Les Bibliothèques Idéales cherchent toujours à faire la paix entre les libraires
La réunion publique avec Roland Ries au Neuhof en quelques tweets
Le maire de Strasbourg Roland Ries était au centre Django Reinhardt jeudi 13 septembre au soir, pour une réunion publique avec les habitants. Ces derniers, qui ont le sentiment de vivre dans un quartier délaissé, l’attendaient de pied ferme. A lire grâce à Twitter via le mot-clé #réunionpublique.
Le train de nuit Strasbourg – Nice arrive avec cinq heures de retard
Un nouvel incident technique, une chute de caténaire peut-être, a retardé l’arrivée du train de nuit Strasbourg-Nice de plus de cinq heures ce jeudi matin. Parti de Strasbourg à 20h14, l’Intercités 4283 a dû s’arrêter un peu avant Marseille en raison d’un « incident d’alimentation électrique« .
Marie, de Strasbourg, a témoigné sur son voyage sur Twitter. Elle est finalement arrivée à Cannes à 14h10 au lieu de 9h02, après un trajet de près de 18 heures :
« La SNCF ne communique pas. Lorsque le train a été arrêté, nous sommes quelques uns à être sortis du train de notre propre chef pour nous renseigner et tenter de rejoindre nos destinations avec des TER locaux. Mais nous sommes tombés sur des agents de la SNCF livrés à eux-mêmes, qui eux non plus n’avaient aucune information. On s’est demandé pourquoi il n’y avait pas de service de remplacement, pas de bus… mais on n’a obtenu aucune réponse. On n’a juste reçu une envelopper pour se faire rembourser les billets. »
La SNCF a expliqué ce retard par un caténaire pris dans le pantographe d’un TER vers 7h du matin, qui a endommagé l’alimentation sur la voie Marseille – Nice, coupant la circulation. La circulation a repris partiellement vers 10h sur une voie. Les voyageurs du Strasbourg-Nice ont été invités à prendre le Paris-Nice en gare de Toulon. Mais ce train a été retenu jusque vers 11h, il a été le premier à passer une l’alimentation rétablie mais à vitesse très réduite.
Le nouveau site web Strasbourg.eu veut faire évoluer l’administration
Le maire de Strasbourg Roland Ries et le président de la CUS Jacques Bigot ont présenté ce matin le nouveau site web de la ville, Strasbourg.eu. L’ambition de cette nouvelle version, qui aura nécessité 300 000 euros d’investissement et deux ans d’efforts, est de rendre l’administration plus accessible aux Strasbourgeois. Aucun nouveau service d’administration électronique n’a cependant été annoncé. Pour Pierre Bergmiller, responsable du service multimédia, l’innovation vient surtout du traitement des requêtes :
« Avant, une demande à l’administration via le site web se résumait à un email envoyé. Aujourd’hui, ces demandes utilisent des formulaires, qui vont ensuite alimenter une base de données. Les services à qui on demande un acte de naissance ou une occupation du domaine public disposent donc d’un outil bien meilleur pour suivre les requêtes. Cet outil modifie l’organisation elle-même des services ensuite. On se dirige vers l’e-administration. »
Mais on est encore loin d’y être. Le nouveau site permet une navigation selon des « profils » d’utilisateurs : citoyen, touriste, professionnel… mais très souvent, le site se contente de proposer des fichiers PDF à télécharger. Le site web de la ville n’est pas encore une interface de visualisation des données de la ville, le lien avec les « logiciels métier » des agents n’est pas fait, mais plutôt un catalogue de publications. Ainsi, Strasbourg.eu référence 700 lieux de vie strasbourgeois (salles de concerts, etc). Pierre Bergmiller assure que des projets sont en cours pour réaliser le lien direct des données entre les agents et les usagers, ainsi qu’une réflexion sur l’open data (données ouvertes).
Autre innovation : les services de la CUS sont désormais priés de mettre à jour directement les sections qui les concernent, des correspondants ont été chargés de cette mission dans les services. Ainsi pour les piscines par exemple, les horaires seront entrés directement par le service des sports. Mais on peut regretter que pour accéder à cette information, il faille encore 3 ou 4 clics (vie quotidienne / sports / piscines / horaires) et que le moteur de recherche ne fournisse que de piètres résultats à la requête « piscines horaires »…
Le site va soulager la direction des ressources humaines de la CUS. Elle reçoit chaque année 15 000 demandes d’emplois, pour environ 500 postes à pourvoir chaque année. Le sous-site www.emploi.strasbourg.eu peut désormais enregistrer les demandes, les coordonnées des demandeurs et surtout, les alerter dès qu’une nouvelle offre est publiée et correspond à certains critères.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : un portail Open Data régional mi-2013
Une course pour sensibiliser contre le cancer du sein
Depuis 15 ans, le mois d’octobre prend des couleurs et devient Octobre rose pour servir une vaste campagne de sensibilisation contre le cancer du sein qu’une femme sur huit risque de développer en France . C’est dans ce cadre que pour la troisième année consécutive l’Office des Sports de Strasbourg et l’Institut Lilly organisent La Strasbourgeoise, une course de 5 km réservée aux femmes dans les rues du centre-ville de Strasbourg. Ouverte aux participantes individuelles ou en groupes constitués, elle vient clore une semaine d’animations et de sensibilisation coordonnée par La Ligue contre le cancer.
La course part à 20h45 de la rue de la Douane pour arriver à la place d’Austerlitz. Pour celle qui n’ont pas envie de courir, une marche de soutien est organisés en même temps sur le même trajet et à 22h c’est une Rando Roller au flambeau qui prend le relais sur un trajet identique.
La course coûte 7 € (dont 2 € sont reversés à la Ligue contre le cancer), la marche 2 € (reversés intégralement à la Ligue contre le cancer) et la Rando roller est gratuite (mais il est possible d’acheter une torche électrique pour 2€ également).
Y aller
La Strasbourgeoise, vendredi 12 octobre à 20h45, départ rue de la Douane à Strasbourg. Inscription jusqu’au 10 octobre sur www.lastrasbourgeoise.eu.
Verdi au Zénith, la musique sacrée à la recherche des jeunes
Giuseppe Verdi aura 200 ans en 2013. Pour fêter la maestria du compositeur italien, l’Orchestre Philarmonique de Strasbourg s’associe à l’Opéra National du Rhin pour produire un Requiem aux dimensions épiques au Zénith le 20 septembre : 100 musiciens, 160 choristes, quatre solistes et le tout dirigé par le nouveau directeur musical de l’OPS, Marko Letonja. Objectif : faire sortir la musique classique de ses lieux habituels et capter de nouveaux publics. Belle ambition.
Manifestation contre la maladie de Lyme samedi
La maladie de Lyme reste très mal connue en France ce qui la rend difficile à diagnostiquer et à soigner alors qu’elle toucherait pourtant entre 12 000 et 15 000 Français par an, selon les estimations de l’Institut Pasteur. C’est pour cela que l’association Lyme sans frontières organise samedi 15 septembre 2012 une manifestation allant de la place Kléber à l’Agence régionale de Santé.
L’objectif est de lutter contre « le déni relatif de cette maladie qui se transmet par une simple piqûre de tique. Mais aussi de souligner le manque d’information, de prévention, de recherche sur des outils diagnostics performants, ainsi que l’absence de formation des personnels de santé ». Plusieurs régions de France seront représentées ainsi que l’Allemagne, très concernée elle aussi par cette problématique.
Y aller
Manifestation de sensibilisation à la maladie de Lyme, samedi 15 septembre à partir de 13h30, place Kléber à Strasbourg.
Contre l’immobilisme en santé publique, des médecins 2.0 se mobilisent
Des médecins se rebiffent. Découragés par les lourdeurs et l’immobilisme de leurs instances représentatives, ils se saisissent des outils du net pour diffuser leurs idées et faire évoluer la médecine. Avec la campagne « Privés de déserts », ils veulent réorganiser le réseau de soin et lutter contre le centralisme des hôpitaux universitaires urbains. Fluorette, médecin-blogueuse alsacienne, fait partie des signataires de ce collectif, elle explique la démarche.
Afterwork des Webavardes à La Salamandre
Elles ont déjà organisé les « Strasbourg Girl Geek Dinners« , elles changent un peu l’équipe mais reprennent le même concept, des événements construits autour d’un concept bizarre : mêler la féminité et l’appétence pour la technologie. Appelée « les Webavardes », cette nouvelle communauté qui pourrait se faire épingler par Causette « On nous prend pour des quiches », va organiser des apéros-marketing autour de ces thèmes girly et geek une fois par trimestre à Strasbourg.
La première soirée aura lieu à La Salamandre, le jeudi 20 septembre à 19h, avec pour thème : « Les filles qui font le web à Strasbourg ». Pendant la soirée, des animations, proposés par les marques partenaires de l’évènement, se tiendront autour des marraines de cette édition : le duo féminin des Digitives, conceptrices de sites web, les blogueuses mode Lizzy Casa Lou seront également présentes… La soirée s’adresse aux femmes intéressées par les nouvelles technologies et le web au féminin mais les hommes sont également admis, s’ils viennent avec une webavarde.
La soirée est gratuite, seules les consommations personnelles sont à régler directement auprès de La Salamandre.
Y aller
Afterwork des Webavardes, jeudi 20 septembre à partir de 19h à La Salamandre, 23 rue Paul Janet à Strasbourg. Inscription préalable mais non obligatoire sur Facebook.
Roland Ries accepte la réflexion sur les baignades naturelles
A la suite de l’action de militants de la baignade en eaux naturelles au Herrenwasser, dimanche 19 août, et du débat qui s’en est suivi (voir ici, ici et ici), le conseiller municipal et communautaire Eric Schultz (EELV) avait pris la défense des baigneurs et publié une tribune intitulée « Ne nageons pas à contre-courant ». Dans cette tribune, il invitait ses collègues du conseil municipal à se pencher sur la qualité des eaux de l’Ill et des cours d’eau qui sillonnent la CUS.
L’élu écologiste a concomitamment écrit au maire de Strasbourg Roland Ries et au président de la CUS Jacques Bigot sur cette question, en demandant que soit mis en place « une mission d’information et d’évaluation sur la qualité de l’eau et l’état écologique des eaux de surface de la CUS ». Eric Schultz a essuyé un refus du président de la CUS. Quant au maire de Strasbourg, il répond que la compétence est du domaine de la CUS mais il précise :
« J’ai demandé à nos services de me transmettre dans les meilleurs délais toutes les informations sur les conditions qu’il faudrait réunir pour ouvrir nos cours d’eau, en tout ou en partie, à la baignade publique. Si je peux aisément partager l’objectif de rendre à nouveau possible la baignade naturelle à Strasbourg, je me dois de ne l’envisager qu’avec le souci de la sécurité et de la santé de nos concitoyens, ainsi que de la qualité des écosystèmes concernés. »
Pour l’élu écologiste, cette réponse de Roland Ries est une façon d’entrouvrir la porte vers une évolution de la situation sur les baignades naturelles. Une affaire à suivre donc.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : tous nos articles sur ce sujet
Sur DNA.fr : Quelle eau dans nos canaux ? (accès gratuit)