La Cour européenne des droits de l’Homme a estimé que la condamnation pour diffamation d’une secrétaire ayant accusé un supérieur hiérarchique de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle, mais sans apporter de preuve ni déposer plainte, constitue une violation de sa liberté d’expression.
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a jugé, dans un arrêt rendu jeudi 18 janvier
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L’Association des usagers des transports urbains de l’agglomération strasbourgeoise (Astus) soutient le tracé du tram nord par l’avenue des Vosges. L’association estime que ce choix permettra de réduire la pollution dans le secteur, mais que la Ville de Strasbourg n’a pas suffisamment communiqué sur les alternatives proposées aux riverains.
Le tram nord cristallise de fortes contestations, notamment parce qu’il doit passer sur une partie de l’avenue des Vosges. Les élus de l’opposition municipale prédisent la fuite des commerçants et des professionnels médicaux de cet axe, de peur que les clients et les patients ne puissent plus se garer.
Mais pour l’Association des usagers des transports urbains de l’agglomération strasbourgeoise (Astus), ce tracé est plutôt un bon choix. Son président, François Giordani, y voit un aménagement « dans la continuité de ce qui se fait depuis 30 ans à Strasbourg ». Selon lui, le tram par l’avenue des Vosges répondra non seulement à un besoin de la population mais il permettra également de réduire l’utilisation de la voiture en ville, une condition nécessaire pour lutter contre la pollution de l’air.
Rue89 Strasbourg : En quoi la réalisation du tram nord est-elle nécessaire selon vous ?
François Giordani : C’est la principale ligne de tram qui doit encore être construite dans l’Eurométropole de Strasbourg pour que tous les secteurs soient desservis. Après cela, il n’y aura plus que des extensions à réaliser dans les périphéries. Le nord de l’agglomération représente un grand bassin de population. Le potentiel est de 40 à 45 000 usagers quotidiens de cette ligne d’après les données de la Ville. À Schiltigheim, Hœnheim et Bischheim, il y a un public qui a particulièrement besoin d’un transport en commun pour aller en ville ou à la gare. Dans la cité des Écrivains, à Schiltigheim, 40% des personnes n’ont pas de voiture.
« Dans la Grande Île, les commerçants ne demandent pas qu’on fasse revenir les voitures. »
François Giordani
Pensez-vous que l’itinéraire passant par l’avenue des Vosges est adapté ?
Il nous convient parfaitement, car il s’agit d’une réduction de la place de la voiture, au bénéfice des transports en commun. On construit des lignes de tram sur des axes routiers depuis 1989 à Strasbourg, surtout dans l’ellipse insulaire. Mais il n’y a pas que l’hypercentre, il faut aussi améliorer le cadre de vie autour, en diminuant la circulation et la pollution, notamment dans la Neustadt. Le tram nord et ses aménagements connexes vont dans ce sens. La place de Haguenau est l’un des endroits les plus pollués de Strasbourg : le projet améliorera considérablement la situation, avec en plus l’agrandissement du parc et la création de zones piétonnes.
L’opposition et le collectif Neustadt Apaisée estime que ce tracé impliquera des embouteillages et des problèmes d’accès à certaines zones du centre-ville. Qu’en pensez vous ?
Quand des grands axes du centre-ville, comme la rue du Vieux-Marché-aux-Vins, ont été fermés à la circulation automobile, on nous disait la même chose. Mais aujourd’hui, dans la Grande Île, les commerçants ne demandent pas qu’on fasse revenir les voitures ! L’exemple le plus récent est celui du quai des Bateliers, où les opposants annonçaient aussi que sa piétonisation allait créer un report catastrophique de la circulation automobile dans les petites rues environnantes. Ce n’est pas du tout ce qu’il s’est passé. Finalement, les gens utilisent des alternatives comme les parking relais, les transports en commun, le vélo ou la rocade M35. C’est l’effet recherché.
« Il faut aussi inciter les gens à prendre les transports en commun. »
François Giordani
Pour le cas de l’avenue des Vosges, il est faux de dire qu’il n’y aura pas de solution alternative pour les automobilistes. Des plans de circulation ont été établis et ils sont accessibles au public. L’accès en voiture au quartier des XV et des Contades se fera par le boulevard Clémenceau. La place de Bordeaux sera connectée à l’autoroute grâce à un nouveau carrefour près de la déchèterie du Wacken. La zone du tribunal sera toujours accessible via la rue du Faubourg-de-Pierre. Les personnes qui veulent aller à la gare pourront y aller directement en passant par de nouvelles bretelles de la M35.
Comment expliquer les oppositions à ce tracé alors ?
Les gens qui ont l’habitude de se garer devant chez eux avenue des Vosges devront s’adapter, c’est sûr. Il y aura un parking en silo au niveau de l’ancienne Maison du bâtiment, rue Jacques-Kablé. Il faut assumer la volonté de changer les pratiques et c’est une bonne chose que la municipalité prenne cette direction.
C’est un autre secteur, mais nous avons réalisé des comptages le matin sur le pont des Trois-Épis à Schiltigheim. Il y avait 90% d’autosolistes (personnes seules en voiture, NDLR) en direction de l’Espace européen de l’entreprise. Pourtant, ils pourraient prendre le bus G, à haut niveau de service (BHNS, NDLR), qui va dans la même direction. Cela illustre bien qu’il faut aussi inciter les gens à prendre les transports en commun. Ils peuvent s’y retrouver avec le prix de l’essence : les abonnements CTS peuvent être remboursés à 50% par l’employeur.
L’opposition municipale a plébiscité un tracé alternatif passant par les quais Jacques-Sturm, Finkmatt et Kléber, avant de tourner aux Halles vers la rue du Travail, et la place de Haguenau. Est-ce également une bonne solution pour l’Astus ?
L’emprise des quais n’est pas assez grande pour insérer le tram et surtout, il y a un risque d’effondrement. La solution de l’avenue des Vosges nous paraît meilleure puisqu’elle permet d’installer des pistes cyclables, des trottoirs, des terrasses, des arbres, les places pour les livraisons des commerces et les rails du tram. En outre, le bénéfice sur le cadre de vie dans toute la Neustadt sera plus important avec le tracé par l’avenue des Vosges.
Avez-vous tout de même des critiques à émettre concernant ce projet de tram nord ?
Sur le tracé et les aménagements, nous sommes d’accord avec la Ville et l’Eurométropole. Mais il aurait fallu davantage communiquer avec les personnes qui devront modifier leur quotidien. L’idéal pour nous, serait de créer une Maison du tram, où les riverains et les commerçants peuvent poser leurs questions sur les solutions qu’elles auront, avec un contact humain, une fois que les rails seront posés. L’opposition vient en grande partie d’un manque d’informations.
« Dire que les personnes à mobilité réduite ou aveugles sont plus en difficulté quand on enlève les voitures, c’est faux. Souvent, elles ne peuvent pas conduire de toutes façons. »
François Giordani
Dans le même ordre d’idée, on pourrait imaginer du porte-à-porte chez les habitants concernés, avec des plans pour leur montrer comment accéder et où stationner. Par exemple, les personnes âgées pourront être cherchées devant chez elles grâce à des niches de stationnement temporaire dédiées. Et elles bénéficieront de la proximité des arrêts de tram. Pour les autres, il y aura des solutions de stationnement. Ils devront surement marcher un peu plus, mais est-ce que c’est vraiment grave vu les enjeux ? Il faut expliquer aux habitants de l’avenue des Vosges que diminuer la circulation devant leurs fenêtres, c’est lutter contre de potentiels cancers. On ne peut pas ne rien faire juste parce que certains veulent stationner en bas de chez eux…
Les personnes à mobilité réduite, ou celles touchées par d’autres formes de handicap, auront-elles des solutions alternatives ?
Nous travaillons avec des associations de malvoyants (comme C’Cité ou apiDV) et d’autres luttant pour les droits des personnes handicapées physiquement (GIHP). Il est faux de dire que les personnes à mobilité réduite ou aveugles sont plus en difficulté quand on enlève les voitures. Souvent, elles ne peuvent pas conduire de toutes façons. Au contraire, beaucoup se déplacent de manière autonome grâce aux transports en commun et sont plus à l’aise sur les zones piétonnes. Si nécessaire, le service Mobistras (pour les personnes dans l’incapacité de prendre les transports en commun, NDLR) couvrira l’avenue des Vosges.
D’une manière générale, le tram nord est une pièce du puzzle, avec les pistes cyclables, les trains régionaux, les bus, les cars interurbains… Il faut continuer de développer le réseau, la fréquence et l’amplitude de toutes ces alternatives à la voiture, qui offrent des solutions souvent moins chères et plus accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Les locaux de la délégation d’Axa à Strasbourg ont été la cible d’inscriptions écrites avec du liquide rouge, rappelant du sang, accusant la firme de banque et d’assurance de « financer un génocide », dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 janvier.
La façade de la délégation des assurances Axa à Strasbourg a été taguée dans la nuit de mardi 30 à mercredi 31 janvier avec des inscriptions écrites à la peinture rouge, indiquant « Axa finance un génocide ». Ces inscriptions ont été découvertes par les salariés d’Axa, à l’ouverture des locaux situés route du Rhin ce mercredi matin.
Bien que le mot Gaza ne soit pas mentionné, l’accusation concerne probablement la Palestine, où Axa est soupçonné de participer aux financement des opérations militaires israéliennes. Dans un rapport publié en 2019, l’ONG américaine Sum of Us avait accusé Axa de « financer des crimes de guerre ».
L’action n’a pas à l’heure où nous publions cet article été revendiquée. Mais elle pourrait s’inscrire dans le cadre d’une campagne de Boycott Désinvestissements Sanctions (BDS), un collectif de militants qui ciblent l’État d’Israël et ses soutiens dans le monde. Contactée, une membre locale du collectif confirme que les tags ne sont pas revendiqués par BDS. Elle dit cependant « comprendre » l’action contre Axa. Vendredi 19 janvier, une agence d’Axa à Neuchâtel en Suisse a subi des inscriptions similaires.
Contactée par Rue89 Strasbourg, le responsable de l’agence d’Axa route du Rhin n’a pas souhaité s’exprimer sur ces inscriptions. Après la publication de cet article, Ziad Gebran, directeur des relations presse et de la réputation du groupe Axa, a précisé à Rue89 Strasbourg que « le groupe Axa n’a aucun investissement financier direct dans les banques israéliennes nommées par l’appel au boycott ». Questionné sur les autres instruments financiers (obligations, par exemple), il a précisé que le groupe « ne communique pas sur ses investissements ».
Lors d’un rassemblement à Sélestat ce 30 janvier, la Confédération paysanne a plaidé pour une « sécurité sociale alimentaire » : un dispositif qui permettrait aux citoyens de mieux manger et aux producteurs d’être davantage rémunérés.
Sur la place de la gare à Sélestat, une vache vosgienne fait sonner sa cloche en se promenant parmi les manifestants. Plusieurs centaines de personnes ont répondu à l’appel de la Confédération paysanne mardi 30 janvier, pour défendre la transition vers un modèle agricole plus soutenable. L’ambiance contraste avec les blocages de la M35 à Strasbourg, organisés au même moment par la FNSEA, le syndicat majoritaire et productiviste, qui demande un abaissement des normes environnementales. De nombreuses personnes, notamment des militants écologistes, sont venues soutenir les agriculteurs de la Confédération paysanne et son changement de modèle.
Debout sur une remorque, micro en main, Pierre-Luc Laemmel, maraicher et éleveur de poules à Wilwisheim, affirme d’emblée que « la colère exprimée est légitime, tant le problème de la rémunération du travail paysan est profond ». Mais il enjoint ses collègues à « ne pas se tromper de cible » en niant « les enjeux de santé et de climat ».
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Une intersyndicale appelle à manifester en Alsace contre la « destruction de l’Éducation nationale » le jeudi 1er février. La grève entraine la fermeture de toutes les cantines à Strasbourg.
Jeudi 1er février, c’est jour de mobilisation pour le personnel de l’Éducation nationale. À l’appel de quatre syndicats (SUD éducation, FSU, CGT Éducation et SNFOLC), enseignants et autres personnels scolaires manifesteront à Strasbourg à partir de 14h. « La mobilisation des collègues s’annonce massive tant les voyants sont au rouge à tous les niveaux de l’Education Nationale », a annoncé la section bas-rhinoise de la FSU. Dans un communiqué daté du mardi 30 janvier, la Ville de Strasbourg annonce plusieurs perturbations « en raison d’un préavis de grève impactant l’ensemble des personnels éducatifs ». La fermeture des cantines de la Ville de Strasbourg en fait partie.
Un Service minimum d’accueil
De plus, « aucun accueil n’étant possible entre midi et 14h, les enfants devront impérativement être cherchés par un parent ou une personne désignée sur le formulaire d’inscription au plus tard à midi et / ou 16h30 », indique le communiqué de la Ville. Les accueils périscolaires maternels du matin et du soir et les ateliers éducatifs seront assurés dans la mesure du possible. Chaque école précisera sa situation par une affiche à l’entrée de l’établissement.
La Ville de Strasbourg organise un Service Minimum d’Accueil à partir du moment où 25% des enseignants et enseignantes prévoient de faire grève. Les enfants sans prof’ pourront être accueillis de 8h30 à midi et de 14h à 16h30 dans l’une de six écoles strasbourgeoises suivantes :
Quartiers Hautepierre – Cronenbourg : accueil à l’école maternelle Langevin – (6 rue Langevin)
Quartiers Neudorf – Port du Rhin : accueil sur l’école primaire du Schluthfeld – (62 rue de Saint Dié)
Quartiers Robertsau – Esplanade et Conseil des XV : accueil sur le site de l’accueil de loisirs Schwilgué (45-47 rue de la Doller)
Quartiers Gare – Centre-ville et Krutenau : accueil sur l’école maternelle Sainte Madeleine (2 place Sainte Madeleine)
Quartiers Elsau – Montagne Verte – Koenigshoffen et Poteries : accueil à l’école maternelle Gliesberg (10 chemin du Gliesberg)
Quartiers Meinau et Neuhof : accueil à l’école Guynemer (11 rue d’Argenton- Annexe)
La Ville de Strasbourg conseille aux parents d’élèves de se renseigner dès que possible auprès de la direction de l’école afin de savoir si l’enfant est concerné par le Service Minimum d’Accueil et si son enseignant fait grève.
Amélie Oudéa-Castera, meilleure alliée des syndicats
La mobilisation porte aussi sur des réformes jugées mauvaises voire inutiles au sein de l’Éducation nationale. Dans un entretien accordé à Rue89 Strasbourg, Tamar Bouissou, secrétaire départementale du syndicat enseignants de Force Ouvrière (SNFOLC), dénonce notamment l’expérimentation de l’uniforme et la généralisation du Service national universel (SNU).
Vendredi 2 février à 18h, le collectif Palestine 67 organise une marche aux flambeaux à Strasbourg.
« Ne soyons pas silencieux face à un génocide ». Le collectif Palestine 67, qui rassemble une quarantaine d’organisations et de collectifs locaux, organise une quatorzième mobilisation de soutien à la Palestine vendredi 2 février 2024, à 18h place Kléber à Strasbourg.
« Nous avons une centaine de flambeaux mais les manifestants et manifestantes sont invitées à amener leurs propres lampes frontales s’ils le souhaitent. »
Hervé Gourvitch, porte-parole du collectif Palestine 67
Après le rassemblement à 18h, le chemin de la manifestation empruntera la rue du 22-Novembre, la Grand’rue, la rue de la Division-Leclerc puis retournera place Kléber via la rue du Vieux-Marché-aux-Poissons.
Ces mobilisations organisées depuis fin octobre chaque samedi continuent de rassembler plusieurs centaines de personnes. Le collectif a opté pour le vendredi soir car une manifestation contre la loi sur l’immigration est prévue samedi 3 février.
Prises de paroles contre le définancement de l’UNRWA
Une fois de retour place Kléber, des prises de parole sont prévues. « Ce qui nous préoccupe en ce moment, c’est l’offensive menée contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient », explique Hervé Gourvitch.
Par ailleurs, la Cour internationale de justice, saisie par l’Afrique du Sud, a rendu une décision vendredi 26 janvier 2024 dans laquelle elle ordonne à l’État d’Israël « d’empêche[er] tout acte de génocide contre les Palestiniens à Gaza, permette la fourniture de services de base et d’assistance humanitaire, et empêche[r| et puni[r] l’incitation à commettre un génocide. »
La Collectivité d’Alsace souhaite construire une route départementale de six kilomètres entre l’autoroute A4 et la commune de Lorentzen. Des écologistes s’inquiètent de son tracé, qui doit passer en plein milieu de la colline du Morsberg, un biotope rare où près d’une centaine d’espèces protégées ont été répertoriées.
Tout en s’approchant de la colline du Morsberg entre Sarre-Union et Lorentzen un après-midi de janvier, au volant de son Renault Espace, Roland Gissinger liste des espèces protégées qu’il a déjà pu observer sur place. « La pie-grièche écorcheur, le bruant jaune, le conocéphale des roseaux, des papillons azurés… » Elles sont près d’une centaine au total d’après le rapport Ecolor, établi par quatre associations naturalistes en 2012.
Président de l’Association nature Alsace Bossue (Anab), cet ingénieur des Jus de fruits d’Alsace à la retraite « ne réalise pas vraiment que des prairies si riches en biodiversité puissent être bientôt rabotées » pour y faire passer une route départementale :
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Émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables, rénovation de logements sociaux… Sur plusieurs objectifs de son plan climat, l’Eurométropole de Strasbourg est en retard. L’exécutif promet d’accélérer les efforts pour la seconde moitié du mandat.
Mardi 7 novembre 2023, peu après 20 heures. La conférence territoriale sur le climat vient tout juste de s’achever au Palais de la musique et des congrès. Dans son discours de clôture, la présidente de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS), Pia Imbs (sans étiquette), se veut « positive » et se félicite « du chemin déjà parcouru à mi-mandat » en faisant référence au « système de suivi et d’évaluation renforcé avec la mise en ligne d’un baromètre de la transition écologique ». Mais l’exercice d’autosatisfaction a ses limites : elle ne cite aucun objectif du plan climat 2030 en passe d’être atteint.
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Entre 2022 et 2023, le nombre de voitures immatriculées dans l’Eurométropole a diminué significativement, une première depuis 2015.
Le nombre de voitures particulières immatriculées dans l’Eurométropole est en baisse de 2,83% en 2023, selon des chiffres du ministère de la Transition écologique, relevés par l’Agence du climat dans une note publiée le 4 janvier.
C’est la première baisse significative, après une hausse continue au moins depuis 2015 suivie d’une stabilisation en 2020. Métropole et Strasbourg même ont d’ailleurs connu la baisse la plus forte, selon l’étude.
Moins de voitures polluantes
Depuis 2018, de moins en moins de voitures diesel particulières sont immatriculées et circulent dans l’agglomération strasbourgeoise. Cette baisse a accéléré récemment : -8,5% entre 2022 et 2023, contre 6,2% entre 2021 et 2022. Mais les voitures diesel représentent toujours près de la moitié du parc automobile de l’Eurométropole.
Le nombre de voitures Crit’air 0 (censées être les moins polluantes) est passé d’environ 3 000 en 2022 à 4 210 l’année suivante. Mais ces voitures ne représentent que 1,8% du parc automobile local. Les véhicules Crit’air 5, les plus polluants, seraient encore 5 518, soit 2,1% du nombre de voitures immatriculées dans l’Eurométropole. Un chiffre deux fois moins élevé que la moyenne nationale.
Depuis 2023, les voitures Crit’air 5 sont interdites dans l’agglomération, suite à la mise en place de la Zone à faibles émissions (ZFE, voir tous nos articles). Les véhicules Crit’air 4 ne sont plus acceptés sur les routes de l’Eurométropole depuis le 1er janvier 2024 puis l’an prochain, ce sera aux véhicules Crit’air 3 d’être bannis de l’agglomération.
Insatisfaits des « mesurettes » annoncées par le Premier ministre Gabriel Attal, trois syndicats d’exploitants agricoles reconduisent le blocage de la M35 pour 24 heures à partir du mardi 30 janvier à 15h.
« Le Premier ministre ne semble pas avoir pris la mesure du mal qui ronge le monde agricole et viticole et de l’impérieux besoin de revoir profondément les règles qui régissent notre métier. »
Dans un communiqué publié le dimanche 28 janvier, trois syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA 67, Jeunes Agriculteurs 67 et l’Association des viticulteurs d’Alsace) appellent à un nouveau blocage de la M35 à Strasbourg, dans l’après-midi et la nuit du mardi 30 janvier.
Tout en reconnaissant « quelques annonces qui vont dans le bon sens », les trois syndicats déplorent une réaction insuffisante de la part du gouvernement : « Sur les prix, sur les charges, sur les normes le compte n’y est pas. Pire le Premier ministre n’a même pas abordé certains sujets fondamentaux : installation, transmission, surtransposition française, retraites… »
Mercredi, plus de 400 tracteurs avaient convergé des exploitations du Bas-Rhin et avaient bloqué l’ensemble du trafic sur une portion de la M35 à Strasbourg pendant près de 24 heures.
Les agriculteurs de la Confédération paysanne prévoient un rassemblement, sans blocage, à Sélestat mardi 30 janvier. Ces agriculteurs se déclarent solidaires de leurs collègues de la FNSEA mais s’opposent au modèle productiviste prôné par le syndicat majoritaire.
Dans un communiqué, la Confédération paysanne d’Alsace affirme « sa pleine solidarité avec les mouvements d’agricultrices et d’agriculteurs en France » et « partage leur colère légitime » quant à la rémunération du travail paysan. En revanche, le syndicat d’agriculteurs progressistes, qui a recueilli 21% des voix des agriculteurs en Alsace en 2019, estime que cette situation découle de la « sacro-sainte compétitivité chère à l’agrobusiness et aux marchés mondialisés ».
La Confédération paysanne souhaite également « une simplification administrative car beaucoup de procédures et de normes sanitaires sont inadaptées à la réalité de nos fermes, et surtout de nos pratiques paysannes mais sans nier les enjeux de santé et de climat ou rogner encore davantage sur nos maigres droits sociaux » :
« Ce n’est pas, en demandant à pouvoir détruire des haies, en instrumentalisant le sujet des jachères, en éludant la question du partage équitable des terres et de l’eau, en négociant des avantages pour la production d’agrocarburants, que nous résoudrons en profondeur les problématiques de notre métier de paysan, producteur d’alimentation pour nos concitoyens et concitoyennes. »
Pour présenter au public « un autre monde paysan », la Confédération paysanne organise un rassemblement avec vaches et tracteurs mardi 30 janvier, de 16h à 21h, place de la Gare à Sélestat. Au programme : des discours sur la paysannerie libérée des coopératives industrielles et des marchés mondiaux, mais aussi des produits issus du terroir alsacien, de la bière, du pain, du fromage et une soupe à partir de légumes invendus. La Confédération paysanne a même prévu un bal folk, animé par le groupe Pied de Biche.
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Ce mois-ci, le Maillon accueille deux spectacles aux messages forts. Coproduction du Maillon, la pièce Cadela força – Chapitre I : La Mariée et Bonne nuit Cendrillon de la Brésilienne Carolina Bianchi a fait grande sensation au festival d’Avignon cet été. Elle traite du difficile sujet des violences sexuelles et des féminicides, en interrogeant notamment la persistance des non-dits, le silence collectif et l’invisibilisation des victimes. Déconseillée aux moins de 18 ans, cette pièce présentée du 31 janvier au 2 février aborde le sujet à partir du viol et de l’assassinat de l’artiste italienne Pippa Bacca, alors partie sur les routes de l’Europe en robe de mariée pour une performance qui prônait la paix. La metteuse en scène se nourrit également de nombreuses références littéraires et cinématographiques pour donner une dimension universelle à son propos. La pièce est en portugais brésilien, surtitré en français et en anglais.
Le deuxième spectacle accueilli par le Maillon du 7 au 9 février s’intitule Les Chercheurs, du collectif intergénérationnel La Fleur avec le danseur de coupé-décalé Ordinateur et la metteuse en scène berlinoise Monika Gintersdorfer. Cette performance lie le chant, la danse, le rythme pour raconter le parcours de jeunes danseurs célèbres en Afrique et venus partager leur art en Europe. Mais ils se heurtent rapidement au racisme, à une administration kafkaïenne et aux différences culturelles. Des témoignages qui rapportent également des moments d’espoir, d’entraide et d’humour.
Une île et une nuit au Molodoï
Le 4 février, le Molodoï accueille la projection d’Une île et une nuit, un film participatif réalisé par les habitants et usagers d’un lieu autogéré de Dijon, Le Quartier Libre des Lentillères. Des voyageurs et des pirates de tous horizons seront réunis sur l’écran pour échanger leurs souvenirs, leurs rêves et leurs combat. Les récits chantés et dansés racontent l’art de vivre des membres de cette communauté du Quartier Libre des Lentillères. Le lieu autogéré a été créé il y a treize ans, en réaction à un projet d’écocité en béton qui menace encore la zone. Des habitants se sont alors emparés de cet espace de huit hectares en friche pour le transformer en quartier autogéré comprenant un habitat collectif, du maraîchage, de l’autoconstruction et des événements festifs. Le film sera projeté à 16h30 et sera suivi par une discussion autour d’une soupe de lentilles.
Le festival Fanfarodoï au Molodoï
« Fanfarodoï est de retour pour enjailler ton mois de février », annoncent les organisateurs de ce détonnant festival de fanfares qui fait vibrer Strasbourg depuis 15 ans. Qu’elle soit professionnelle, étudiante, qu’elle joue du hip-hop, du funk ou des reprises, la fanfare peut prendre tellement de forme qu’on peut bien y dédier plusieurs jours. Organisé par l’association Pelpass, l’événement se déroule du 8 au 11 février, au Molodoï. À l’affiche, les Pompiers et leur mélange de jazz et de trans, le multiculturalisme de la Bande’a Joe ou encore l’électronique de LGMX.
Tout contes faits au Point d’eau
Un ogre végétarien, un chaperon rouge rebelle, un loup qui a peur du noir… Du jamais-vu, et même du jamais imaginé ? Trois comédiens de la Compagnie Dounya interpréteront ces personnages originaux pendant une petite heure. Du 9 au 13 février, le Point d’eau d’Ostwald accueillera leur pièce Tous contes faits qui renverse les contes traditionnels afin d’interroger les stéréotypes de genre, d’âge et d’apparence qui peuplent nos imaginaires depuis trop longtemps. À travers du théâtre, de la danse et de la musique, la compagnie propose aux spectateurs de réinventer le merveilleux avec des notions d’égalité, de consentement et de respect.
La Compagnie Dounya a été fondée par Claudine Pissenem, ethnologue de profession tombée amoureuse des cultures africaines et de leurs danses en 1991, et par Issouf Coulibaly, membre d’une caste de poètes et de musiciens du Burkina Faso. Ensemble, ils proposent des spectacles tout ou jeune public et ont également développé une école de danses et de percussions africaines.
À la tâche à venir (celle d’enterrer le monde) à La Pokop
« Il faut qu’on parle de comment on finit un monde. C’est quoi les micro-effondrements ? Est-ce que finalement on finit pas chaque jour un peu le monde ? », interroge la compagnie Conférence pour les arbres. Mardi 13 février, à 15h et à 18h, la troupe présentera une étape de création de sa pièce A la tâche à venir (celle d’enterrer le monde) dans la salle de La Pokop. Constituée en trois tableaux contenant chacun un dialogue, la pièce se déroule dans une forêt, à la nuit tombée. Les personnages s’y rencontrent pour échanger au sujet de l’effondrement, du deuil et de la reconstruction du monde.
La Pokop est une salle de spectacle née d’une collaboration entre le Crous et l’Unistra. En plus de proposer des spectacles pour le grand public, elle accueille des résidences d’étudiants ou de jeunes troupes. La compagnie Conférence pour les arbres y a travaillé pendant la saison 2022-2023.
Le documentaire Rwanda : le silence des mots à Malraux
Le documentaire Rwanda : le silence des mots, réalisé par le chanteur et écrivain Gaël Faye ainsi que le journaliste et réalisateur Michael Sztanke sera projeté le mardi 20 février à la médiathèque Malraux. Gaël Faye est né au Burundi, d’une mère rwandaise qui s’y était réfugiée après les premières persécutions menées contre les Tutsis au Rwanda, et d’un père français. Alors que la guerre civile a commencé au Burundi et après le début du génocide des Tutsis au Rwanda, Gaël Faye doit quitter son pays natal pour la France. À travers ses chansons, puis un livre ensuite adapté au cinéma, Petit Pays, l’artiste témoigne pour ne pas laisser cette période de l’histoire sombrer dans l’oubli.
Poursuivant ce travail de mémoire, Gaël Faye a coréalisé le documentaire « Rwanda : le silence des mots ». Il s’articule autour des témoignages de trois femmes rwandaises, rescapées du génocide. Elles racontent qu’en 1994, après avoir échappé aux massacres, elles ont été conduites dans des camps de réfugiés tenus par des militaires français, où elles pensaient être enfin en sécurité. Mais l’horreur y continue. Les trois témoins racontent y avoir été violées. « Ce film n’est pas une enquête, mais une réflexion sur l’indicible et le pouvoir des mots, sur le poids du silence », expliquent les auteurs. Une partie de l’équipe du film sera présente à la projection.
Frédéric Tryniszewski, président de SOS Médecins Mulhouse, annonce que son antenne va revoir son organisation courant 2024, face à une trop forte demande. L’association s’apprête à limiter les visites à domicile aux personnes en incapacité de se déplacer.
« Quasiment tous les jours, il y a des moments où nous ne pouvons pas répondre à toutes les personnes qui appellent car il y en a trop en simultané. Elles doivent appeler plusieurs fois pour pouvoir parler à quelqu’un. » Frédéric Tryniszewski, président de SOS Médecins Mulhouse, constate une forte augmentation de la demande « depuis environ deux ans » :
« On va être contraint de changer d’organisation courant 2024 pour pouvoir répondre à plus de patients. Au standard, les assistants de régulation auront un protocole précis pour organiser la prise en charge. La plupart des personnes seront redirigées vers notre cabinet de consultation.
Les visites à domiciles seront décidées uniquement lorsqu’elles seront nécessaires, pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, comme les handicapés physiques, les personnes âgées… Tout le temps qu’on passe en voiture n’est pas du temps où l’on soigne. En une heure, un médecin qui se rend à domicile peut faire 1,5 à 2 visites. Il peut faire 4 à 5 consultations en cabinet dans le même laps de temps. On doit optimiser. »
Un fonctionnement similaire est déjà en place à Strasbourg, où les patients qui peuvent se déplacer sont invités à se rendre en consultation dans des cabinets de SOS Médecins.
Combler le manque de médecins généralistes
Dans une enquête publiée en juillet 2022, Rue89 Strasbourg mettait en évidence qu’une part de plus en plus importante de la population mulhousienne n’avait pas de médecin traitant, et qu’il était très difficile d’obtenir un rendez-vous chez un généraliste dans cette ville du sud de l’Alsace. « La démographie est telle que les gens qui n’ont pas de possibilité de consulter par le système habituel n’ont d’autre choix que de venir vers nous », explique Frédéric Tryniszewski :
« C’est devenu compliqué depuis 2022. Le problème, c’est que la saturation empêche de savoir quel est le besoin. On voit par exemple des patients qui souffrent d’une gastro et qui doivent attendre un rendez-vous pendant dix jours, donc elles nous appellent. Mais leur état ne justifie pas pour autant le déplacement d’un médecin. Donc dans ces situations, on demandera aux personnes de venir dans notre local. C’est une nouvelle stratégie pour répondre à plus de personnes. »
Les patients en capacité de se déplacer seront donc invités à se rendre à la clinique du diaconat Roosevelt. SOS Médecins Mulhouse, qui compte 15 médecins titulaires et une dizaine de collaborateurs réguliers – soit une vingtaine d’équivalents temps plein, continuera à couvrir toute l’agglomération de Mulhouse (M2A), sans distinction de quartiers.
Au cours de la semaine du 22 janvier 2024, le syndicat FSU-SNUipp 67 a répertorié les absences d’enseignants, d’AESH et d’Atsem dans le Bas-Rhin. Une action « coup de poing » qui recense 637 absences non-remplacées dans le département.
438. C’est le nombre d’enseignants du premier degré (maternelle et primaire) qui n’ont pas été remplacés dans le Bas-Rhin au cours de la semaine du 22 au 26 janvier 2024. Pour obtenir ce chiffre, le syndicat FSU-SNUipp 67 a créé un formulaire et incité les enseignants à remonter systématiquement les absences non-remplacées dans le département.
« Au rectorat, ils savent lorsqu’un enseignant est absent. Mais on ne nous transmet pas les chiffres », explique Agathe Konieczka, cosecrétaire académique du syndicat Snuipp-FSU. Les données récoltées permettront à l’organisation syndicale de demander plus de postes de remplaçants lors du comité social d’administration pour la carte scolaire, le 13 février 2024. « On nous a prévenu que 40 postes seront supprimés en Alsace pour la rentrée 2024, dont 10 dans le Bas-Rhin », poursuit la syndicaliste.
Un chiffre « a minima »
« C’est un chiffre a minima », assène Pierre Friedelmeyer, le délégué syndical qui a mis en place l’outil de recensement. Une carte interactive a été créée et permet de consulter les établissements les plus touchés par le manque de remplaçant. Pendant les cinq jours de la semaine scolaire, le syndicat a étudié les formulaires, trié les doublons et estimé à 637 le nombre d’enseignants, Atsem ou AESH non remplacés entre le 22 et le 26 janvier 2024 inclus.
En tout, le Bas-Rhin compte 733 écoles, 6 035 enseignantes et enseignants, et 414 titulaires remplaçants – selon les chiffres de l’académie de 2021. Mais comme le pointe le syndicaliste Pierre Friedelmeyer, « 129 enseignants non remplacés, ça signifie autant de classes qui se retrouvent sans personne devant elles et autant de solutions à trouver pour les élèves ».
Les chiffres du tableau ne sont pas exhaustifs. Le syndicat n’a aucun moyen de s’assurer que toutes les absences non-remplacées ont bien été signalées. Les données collectées montrent cependant que 32% des absences non-remplacées sont signalées dans des établissements REP ou REP+, alors que ceux-ci ne constituent que 8,7% des établissements du départementaux.
« Ce sont des circonscriptions où les parents sont moins revendicatifs, où ils font moins remonter les absences. Dans les établissements REP ou REP+, on constate que les remplacements sont moins assurés. »
Pierre Friedelmeyer, membre du syndicat FSU-SNUipp 67
Des profs très peu absents
Cosecrétaire départementale du syndicat FSU-SNUipp 67, Florence Fogelgesang tient à préciser que les enseignants du premier degré sont très peu absents :
« Les collègues expriment un sentiment de culpabilité lorsqu’ils sont absents, même s’ils sont malades. Ils savent très bien que s’ils ne viennent pas, cela signifie que leurs élèves seront répartis entre les autres classes et que cela nuira à la qualité d’enseignement. »
La syndicaliste déplore aussi que les femmes, sur-représentées dans les effectifs des enseignants du premier degré, sont particulièrement impactées par la problématique du non remplacement. « Elles savent que leur congé maternité risque d’impacter leurs collègues, tout comme les congés enfants malade, poursuit Florence Fogelgesang, certaines réfléchissent avant de faire des enfants. On les culpabilise d’avoir un projet de bébé, ça me rend dingue. »
L’école « mise en péril » par les conditions de travail
Ces chiffres n’étonnent pas les syndicalistes, assure Jonathan Welschinger : « Nous sommes au contact des collègues. Ces données correspondent à ce que nous constatons sur le terrain. » Il fait référence à une note de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du 23 janvier 2024 :
« Certes, les enseignants du premier degré se sentent utiles. Mais le sentiment de valorisation est noté à 2,5/10, 3/10 pour les perspectives et 7,2/10 pour l’épuisement au travail. Ces conditions de travail mettent en péril l’école publique. »
Une journée de grève intersyndicale est annoncée pour le jeudi 1er février 2024. Contacté pour obtenir ses chiffres, l’Académie de Strasbourg a bien accusé réception de la demande de Rue89 Strasbourg mais n’a pas pu y répondre avant la rédaction de cet article.