Les salariés de la société Batorama sont en grève depuis jeudi 4 octobre à 7 heures. Sur la vingtaine d’employés que compte l’entreprise, seuls trois ont assuré quelques tours de péniche sur l’Ill. Les rares touristes qui ont pu faire leur ballade en bateau ont du se contenter d’un petit tour, puisque les grévistes ont aussi bloqué l’écluse de la Petite France.
Daniel Firholtz, délégué régional CFDT de la branche transports, annonce que le mouvement est reconduit jusqu’à demain 13h30, heure à laquelle une rencontre est prévue avec le directeur, Jean-Louis Jérôme.
Déjà invités le 26 septembre pour une réunion sur l’organisation du travail, les représentants du personnel naviguant en sont sortis insatisfaits considérant que leurs revendications ont été occultées. Celles-ci concernent les évolutions de salaires et de carrières, mais aussi les conditions de travail.
Demain vendredi, les élus communautaires vont voter l’arrêt de mort de la Maison de l’Association des résidents et amis de Neudorf. Sans l’aval des Bâtiments de France et au grand dam de l’Association des résidents et amis de Neudorf, le bâtiment devrait être démoli avant l’été. Cette maison 1911, unique à Strasbourg, est victime de 20 ans de négligence.
L’attaque date du lundi 1er octobre mais n’a été découverte que ce mercredi 3 octobre. Deux serveurs de l’Université de Strasbourg ont été attaqués. La première concerne le site de la télévision universitaire de Strasbourg. La seconde a touché le site de la faculté de droit. Selon la vice-présidente de la politique numérique et du système informatique :
« Aucun login, aucun mot de passe n’a été touché. »
Catherine Mongenet entend ainsi démentir les informations publiées par le site zataz, premier à mentionner ce piratage. Si le site a en effet corrigé l’article dans lequel il évoquait des vols de mots de passe, il confirme le fait que des identifiants d’utilisateurs sont en possession des hackers, comme le précise Damien Bancal, éditeur de Zataz :
« Cela leur permet déjà de prendre la main sur les serveurs. Je suis d’accord pour dire qu’il n’y a rien de sensible dans ce qui a été touché. Les noms et les adresses IP de 180 étudiants eux sont entre leurs mains. L’attaque est certes bénigne, mais les éléments récupérés sont sensés être confidentiels. Ils doivent être protégés. »
Guilhem Borghesi, responsable sécurité et système informatique de l’université, minimise les conséquences :
« Aucun mot de passe n’a été décrypté, il ne s’agit que de deux sites serveurs « satellites » qui sont sans importance. L’un d’entre eux comporte des données plus sensibles. Il a été isolé sans difficulté pour que l’on puisse trouver la faille. »
Exit les musées traditionnels où l’on vous fusille du regard au moindre bruit. Pendant le week-end des 6 et 7 octobre, le plan d’eau du Baggersee et les locaux qui le bordent seront investis par une drôle d’équipe. Designers et scénographes mettront en place des performances mais aussi des jeux ou le public aura toute sa place.
Leur but ? D’abord que leurs créations soient utiles, qu’elles fassent réfléchir sur des thèmes de société qui touchent le spectateur sans pour autant provoquer la migraine. Les supports sont nombreux et aussi originaux les uns que les autres : photocopies, montages, projections, etc. Cette année, c’est autour du sport que tout s’articule. A ce propos, Barbara Bay, directrice artistique explique :
« Le sport, c’est un peu le reflet de la société dans laquelle on vit. Les gens ne viennent pas pour une minute. Ils passent quelques heures, voire l’après-midi. Il y a des coins lecture, c’est aussi pour ça que le lieu choisi est très important. Il marque nos œuvres de son identité. »
C’est aussi ce qui caractérise cette manifestation. Pas de frontières dans l’espace puisque les lieux choisis changent au fil des années, et surtout pas de limite d’âge.
Crée il y a six ans, le concept « Utile ignorance » a gagné en capital sympathie auprès des Strasbourgeois au fil des années. Pour ceux qui l’ignorent, l’origine de ce nom étrange est à trouver dans les œuvres du philosophe américain Henry Thoreau, lequel prônait la désobéissance civile au XIXème siècle.
« Ça renvoie à la démarche de questionnement. On a eu cette idée pendant un brainstorming avec l’équipe. C’est utile de se dire qu’on ne sait pas pour pouvoir aller plus loin dans la réflexion. »
Y aller
Le samedi 6 et dimanche 7 octobre de 10 à 20h au Baggersee à Strasbourg. Tram A, arrêt Hohwart.
Hier, le tribunal administratif a fait salle comble. Ce sont plus de trente personnes qui se sont massées dans la petite salle d’audience pour soutenir la famille Hodza. Les parents et leurs deux enfants, scolarisés à Schiltigheim bénéficient d’un comité de soutien qui se bat à leurs côtés. Menacés d’expulsion depuis le 20 juillet, les Hodza redoutent de devoir retourner au Kosovo, leur pays d’origine.
La position du préfet n’a quant à elle pas été spécifiée. Même si ce dernier a précisé qu’il avait pris note des soutiens de certaines personnalités politiques, il a ajouté qu’il se rangerait à la décision du tribunal. La décision sera rendue d’ici une quinzaine de jours.
La marche Jan Satyagraha, ça vous dit quelque chose ? Lancée par le mouvement indien « Ekta Parishad », cette manifestation pacifiste vise à soutenir les paysans sans terre en Inde. Elle s’étend désormais au delà des frontières et Strasbourg n’est pas en reste. La ville se mobilise le week-end des 6 et 7 octobre par l’intermédiaire du collectif « Pas et repas ».
Samedi, au cinéma Star, après la diffusion d’un documentaire qui fait état de la situation actuelle dans le pays, deux activistes indiens viendront témoigner et échanger avec les spectateurs.
Dimanche, « pas et repas », le collectif strasbourgeois s’associe à son homologue allemand « Hunger und Almurt » pour organiser cette marche version strasbourgeoise. Le rendez-vous est fixé à 10 heures à la gare d’Offenburg. Le marathon de 25km sera ponctué de deux pauses de 45 minutes chacune. Rencontre avec les paysans du coin et pique-nique sont au programme. L’arrivée est prévue sur les coups de 16h 30 devant la statue de Gandhi, place de l’étoile. Une participation de 5 euros est demandée. Pour ceux qui désirent pique niquer sur place; il leur faut réserver dès maintenant. Le dernier délai est fixé à vendredi. Les retardataires devront se contenter d’un repas tiré du sac.
Y ALLER
Samedi 6 octobre à 11 h au cinéma Star, 27 rue du jeu des enfants à Strasbourg. Participation : 5euros.
Dimanche 7 octobre à 10h devant la gare d’Offenburg. Infos réservations sur www.pasetrepas.wordpress.com
Depuis le 1er aout, les habitants de Bischheim peuvent toujours chercher des fruits et légumes au petit Casino du coin, ils n’en trouveront pas. Les étals sont désespérément vides. Le gérant du magasin, Eddy Vernalde, est « entré en guerre » contre le groupe qui l’emploie. Il fait la grève des fruits et légumes. Certes, il est seul, mais il est déterminé à faire plier Casino.
Le groupe strasbourgeois se réinvite dans les bacs pour la sortie de son deuxième et nouvel album, Discipline, dont le nom de baptême a assurément été trouvé pour dérouter tout le monde. Electric Electric présentera Discipline sur la scène du Molodoï vendredi 5 octobre. (suite…)
A partir du 15 octobre et jusqu’au 22 décembre, la SNCF et le réseau ferré de France (RFF) débutent les travaux sur l’axe Strasbourg-Erstein. Après la phase préparatoire entre Strasbourg et Illkirch-Graffenstaden, des allongements du temps de parcours sont à prévoir sur la ligne Strasbourg – Bâle. Les trains devront respecter des limitations de vitesse supplémentaires, ils ne pourront dépasser les 40km/h au lieu de 200 km/h, suivant les zones.
Pour maintenir les correspondances, la ligne Sélestat- Sainte-Marie aux Mines – Saint-Dié adaptera ses horaires. Certains TGV eux aussi concernés par les perturbations affichent déjà les horaires modifiés sur le site de la SNCF.
Aller plus loin
Ligne d’infos des TER au 0800 77 98 67 (appel gratuit depuis un poste fixe), de 6h30 à 19h30 du lundi au vendredi, de 8h30 à 15h30 le samedi.
L’ososphère est LA sortie électro de la rentrée à Strasbourg et a eu lieu à La Laiterie le week-end dernier. En parallèle des soirées de concerts, il y a aussi une programmation artistique qui se déroule à l’Aubette 1928 : pour cette rentrée, carte blanche a été donnée au collectif Burstscratch. (suite…)
Le premier disque de Daidal est annoncé pour octobre 2012 . C’est un événement pour le quartier-gare avec lequel Daidal entretient de tels liens qu’on pourrait lui accorder, s’il existait, le « label quartier gare ». En effet, l’histoire du groupe, les musiciens et la fabrication du disque ont tous un rapport avec le quartier.
Pour la quatrième fois, la Ville et plusieurs associations de défense des Roms se sont retrouvées au tribunal des référés ce mardi matin. La Ville demande à la justice d’autoriser le concours de la force publique pour faire évacuer quatre camps roms à Strasbourg. Pour les associations, ces démantèlements vont expulser des familles roms de leurs foyers sans solution de repli. Après trois renvois, l’affaire a été plaidée en fin de matinée.
C’est le musée le moins visité de Strasbourg, avec à peine plus de 32 000 visiteurs en 2011. Une procédure de classement du site, engagée il y a près de 10 ans, est en panne sèche. Pourtant, ce lieu déconcertant, témoin d’un temps ancien où la taxidermie à visée naturaliste était couramment pratiquée, mérite le détour. Visite guidée. (suite…)
Dans la continuité de l’Atelier Urbain, qui permet aux citoyens strasbourgeois de donner leur avis pour améliorer le devenir de la ville, la municipalité propose aux habitants de la capitale alsacienne et de sa banlieue, mercredi 3 octobre à 18h30 au Cinéma Odyssée, une réflexion autour de l’espace public à Strasbourg et dans la CUS.
Pour animer cette conférence intitulée « Espaces publics, espaces à partager », Robert Herrmann, premier Adjoint, et Alain Jund, Adjoint en charge de l’urbanisme, invitent Denis Delbaere, enseignant-Chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille et Pierre Laurent, membre du collectif 3RS et plasticien promouvant l’ar[t]chitecture urbaine, à s’exprimer devant le public.
Originalité par rapport à une conférence « classique », les participants seront tout d’abord invités à débattre en groupes dans la salle afin de faire part de leurs idées. Le résultat de leur discussions sera ensuite soumis aux deux spécialistes qui échangeront avec l’assistance puis proposeront une conclusion.
Y aller
Conférence « Espaces publics, espaces à partager », mercredi 3 octobre à 18h30, au Cinéma Odyssée, 3, rue des Francs Bourgeois à Strasbourg.
D’origine savoyarde, appellation Albertville contrôlée. Parti à Bordeaux étudier le journalisme à l’IJBA. Papivore compulsif. Se biberonne au 2.0 en Alsace pour le mois de septembre.