Dans un communiqué publié aujourd’hui, Philippe Bies, député PS de la deuxième circonscription du Bas-Rhin, répond aux attaques qui le visent depuis quelque temps sur le cumul de ses mandats (lire la tribune de Raphaël Nisand, maire PS de Schiltigheim notamment). Philippe Bies s’est engagé à respecter les engagements du Parti socialiste dans ce domaine et à renoncer à ses mandats locaux en cas de victoire à l’élection législative. Avant d’être élu député, Philippe Bies était adjoint au maire en charge du logement, adjoint au maire pour Neudorf (deux postes qu’il quittera fin septembre), vice-président de la CUS en charge du logement (indemnisé jusqu’en décembre 2012), conseiller général, et président des offices publics de HLM Cus Habitat et Habitation Moderne (salaire abandonné cet été).
« Dès le 26 juin 2012 j’ai démissionné de mon mandat de Conseiller général. Concernant la ville de Strasbourg, au sein de laquelle j’occupe les fonctions d’adjoint du quartier du Neudorf et à la gestion du patrimoine bâti et non bâti, j’ai demandé dès cet été à Roland Ries de pourvoir à mon remplacement d’ici le Conseil Municipal du 24 septembre.
En ce qui concerne la communauté urbaine de Strasbourg, son Président Jacques Bigot m’a demandé de poursuivre l’action engagée dans le domaine de l’habitat. Il ne l’a pas fait par amitié, même si celle qui nous lie est réelle, mais parce que nous entrons dans la période d’évaluation à mi – parcours de notre Programme Local de l’Habitat (PLH) dont chacun sait qu’il constitue un élément phare des politiques municipale et communautaire.
J’ai évoqué cette situation avec Jacques Bigot et lui ai indiqué ma volonté de respecter mes engagements. Nous avons convenu que je quitterai mes fonctions au mois de décembre, dès que le conseil de communauté se sera prononcé sur le PLH à mi – parcours. Il a par ailleurs accepté de me décharger de mes délégations relatives à la rénovation urbaine d’ici la fin du mois de septembre.
Concernant les présidences d’Habitation Moderne et de CUS Habitat, conformément à notre règlement interne, je continuerai à les assurer, à titre bénévole. »
Philippe Bies précise dans ce communiqué qu’il a été « consterné et pas vraiment étonné » par les déclarations de Raphaël Nisand, qui lui-même s’est dit « stupéfait ». On continue donc d’explorer le champ lexical de l’étonnement au PS, jusqu’à ce qu’un calumet de la paix soit signé entre celui qui a été élu député et celui qui aurait bien aimé l’être.