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Roland Ries et Jacques Bigot se sont exprimés sur le Grand contournement ouest (GCO) ce matin et sur le document publié par la Chambre de commerce et d’industrie, à l’occasion d’un point presse sur le conseil de CUS de jeudi.
Interpellés sur cette question par plusieurs maires de la CUS (Wolfisheim, Holtzheim, Oberhausbergen…) dans le cadre du Plan de déplacements urbains (PDU), le maire de Strasbourg et le président de la CUS ont tenu à préciser que le GCO ne concernait pas la CUS, en ce sens qu’il s’agit d’une autoroute de contournement de l’agglomération, s’adressant au trafic de transit et dont une portion seulement passe par le territoire de la CUS. Selon Roland Ries, la saturation de l’A35 provient du trafic « pendulaire », c’est à dire des personnes qui prennent leur voiture pour travailler en ville et rentrent chez eux le soir :
« L’accessibilité de l’agglomération est de notre compétence, mais pas son contournement. Le maître d’ouvrage du GCO, c’est l’État. On estime à 15% le trafic de transit qui utilise l’A35. Donc construire le GCO ne résoudra pas le problème de l’A35. Ceci dit, le document de la CCI comporte des éléments très intéressants qu’il convient d’étudier. Je ne suis pas opposé à la construction d’une nouvelle route par principe. Je note par ailleurs que la CCI qualifie le projet tel qu’il était prévu de « scénario de l’implosion à retardement ». Il faut en débattre. »
Roland Ries et Jacques Bigot avaient prévu de rencontrer Jean-Luc Heimburger, le président de la CCI de Strasbourg ce lundi après-midi. Le GCO sera donc au menu de cette rencontre d’autant que l’exécutif municipal a l’intention d’inviter les représentants des milieux économiques à une rencontre avec Frédéric Cuvillier, ministre des transports, le 7 novembre. Et le GCO sera aussi au centre des discussions demain matin, à la conférence « transports et déplacements » organisée par le Conseil général du Bas-Rhin.
Bref, pour un mort, il fait encore parler de lui le GCO !
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Ils ont officiellement repris le travail, mais à l’usine, l’activité n’a pas encore repris. En effet, alors que la fin de la grève à été votée jeudi dernier, il y a encore trop d’absents pour que la production soit relancée. Une centaine de salariés de Stracel, sur les 250 que compte le site, ont ainsi manifesté ce lundi matin du Port du Rhin au centre administratif place de l’Etoile, pour faire à nouveau pression sur UPM, propriétaire du site, et appeler au soutien des élus strasbourgeois.
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21 groupes, 1 200 musiciens professionnels et amateurs, des milliers d’instruments… Ce week-end, la capitale alsacienne va vibrer au rythme des percussions et de la danse à l’occasion des Europhonies. A l’instar de Musica, de Jazzdor au théâtre Maillon ou des nuits électroniques de l’Ososphère à la Laiterie, ce festival inédit aspire lui aussi à être une étape majeure de la saison culturelle et musicale à Strasbourg. Son programme a été dévoilé mi-juillet, sur le parvis de l’Opéra du Rhin, par le maire Roland Ries.
Afin d’atteindre cet objectif dès la toute première édition, la Ville a prévu un budget de 270 000 euros pour l’organisation de la manifestation, dont 70 %, soit 189 000 euros, sont consacrés au volet artistique. Soit une enveloppe totale plus importante que celle débloquée pour les Bibliothèques Idéales (245 000 euros), dont la 6ème édition s’est clôturée ce lundi. Preuve que la municipalité mise gros sur ce nouveau rendez-vous.
Vendredi, en ouverture de la manifestation, la direction de la culture de la Ville de Strasbourg et l’association Tôt ou t’Art ont lancé à 14h, dans la grande salle de l’Aubette, un Forum des Saisons culturelles qui se tient jusqu’à samedi 19h. Il remplace cette année le « Village culturel », qui depuis vingt ans, en parallèle des Journées du Patrimoine, permet aux structures concernées de proposer leurs programmes ou de répondre aux questions des visiteurs. Malgré ce changement, le principe reste identique.
Créée en 2001, Tôt ou t’Art entend favoriser l’accès à la culture aux personnes en réinsertion sociale et professionnelle. Son activité principale : mettre à disposition de ses bénéficiaires des places pour des spectacles et sorties culturelles au tarif unique de 3 euros. Avant l’ouverture au public, l’organisme a d’ailleurs négocié toute la matinée avec, entre autres, le TNS, le Musée d’Art Moderne, le Vaisseau ou l’Orchestre Philarmonique de Strasbourg, pour pérenniser cette offre et trouver de nouveaux partenaires.
Marie-Helène Helleringer, coordinatrice de l’association Tôt ou t’Art, se réjouit d’avoir été associée à la mairie :
« En faisant appel à nous, la Ville montre qu’elle a pris conscience de la nécessaire ouverture des pratiques artistiques et culturelles à l’ensemble des citoyens, quelle que soit leur classe sociale. Rompre avec un certain type d’élitisme et démocratiser la culture, c’est ce que nous défendons au sein notre association. Participer à ce forum va nous permettre de mieux faire connaître notre mission auprès du grand public. »
Le lancement des Europhonies coïncide avec le 50ème anniversaire des Percussions de Strasbourg, ensemble de musique contemporaine crée par le timbalier Jean Batigne en 1962 et qui a acquis au fil des concerts une renommée internationale. C’est donc très logiquement que la Ville a fait appel à cette formation pour chapeauter la programmation.
Jean-Paul Bernard, leader du groupe et directeur artistique des Europhonies, explique comment celle-ci a été construite :
« Le projet, axé sur la diversité culturelle, nous a été soumis en décembre 2011 par la municipalité. Celui-ci nous ayant convaincu, nous avons lancé dans la foulée un appel à projet puis organisé des auditions en janvier-février pour sélectionner les compagnies participantes. Sur une vingtaine d’ensembles écoutés, nous les avons presque tous gardés. Au final, on arrive à 17 troupes, issues de tous les horizons musicaux. »
Pour la journée de samedi, le spectacle vivant est à l’honneur. Entre 12h30 et 14h, les spectateurs sont tout d’abord invités à « La cour des miracles », place du Temple Neuf, où ils découvriront notamment un duo de txalapartas (des percussions basques) et les échassiers de la compagnie lyonnaise La belle Zanka. Puis ils pourront assister aux parades urbaines et citoyennes, qui déambuleront dans le centre-ville entre 15h15 et 17h15.
Les classes de percussions du Conservatoire de Strasbourg, créées par Jean Batigne lui-même il y a soixante ans, seront naturellement de la partie. À l’invitation de l’école alsacienne, quatre-vingts à cent jeunes musiciens, originaires de tout le grand Est de la France (Colmar, Montbéliard, Besançon, Belfort, Vesoul, Epinal et…Strasbourg), interprèteront à 15h, devant la Cité de la Musique, une composition écrite spécialement pour l’occasion pendant un quart d’heure, avant le début des parades.
Emmanuel Séjourné, enseignant au Conservatoire et ancien assistant du « tsar des percussions » [Batigne], ne cache pas sa fierté :
« Nous avons accepté avec joie de participer. C’est l’occasion de mettre en valeur le travail colossal fourni par toutes les classes participantes, de l’écriture des premières partitions en avril-mai, jusqu’à la toute dernière répétition, qui aura lieu le matin-même du concert. Coordonner l’ensemble des groupes n’a pas été une tâche facile, mais nous sommes prêts. »
En fin de journée, un grand concert final se déroulera place Kléber entre 17h30 et 19h. L’ensemble de Jean-Paul Bernard, accompagné du musicien burkinabé et maître du djembé Adama Drame, 46 ans de carrière au compteur, jouera une oeuvre de Jean-Pierre Drouet dédiée aux percussions, intitulée « Autres contacts ». Un titre qui colle à la philosophie des Europhonies : renforcer le positionnement de Strasbourg comme capitale culturelle européenne « ouverte à l’émergence artistique et à la création », selon les termes de la municipalité.
Et pour clore les festivités en beauté, la compagnie Lubat, dirigée par le percussionniste Bernard Lubat, se livrera à un hommage musical aux Percussions de Strasbourg à travers une composition intitulée « Free Free Taxi ».
La petite reine sera l’autre vedette du festival, lors d’un parcours cyclo-musical. Par groupes de 111, les cyclistes, disposés en flèche, partiront toutes les 10 minutes du quai Jeanne Helbling dès 14h, pour jouer une pièce créée en 1996 par le compositeur argentin Mauricio Kagel, intitulée « Eine Brise, flüchtige Aktion für 111 Radfahrer ». En français : « Une brise, action fugitive pour 111 cyclistes ». A cette occasion, la mairie met gratuitement les Vel’Hop à disposition des participants qui n’ont pas de bicyclette.
Respectant un mode d’emploi très précis, les cyclo-musiciens exécuteront plusieurs actions en pédalant comme faire tinter la sonnette une fois, puis deux à volonté, ou rouler les « r » deux fois de suite. Après 3,5 km et une vingtaine de minutes de route, ils convergeront avec les parades vers la place Kléber. Une fois le coup de sonnette final donné, le concert final sera lancé.
L’idée est venue de Grande-Bretagne. En mars 2009, trente cyclistes avaient parcouru les rues de Londres en chantant, en sifflant et en faisant des bruits avec leur bouche pour interpréter l’oeuvre de Kagel. Une recette à voir ci-dessous (à partir de 1:30), lorsqu’elle avait reproduite à Glasgow, en Ecosse, le 29 mai 2010.
A travers les Europhonies, la Ville de Strasbourg veut valoriser de nouveau son offre culturelle, l’une des plus importantes de France, avec plus de 9 000 manifestations se déroulant à chaque saison dans la CUS. Dans cette optique, la mairie a décidé de renforcer le budget dédié à la culture, qui représente désormais 25 % des fonds de la capitale alsacienne, soit environ 77 millions d’euros.
Confiant, Roland Ries a d’ores et déjà annoncé que le festival sera maintenu, voire corrigé, si les spectateurs sont au rendez-vous et si le milieu culturel accueille positivement l’initiative. En cas d’échec, la municipalité tentera de créer une autre manifestation destinée à promouvoir le foisonnement culturel de la capitale alsacienne.
Forum des Saisons culturelles : Ouverture en continu de 10h à 19h à la grande salle de l’Aubette.
Cour des miracles : Rendez-vous place du Temple Neuf entre 12h30 et 14h. Programme des concerts : Ttikia ta Txomin Txalaparta (duo de txalapartas), Tempus Perfectum avec « Attention où tu mets les pieds », la Compagnie Voix Point Comme, avec le « Pas de 5 » de Mauricio Kagel, la Compagnie La Belle Zanka avec « Les Muzes Dynamo » et Bernard Lubat solo.
Parcours cyclo-musical : Rendez-vous derrière le parking du cinéma UGC-Etoile à 13h. Départ du quai Jeanne Helbling à 14h, arrivée prévue place Kléber à 15h. Les inscriptions ont été closes le 20 septembre.
Parades urbaines : Coup d’envoi sur la place Dauphine à 15h par les élèves et des professeurs percussionnistes du Conservatoire autour de la Cité de la musique et de la danse. Déambulation des cortèges de 15h15 à 17h15, départ place du Maréchal de Lattre de Tassigny, arrivée place Kléber.
Concert final : A voir place Kléber entre 17h30 et 19h. Au programme : « Autres contacts » de Jean-Pierre Drouet, pièce interprétée par les Percussions de Strasbourg avec Adama Dramé, et un hommage musical de la compagnie Lubat aux Percussions de Strasbourg.
Alors que la crise de l’automobile fait rage en France et en Europe et inquiète le secteur à la veille de l’ouverture du Mondial de l’Auto, un nouveau plan social chez PSA Mulhouse vient s’ajouter à la longue liste déjà existante dans l’Hexagone.
Lors d’un comité d’établissement, qui s’est tenu aujourd’hui dans les bureaux alsaciens du groupe tricolore, les responsables de l’usine de Mulhouse ont décidé l’arrêt, à partir du 19 novembre, d’une demi-équipe de nuit qui produit actuellement les Citroën C4 et DS4.
Conséquence : 380 salariés seront reclassés en interne, et les contrats de 170 intérimaires ne seront pas reconduits entre aujourd’hui vendredi et la fin 2012. La direction va de plus recourir à près de deux semaines de chômage partiel, en novembre et décembre. La totalité des unités de fabrication des C4 et DS4 sera touchée, celles des Peugeot 208 et 206+ plus partiellement.
Philippe Kalb, responsable communication du site PSA de Mulhouse, explique l’origine de ces décisions :
« C’est une question d’adaptation au marché européen, qui est en baisse de 12 % en terme de ventes. Nous avons décidé de supprimer la demi-équipe de nuit car elle n’était pas rentable économiquement. Nous allons concentrer notre effort sur le système de production en journée, où les 380 salariés concernés seront réaffectés. Afin de répondre à la demande, nous visons une augmentation de la productivité-horaire, avec pour objectif de passer de 42 à 50 voitures. »
De plus, selon Philippe Kalb, l’usine alsacienne est plutôt épargnée par rapport aux autres sites de production français :
« Si l’on examine la situation de Mulhouse par rapport à Aulnay, où 3 000 emplois ont été supprimés, ou à Rennes, où 1 400 postes sont menacés, celle-ci est fort heureusement moins critique. L’ »effort de guerre », si je puis dire, fourni en Alsace, avec 273 emplois supprimés en juillet, est finalement peu important au regard du plan de redressement national de PSA, qui en prévoit lui plus de 8 000. »
Il n’en reste pas moins que la situation de PSA est difficile en France comme en Alsace. Au premier semestre, le site de Mulhouse a connu une succession de jours de chômage technique et 800 intérimaires ont été licenciés depuis janvier. L’usine emploie actuellement près de 8100 salariés permanents et 560 intérimaires.
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Le concert de First Serve (feat. Plug 1 & Plug 2 de De la Soul) et Epic Rain, prévus dans la première partie des Nuits électroniques de samedi de l’Ososphère, est annulé. Un bref communiqué des organisateurs, Artefacts, indique :
« Les groupes ne pourront pas être à Strasbourg ce samedi 29 septembre. Les billets seront remboursés dans les points de vente habituels ».
Dommage, mais il reste toute la deuxième partie de la soirée de samedi.
Grande Salle :
00H00 01H15 DOPE D.O.D live
01H30 02H30 FLUX PAVILION dj set
02H45 03H45 NOISIA dj set
03H45 05H00 GEMINI dj set
Club :
00h30 02h00 BEATAUCUE dj set
02H00 03H00 ROCKWELL dj set
03H00 04H30 THE UNIK Live
Sur Rue89 Strasbourg : Chaudes nuits électro de l’Oso et sphère de bouillonnement permanent
Orange a officiellement lancé à Strasbourg la norme « HSPDA+ » sur son réseau mobile, aussi appelée H+. Cette norme offre des débits (théoriques) trois fois plus élevés que ceux de la 3G+, jusqu’à 42 Mégabits/s (quand il fait beau, que personne d’autre n’est connecté, que les étoiles sont correctement alignées, etc).
Mais attention, Orange n’offre pas cette innovation à ses clients ! Pour profiter de ces nouveaux débits, les abonnés devront, outre disposer d’un téléphone mobile compatible, souscrire à une nouvelle option, appelée Let’s go H+ et qu’Orange ne craint pas de proposer à 10€ par mois. Les clients de Sosh ont accès à cette technologie, dès l’abonnement 24/7 à 24,90€ par mois en revanche. Les téléphone Android de la dernière génération sont compatibles (HTC One, Samsung galaxy S2 et S3), ainsi que l’iPhone 5 et le Nokia Lumia 900 sur Windows Phone.
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Après huit jours de grève, la majorité des salariés de l’usine de papier située au port-du-Rhin ont décidé hier soir, lors d’un vote à main levée en assemblée générale, d’interrompre leur mouvement et de reprendre le travail.
Pour Yves Bernauer, syndicaliste Force Ouvrière Bas-Rhin, cette décision n’arrête pas la protestation :
« On veut petit à petit faire monter la pression afin de montrer à UPM [propriétaire du site, ndlr] qu’on ne lâchera pas de sitôt. Il y a eu des débrayages, des blocages, les salariés se sont mobilisés et ils le referont si la direction ne nous écoute pas. »
Une prochaine réunion de négociation avec la direction d’UPM France se déroulera le 3 octobre. Elle sera consacrée au plan social, annoncé par le groupe finlandais en juillet, qui prévoit 250 licenciements, et que les syndicats refusent catégoriquement. De nouvelles actions sont à prévoir si les propositions de la direction ne sont pas satisfaisantes pour les salariés.
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Le Comité régional du tourisme (CRT) d’Alsace a présenté jeudi après-midi les nouveaux chiffres du tourisme dans la région, dans un cadre prestigieux, le nouvel hôtel-spa Le Bouclier d’or, à La Petite France.
Marie-Reine Fischer, vice-présidente du Conseil régional du tourisme et présidente du CRT, a rappelé quelques-unes des actions récentes du CRT : la reconquête progressive du marché allemand, qui s’est « écroulé au fil des années » et qui est « à nouveau à la hausse après un dur combat », la présence de l’Alsace à l’Expo universelle de Shanghai qui a occasionné la montée en puissance du marché chinois en Alsace (+76% entre 2010 et 2011), la communication via la page Facebook du CRT et ses 402 000 fans qui font de l’Alsace l’une des premières régions en France sur le célèbre réseau social. Elle a évoqué également le travail engagé autour du 60ème anniversaire de la Route des vins en 2013.
Une étude de l’Observatoire régional du tourisme (ORT), réalisée selon une nouvelle méthodologie et présentée par Benoît Gangneux, révèle qu’1,7 milliard d’euros ont été dépensés par 18 millions de visiteurs en 2011. Ce qui représente un chiffres d’affaires d’1,8 million d’euros (soit 48 M€ de fiscalité au bénéfice des collectivités locales). Le business touristique en Alsace représenterait ainsi 6,1% du PIB alsacien. Le responsable de l’ORT commente :
« Il y a trois ans, on est parti du postulat que le tourisme serait mieux soutenu si son poids dans l’économie locale était mieux connu. Les collectivités nous demandaient des chiffres, mais nous avions du mal à répondre à leurs demandes, car il est difficile d’établir quels secteurs sont touchés par le tourisme et dans quelle mesure, comme les restaurants ou les boulangers, et de ne plus prendre en compte uniquement les hôtels, les campings ou les gîtes. C’est pourquoi nous avons travaillé sur une nouvelle méthode de récupération des données.
C’est pourquoi les chiffres que nous présentons aujourd’hui ne l’ont jamais été auparavant, même s’ils se rapprochent ce que nous pouvions estimer. On compte donc 11,7 millions de touristes, 24 millions de nuitées, mais aussi 6 millions d’excursionnistes – des personnes qui ne se déplacent qu’une journée. Ils comprennent donc les Strasbourgeois qui vont passer une journée à Mulhouse ou Ribeauvillé par exemple… Soit 18 millions de visiteurs en 2011. »
Le secteur génère par ailleurs 36 000 emplois dans « les établissements liés aux activités caractéristiques du tourisme », soit un emploi sur 20 (étude INSEE à paraître dans quelques semaines) dans la région.
Le CRT a également présenté les tendances du tourisme de l’été 2012. Si les chiffres précis sont encore inconnus, les professionnels disent « tirer les langue » et les activités payantes auraient eu moins de succès cette année (Haut-Kœnigsbourg, Ecomusée, zoo de Mulhouse…) qu’en 2011, saison exceptionnelle.
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