Météo France prévoit l’apogée des très fortes chaleurs durant la journée de dimanche 19 août :
« Au lever du jour dimanche matin, les températures minimales avoisineront 17 à 20°, dans l’après-midi de dimanche, suite à un ensoleillement encore très important, les maximales afficheront des valeurs records, de l’ordre de 37 à 38 degrés sous abri.
Les températures minimales lundi matin seront encore élevées, de l’ordre de 19 à 23 degrés du nord de la Lorraine et de l’Alsace au sud de la Franche-Comté. En journée de lundi 20 août les températures maximales amorceront une baisse, elles avoisineront 31 à 34 degrés sur la Lorraine et la Franche-Comté, par contre en plaine d’Alsace des pointes vers 35 à 27 degrés sont encore possibles. »
Bref, sortez les bouteilles d’eau !
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Pour vous rafraîchir, Rue89 Strasbourg vous a préparé :
une sélection de piscines découvertes autour de Strasbourg,
une liste des gravières en Alsace et en Allemagne proche,
une suggestion de sorties en montagne.
Rappel des consignes de sécurité (par la préfecture du Bas-Rhin)
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Le danger est plus grand pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, les personnes qui prennent régulièrement des médicaments, et les personnes isolées.
Chez les sportifs et les personnes qui travaillent dehors, attention à la déshydratation et au coup de chaleur.
Veillez aussi sur les enfants.
Les symptômes d’un coup de chaleur sont : une fièvre supérieure à 40°C, une peau chaude, rouge et sèche, des maux de tête, des nausées, une somnolence, une soif intense, une confusion, des convulsions et une perte de connaissance.
Pendant la journée, fermez volets, rideaux et fenêtres. Aérez la nuit.
Utilisez ventilateur et/ou climatisation si vous en disposez. Sinon essayez de vous rendre dans un dans un endroit frais ou climatisé (grandes surfaces, cinémas…) deux à trois heures par jour.
Mouillez vous le corps plusieurs fois par jour à l’aide d’un brumisateur, d’un gant de toilette ou en prenant des douches ou des bains.
Adultes et enfants: buvez beaucoup d’eau, personnes âgées : buvez 1.5L d’eau par jour et mangez normalement.
Ne sortez pas aux heures les plus chaudes (11h-21h).
Si vous devez sortir portez un chapeau et des vêtements légers.
Limitez vos activités physiques.
Pour aller plus loin
Numéro national d’information : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe du lundi au samedi de 8h à 20h du 1er juin au 31 août)
Un week-end de rêve à la Vigie
Vous avez aimé Le Grand Soir, le film de Delépine et Kervern ? Alors vous serez peut-être tentés par cette expérience de tourisme tertiaire qui consiste à passer deux jours dans une ZA (Zone d’Activité) et profiter au mieux de ses ressources culturelles, récréatives, sportives et gastronomiques. Celle de Strasbourg Sud La Vigie en recèle pas mal.
Tout d’abord une précision géographique et toponymique. L’appellation « La Vigie » désigne la ZA éponyme d’Ostwald mais aussi par extension et un peu abusivement, il faut bien le reconnaître, les autres zones voisines qui se sont construites autour du nœud autoroutier de l’A35 sur les territoires d’Illkirch et Geispolsheim.
Noter aussi que la semaine tertiaire n’a que six jours, mieux vaut éviter le dimanche où les zones d’activité sont désertes. Le reste du temps elles ne sont actives qu’à mi-temps, grosso modo de 8 h à 20 h. Parmi les milliers de personnes qui travaillent à La Vigie ou la fréquentent quotidiennement aucune n’y habite. C’est un lieu sans autochtone. Pas une âme pour vous servir de guide. L’aventure, la vraie.
S’y rendre
En voiture : A35 Strasbourg-Colmar sortie « La Vigie »
En bus : CTS n° 62 au départ de « Campus d’Illkirch » arrêt « La Vigie »
En train : TER Strasbourg-Colmar arrêt « Geispolsheim-gare »
Les distances étant grandes à l’intérieur de la ZA le vélo (compter une demi-heure depuis le centre ville de Strasbourg. Il y a des pistes tout du long) est un moyen idéal pour la visiter même si le système de circulation a été conçu pour les voitures exclusivement. Prudence !
Zoner
La principale distraction offerte par une ZA est le lèche-vitrines ou plus exactement le lèche-gondoles. Jouir du spectacle de la marchandise dans toute son abondance et son étrangeté. Se dépayser dans des magasins où l’on n’avait auparavant jamais mis les pieds. Dériver dans les allées sans forcément acheter. Voici quelques-uns des highlights de La Vigie :
Aquadif, tout pour la plongée sous-marine. Ambiance Jules Verne et commandant Cousteau. Combinaisons, scaphandres, bouteilles à oxygène… jusqu’aux accessoires les plus étonnants comme le frisbee subaquatique. Le magasin est équipé d’un puits d’entraînement de 6 mètres de profondeur dont l’accès est malheureusement réservé aux élèves de l’Ecole de plongée.
Même si l’on n’est pas fan de modèles réduits de voitures, Tacot, rue du Pont à Péage, vaut le détour. Au moins pour son beau bassin sculpture, agrandissement en métal d’une plaque de maquette d’auto.
La Boutique érotique se visite un peu comme un cabinet de curiosité (interdit aux moins de 18 ans). En tentant de comprendre le sens ou la fonction des objets exposés. Parfois très énigmatiques comme ce canard de bain en caoutchouc vendu pour un sex-toy et qu’on retrouve quasi identique chez Médor et Compagnie comme jouet à mâcher pour les chiots.
Si vous comptiez sur Médor et Compagnie pour un safari photo c’est râpé. On n’y vend pas d’animaux. Mais toutes sortes de choses plus extraordinaires les unes que les autres pour leur rendre la vie agréable. Du collier de chien anti-stress à la paille bio pour hamster écolo.
Pas de cheval vivant non plus à Horse Wood. Mais sur le parking trône fièrement une statue équestre grandeur nature qui rappelle un peu la sculpture de Paladino sur le toit du MAMCS à Strasbourg, en moins stylisée.
La Vigie a même un magasin de souvenirs et spécialités régionales : En passant par l’Alsace installé dans la halle du Leclerc. On y trouve à peu près les mêmes choses que dans les boutiques de la Petite France (cigognes en peluche, moules à kougelhopf, pains d’épices de Gertwiller, vins , moutarde et foie gras…) . En revanche pas la moindre carte postale de la ZA à adresser aux parents et amis.
Le maïs au secours du metal, heavy metal
Au bout de la rue Alfred Kastler, Porcelaine Mireille, spécialiste des arts de la table, abrite à l’arrière un magasin de fournitures pour potiers amateurs et un four pour cuire leurs œuvres. On y fabrique aussi à la main des transformateurs électriques de précision et le vieux fort militaire voisin, propriété de ce consortium très diversifié, a été transformé en locaux de répétition loués à des groupes de rock. Entre eux et le reste du monde plusieurs hectares de maïs. Idéal pour s’adonner sans vergogne aux joies du heavy metal.
Les Bandidos, d’accueillants bikers en Harley-Davidson, ont eux aussi établi leur QG à la Vigie. Une présence insolite et vaguement rebelle aux marges de la ZA. Outre de nombreuses réunions festives, leur vaste local accueille les services d’un tatoueur émérite, Radical Tattoo. L’occasion de faire inscrire à jamais sur sa peau le nom de l’être aimé, un portrait de Che Guevara ou le mot de passe « hautement sécurisé » mais impossible à retenir de votre messagerie.
Visiter
Le Musée du chocolat, sur le parking duquel s’est échoué un ancien wagon restaurant de l’Orient Express. C’est le seul musée de la ZA, installé dans le hangar de Marquise de Sévigné Paris, chocolatier depuis 1892. Prévoir une petite heure pour la visite dégustation comprise.
Bouger
Les immenses parkings, le plus souvent déserts, se prêtent à merveille à toutes sortes d’activités sportives : baseball, planche à roulettes, char à voile, course de caddie… On peut aussi s’offrir ou plus exactement se faire offrir une séance de fitness à l’Orange Bleue. « Leader de la remise en forme en discount ». Une heure ou deux d’initiation gratuite au Fit combat ou à la Zumba, cocktails toniques d’aerobic, boxe et danses latino. Et pour conclure un petit quart d’heure d’abdos-fessiers avant de s’affaler dans le sauna.
Se baigner
La Vigie est riveraine du Lac Achard aussi appelé « Plan d’eau de la Hardt » dont les eaux émeraude viennent lécher l’A35. Le Saint Trop’ de Geispo. Plage de sable fin, ambiance bohème et bon enfant. Un très bon plan farniente. Et si on arrive à oublier le bourdonnement de l’autoroute c’est aussi un endroit très agréable pour lire. On trouve des ouvrages neufs au Leclerc et d’occasion chez Cash Converters.
Boire un verre
L’apéro est le point faible de la Vigie. Il n’existe qu’un seul bistrot, sans terrasse, dans le hall du Leclerc et il ferme à 20 h. On peut tenter sa chance au bar de l’hôtel Mercure ou à La Grande Boutique du Vin qui propose de temps en temps des dégustations de rosé. Mais le plus simple est encore d’acheter une bouteille, des chips et des gobelets en plastique et se vautrer sur un bout de pelouse.
Fooding
En revanche aucun problème pour déjeuner ou dîner à la Vigie où les cuisines du monde sont à l’honneur. Italienne chez Di Giorgio ou Francesca. Nippo-coréenne au Wok’n grill où l’on fait cuire soi-même les aliments sur des barbecues électriques encastrés dans les tables. Chinoise à la Villa de Jade. Buffet à volonté. Américaine au Mac Do et au KFC Drive In, une expérience intéressante à vélo. Et si vous êtes adeptes de « fusion food » vous ne manquerez pas de goûter aux crêpes toscane, norvégienne, tex-mex ou kebab de Crêpes Folie’s, installé à l’entrée du Decathlon.
La gastronomie française traditionnelle est représentée par Philippe Rome, restaurateur-traiteur et l’Hippopotamus qui a mis sur sa carte une astucieuse « brochette découverte » pour permettre aux végétariens de s’initier à la viande. On mange régional (choucroute, tourte au riesling, bouchée à la reine…) chez Maurer Frères « la passion du vrai depuis 1921 ». Et on dit beaucoup de bien du dernier venu, le 15, installé 15 rue Pierre et Marie Curie. Déco design et cuisine créative inspirée par Bernard Shaw : « Il n’y a pas d’amour plus sincère que celui de la bonne chair ».
Se loger
Il n’y a pas de camping à La Vigie malgré le Décathlon et les nombreux espaces verts totalement inoccupés. Ils ne servent pour la plupart qu’à délimiter les parkings des différentes entreprises. Il y aurait pourtant de quoi planter un paquet de tentes. Mais bon, il y a des hôtels. On a même l’embarras du choix. Mercure, Ibis, Formule 1, Mister Bed, Etap Hôtel, B&B, Campanile…
Que rapporter ?
Si vous voulez rapporter un objet-souvenir original de ce voyage au bout de la zone vous le trouverez à la Jardinerie du Leclerc au milieu des bidons de Round Up et des bataillons de nains de jardin : une Blanche Neige en terre cuite émaillée légèrement « ratée de cuisson » avec la tête déformée. Une Blanche Neige qui aurait été bercée trop près du mur.
Bons baisers de La Vigie !
Baignade naturelle, mais interdite, aux anciens bains publics de Herrenwasser
Christophe Köppel et Pierre Ozenne convient les Strasbourgeois à une baignade naturelle et à un pique-nique, ce dimanche à midi, aux anciens bains publics de Herrenwasser. Ils cherchent à promouvoir une activité permettant de se rafraîchir en milieu urbain, « sans usage d’équipements artificiels ». Ils ont sélectionné les anciens bains publics de Herenwasser, très fréquentés autrefois.
Les organisateurs du rassemblement précisent qu’il s’agit « d’une baignade en milieu naturel non aménagé, non surveillée et non encadrée ».
La Ville indique toutefois, par la voix de Robert Herrmann, premier adjoint au maire, que cette baignade est « interdite, par des arrêtés permanents, en raison de la dangerosité et de la pollution de l’eau. La faune, notamment des rats, ragondins, etc., en a fait son milieu de vie et les analyses de l’eau dans l’Ill ont fait apparaître de forts taux d’urine, qui peuvent provoquer des maladies bactériennes, comme la leptospirose « . Les joutes aquatiques avaient dû être annulées pour la même raison, précise le premier adjoint. Les baigneurs s’exposent à des contraventions.
(Article modifié lundi 20 août à 15h pour préciser l’origine des propos de la ville de Strasbourg)
Y aller
Baignade naturelle et pique-nique, dimanche 19 août à 12h, anciens bains publics de Herenwasser.
Deux syndicats de la Coop demandent sa mise sous tutelle par l’État
Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, deux syndicats de Coop Alsace, FO et la CGT, indiquent qu’ils « demandent aux pouvoirs publics la mise sous tutelle par l’État des Coop d’Alsace ».
Selon ces deux syndicats, le plan de restructuration actuellement mis en oeuvre par le PDG de Coop Alsace Christian Duvillet (lire son interview) conduira à la « destruction de 500 à 1 000 emplois et à la fin du système coopératif alsacien » :
« L’expérience que nous avons tirée des dernières cessions de magasins (de la proximité comme de nos hyper St Louis et Sélestat) et notre connaissance des fonctionnements Leclerc / Casino, nous permettent d’affirmer que ce sont les plus fragiles de nos salariés qui seront le plus impactés par ces mesures. En effet, un tiers des salariés Coop ont plus de 45 ans, beaucoup n’ont pas eu de formation depuis des années et une majorité sont des femmes. Un cursus qui rend difficile tout reclassement dans la conjoncture actuelle. »
Le communiqué de FO et de la CGT dénonce aussi l’entrée des méthodes de Leclerc dans sa gestion des fournisseurs :
« Le plan « full Leclerc » met en application sur notre réseau de magasins sous cette enseigne la méthodologie et « l’esprit » Leclerc, la diminution des coûts et des prix étant la seule motivation. De fait, Leclerc ne pratique que ponctuellement l’approvisionnement régional et il en va de même pour Casino. »
Les représentants de ces deux syndicats ont rencontré jeudi matin le nouveau commissaire régional au redressement productif, Jacques Muller, qui a indiqué qu’il reprendrait contact avec Christian Duvillet. Ils ont également demandé à rencontrer Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif et Sylvia Pinel, ministre du commerce. Deux demandes restées à ce jour sans réponse.
Voir le communiqué complet
Pour aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : Interview de Christian Duvillet : « Deux ans pour mettre la Coop au niveau de la distribution »
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur la Coop