Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

En meeting à Strasbourg, Manon Aubry dénonce « la troïka Macron-Glucksmann-Bellamy »

En meeting à Strasbourg, Manon Aubry dénonce « la troïka Macron-Glucksmann-Bellamy »

Pour la dernière session plénière ce mardi 23 avril, la France insoumise a opportunément tenu un meeting à Strasbourg. Devant une salle comble, les eurodéputés et candidats ont présenté un bilan de leur mandat et les combats à venir, allant du prix de l’électricité à la paix en Palestine.
Après une semaine de campagne chaotique, le passage à Strasbourg ressemble à une accalmie. En quelques jours, La France Insoumise a connu l’annulation par la préfecture de sa conférence sur la Palestine à Lille, puis la convocation pour « apologie du terrorisme » de sa candidate Rima Hassan (7ème position) et de la présidente du groupe à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot. En comparaison, le meeting que tenait le mouvement, ce mardi 23 avril, semblait presque tranquille.

Lisez la suite pour 1€ seulement

    Accédez à nos enquêtes et révélations exclusives Soutenez une rédaction locale qui appartient à ses journalistes Maintenez une vigie citoyenne sur les pouvoirs locaux

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

Des quartiers à l’opéra, coulisses d’un spectacle aux 1 000 voix

Des quartiers à l’opéra, coulisses d’un spectacle aux 1 000 voix
Luciano Bibiloni dirige des jeunes choristes lors d’une répétition le 13 avril au Maillon

Les 8 et 9 juin, 700 choristes et musiciens, amateurs et professionnels, se produiront ensemble sur la scène du Palais de la musique et des congrès. Plongée dans les coulisses de la huitième saison d’un opéra hors norme.

D’abord, on se demande comment ça va pouvoir fonctionner ce concert… Face à face dans les gradins et dans la salle du théâtre du Maillon, il y a des élèves. Du CE1 au collège, certains sont forcément excités. D’autres . . .

Lisez la suite pour 1€ seulement

    Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :
,

De Gaza à Strasbourg : le combat d’Isabelle pour faire venir son amie Dalia

De Gaza à Strasbourg : le combat d’Isabelle pour faire venir son amie Dalia

Isabelle est à Strasbourg. Dalia était à Gaza. Elle a pu fuir en Égypte après le bombardement par l’armée israélienne de son atelier et de sa maison. Depuis quatre mois, les amies tentent de se retrouver.
Isabelle et Dalia se sont rencontrées grâce à l’art. Aujourd’hui, la guerre les sépare. C’est pour monter une exposition que l’artiste strasbourgeoise a contacté sa consœur palestinienne en 2019. « J’organisais des résidences avec des peintres. Le travail de Dalia m’avait particulièrement plu. Je voulais l . . .

Lisez la suite pour 1€ seulement

    Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

En Alsace, les chasseurs à la rescousse des agriculteurs pour tuer corneilles et corbeaux

En Alsace, les chasseurs à la rescousse des agriculteurs pour tuer corneilles et corbeaux
En Alsace, les corneilles noires ont du soucis à se faire. Dans plusieurs communes, les chasseurs sont désormais autorisés à les abattre.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous

Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Abonnez-vous
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

Capitale mondiale du livre : des lectures, rencontres et marches littéraires du 23 au 28 avril

Capitale mondiale du livre : des lectures, rencontres et marches littéraires du 23 au 28 avril
Les bons vieux livres imprimés n’ont pas encore disparus des lycées 4.0…

Pour honorer sa place de capitale mondiale du livvre 2024, Strasbourg organise des lectures publiques dans toute la ville du 23 ou 28 avril.

Désignée capitale mondiale du livre 2024 par l’Unesco, Strasbourg organise du 23 au 28 avril une myriade d’événements publics et gratuits pour célébrer la lecture sous toutes ses formes. Intitulée la « Grande lecture », la semaine s’annonce festive et pleine de diversité.

Lectures autour de la Cathédrale

De grands noms de la littérature viendront notamment mardi 23 avril place du Château, devant la Cathédrale, lire en public certaines œuvres. Dès 18h30, Camille Lellouche, Krikor Beledian, Rachida Brakni, Boualem Sansal, Florence Aubenas, Olivier Guez, Lidia Jorge, Andrei Kourkov, Kamel Daoud, Dany Laferrière, Velibor Colic et Alberto Mangue inaugureront la Grande lecture, accompagnés par des musiciens et musiciennes. L’évènement est public et gratuit, accessibles à toutes et tous.

Le même jour à 20 heures, à la Cathédrale Notre-Dame, Souad Massi et Nina Bouraoui également accompagnées de musiciens mettront en mots leurs luttes et leur amour. Là aussi, l’entrée est libre et gratuite.

Le programme détaillé de la journée du 23 avril est disponible sur une page web dédiée.

Librairies indépendantes

Au-delà de l’objet du livre, des rencontres sont organisées autour des librairies. À partir du 25 avril commencera le printemps de la librairie indépendante. Pour certaines en difficultés financières (voir notre article), cette célébration sera l’occasion d’aller à leur rencontre pour des lectures publiques pendant cinq jours. Comme le 25 avril au Quai des Brumes à 19 heures, pour écouter une série de contes Québécois.

Parmi les événements ayant retenu notre attention, on note la rencontre avec le traducteur Antonio Werli à la librairie Totem, vendredi 3 mai à 17 heures. Ou encore celle de l’autrice strasbourgeoise Lou Dimay, jeudi 2 mai à la librairie Gutenberg, à 18h30.

Le samedi 27 mai, 14 événements sont à parcourir pour découvrir les librairies Chapitre 8, la Bouquinette, Ça va buller, l’Oiseau rare ou encore Lignes de Fuite. L’occasion de s’inviter dans les rayons éclectiques de ces endroits encore méconnus, à la rencontre de celles et ceux qui proposent de découvrir un livre un peu plus intime.

Le programme complet est à retrouver sur la page dédiée.

Lire et marcher

Enfin, les 26 et 27 avril, quatre balades littéraires sont organisées. Sur des durées de quatre heures, des artistes emmèneront leur public à la rencontre de lieux et d’histoires déambulatoires. Noter qu’il n’est pas obligatoire de rester tout du long – les balades se rejoignent en cours de route et se quittent à tout moment.

Le vendredi, la première partira à 8h30 de la villa Oppenheimer, à côté du jardin de l’Orangerie. C’est la maison de l’ambassadeur français au Conseil de l’Europe, Pap Ndiaye, qui accueillera les baladeurs. Passant par le Palais universitaire et s’achevant à la Collectivité européenne d’Alsace vers 13h, cette balade sera centrée sur l’Europe et l’international. Le même jour à 14h, une balade plus musicale commencera place Gutenberg à 14h.

Le samedi 27, c’est à vélo que se tiendra la marche du matin, en partance du marché de Neudorf à 9h et s’en allant vers la Cathédrale, pour un itinéraire ponctué de pauses dans des lieux emblématiques de Strasbourg – de la Grande Mosquée au Conseil de l’Europe. Enfin, la balade de l’après-midi parcourra les lieux emblématiques du centre-ville à partir de la place de la République – le départ est prévu à 14h, à pied.

Comme le reste des événements, ces marches littéraires seront entourées d’une série de rencontres, les 26 et 27 avril, recensées sur cette page web.

« En droit français, la liberté religieuse est le principe, les restrictions sont l’exception »

« En droit français, la liberté religieuse est le principe, les restrictions sont l’exception »
Portrait de Lauren Bakir, ingénieure et chercheuse au CNRS, dans un espace de convivialité de la Maison inter-universitaire des sciences de l’Homme Alsace (MISHA), le 18 avril 2024.

Lisez la suite pour 1€ seulement

    Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :
,

Le combat pour la libération de Julian Assange aux cinémas Stars mercredi 24 avril

Le combat pour la libération de Julian Assange aux cinémas Stars mercredi 24 avril

Le cinéma Star Saint-Exupéry projette le documentaire Ithaka sur le combat pour la libération Julian Assange mercredi 24 avril. La projection sera suivie d’un débat avec le rédacteur en chef de Wikileaks et la femme du lanceur d’alerte australien.

Julian Assange s’est récemment rappelé à nos mémoires. Début 2024, le lanceur d’alerte australien retrouvait une couverture médiatique à la faveur d’une nouvelle audience devant la justice britannique. La Haute Cour britannique a examiné les 24 et 25 février une ultime demande d’appel concernant l’extradition aux Etats-Unis de l’informaticien et fondateur du site Wikileaks. En 2010, la plateforme a publié près de 700 000 document classifiés sur les actions militaires et diplomatiques américaines au Moyen-Orient. Parmi ces fichiers publiés, une vidéo a provoqué un scandale mondial. Elle montre un hélicoptère abattre en Irak 18 civils ne représentant aucun danger, dont deux journalistes de l’agence Reuters.

Une décision cruciale à venir

Depuis ces révélations, Julian Assange fait l’objet d’une incessante traque de la part des autorités américaines. Il a d’abord passé sept ans réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres, une épreuve rapportée par le documentaire « Hacking Justice ». Puis la police britannique a interpellé le hackeur australien en 2019. Poursuivi pour viol – des accusations qu’il réfute – Julian Assange a été incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Faute de preuve, la procédure pour viol a été classée.

Mais les poursuites en lien avec l’activité de Wikileaks continuent. Le mardi 26 mars, la justice britannique a finalement accordé un nouveau sursis à Julian Assange. Les juges de la Haute Cour statueront le 20 mai après avoir exigé des garanties des autorités américaines. Ces dernières doivent notamment apporter la garantie que la peine de mort ne sera pas prononcée contre l’informaticien. Aux Etats-Unis, Julian Assange est poursuivi sur la base de l’Espionage Act. Ce texte sur la divulgation d’informations classifié n’a jamais été utilisé contre des journalistes. Julian Assange risque jusqu’à 175 ans de prison.

Une projection-débat contre l’oubli

Aller voir Ithaka au cinéma Star-Saint-Exupéry mercredi, c’est contribuer à la lutte contre l’oubli d’un symbole de la liberté d’expression et d’informer. Le documentaire de Ben Lawrence donne un aperçu intime du combat pour la libération de Julian Assange. Le long-métrage suit notamment le père du journaliste australien qui résume son engagement et le documentaire en ces termes : « L’histoire, c’est que j’essaie, modestement, de sortir Julian de la merde. »

A l’issue de la projection, le rédacteur en chef de Wikileaks Kristinn Hrafnsson et Stella Assange seront présents pour répondre aux questions du public dans un échange animé par Rue89 Strasbourg.

Contre le sexisme dans les champs, les paysannes s’organisent en collectif

Contre le sexisme dans les champs, les paysannes s’organisent en collectif
Photo : Adrien Labit / Rue89 Strasbourg

Lisez la suite pour 1€ seulement

    Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :
,

Inédit à Strasbourg, sept jours par et pour les lesbiennes

Inédit à Strasbourg, sept jours par et pour les lesbiennes

Du 22 au 28 avril 2024, la semaine de la visibilité lesbienne animera Strasbourg autour d’évènements festifs et revendicatifs pour se réapproprier la rue, la fête et l’espace public.

C’est une première à Strasbourg : du 22 au 28 avril, l’association Juin 69 coordonne la semaine de la visibilité lesbienne, autour de la journée du même nom, le 26 avril.

Pensée par et pour les lesbiennes, la semaine propose des événements revendicatifs et festifs, pour certains en non-mixité. Un choix politique pour permettre aux lesbiennes de se réapproprier la rue, la fête et l’espace public. « Il n’y a pas de thématique plus précise : la visibilité en elle-même est un enjeu de taille, pour les lesbiennes », explique Marie Furlan, fondatrice et présidente de Juin 69.

« Prendre la rue, juste une fois dans l’année »

Samedi 27 avril, SOS Homophobie Alsace et Juin 69 organisent également la marche de la visibilité lesbienne, en non-mixité. « En 2023 c’était la première marche lesbienne, on appréhendait de voir comment on serait perçues car quand on exclut une partie de la population, on s’expose aux critiques, ou à pire », se souvient Marie. Pendant deux heures, des personnes qui s’identifient comme femmes ont pu défiler dans la rue en scandant des slogans féministes, sans homme dans le cortège.

« On a eu quelques petites altercations mais globalement, vu que les hommes ne sont pas concernés, beaucoup d’entre eux comprennent que ce n’est pas leur place », raconte Marie. « On explique toujours, mais ceux qui ne comprennent vraiment pas, on ne se bat pas pour eux », précise la militante :

« On prend la rue, deux heures, une fois par an, alors que c’est un espace très genré et masculin le reste du temps. On marche ensemble, entre personnes qui vivent les mêmes discriminations et les mêmes combats. On va dans la même direction toutes ensemble. C’est très fort. »

Se rendre visible et « être ensemble »

« Ces moments font du bien, on le sait car on nous le dit », poursuit la fondatrice de Juin 69. D’une édition à l’autre, la journée de la visibilité lesbienne s’est transformée en une semaine complète, signe que les associations et les personnes concernées sont en demande de ce type de rendez-vous. Tout comme le FémiGouin’Fest, festival du film lesbien qui étoffe chaque année sa programmation.

Un succès qui s’explique en partie par la diversité qu’englobe le terme « lesbienne » :

« Beaucoup de personnes peuvent être concernées par le mot lesbienne et par tout le spectre qu’il implique. On veut inclure toutes celles et ceux qui se retrouvent dans le terme, pas juste les meufs cisgenres : les personnes trans, asexuelles, bi ou pan par exemple, qui sont aussi très discriminées et qui ont leur place dans la communauté. »

Une communauté revendicative dans la rue, notamment vis-à-vis de la procréation médicalement assistée par exemple à laquelle les lesbiennes n’ont droit que si elles sont des femmes cisgenres. « Les personnes trans sont exclues de ce droit, c’est un des combats qu’il nous faut encore mener », illustre Marie.

Une communauté festive et joyeuse aussi, dans la rue et au-delà, qui compte bien créer les espaces dont elle manque le reste de l’année à Strasbourg. Le 27 avril au soir par exemple, avec une soirée une fois encore en non-mixité choisie, au So Crazy (quartier de l’Esplanade) dès 21h30.

Des dizaines de personnes expulsées des camps de la Meinau et du Heyritz

Des dizaines de personnes expulsées des camps de la Meinau et du Heyritz

Après plusieurs semaines d’existence, le camp de migrants dans le parc du Krimmeri, en face du stade de la Meinau, a été évacué par les services de l’État, vendredi 19 avril au matin. Des personnes vivant sous des tentes au parc du Heyritz ont également été évacuées.

Il fait cinq degrés et il pleut à Strasbourg, vendredi 19 avril au matin. Depuis que le soleil est levé, associations et habitants du camp du parc du Krimmeri à la Meinau se préparent : le bruit court selon lequel le démantèlement est prévu le jour même. Et en effet vers 9 heures, un important dispositif policier est arrivé sur place.

Plus de 70 personnes, dont des enfants

Les services de la Ville de Strasbourg ont aussi fait le déplacement et sont arrivés avant la police. « Nous sommes là pour s’assurer que les personnes comprennent bien ce qui se passe », souligne Floriane Varieras, adjointe à la maire en charge des solidarités. Selon elle, l’évacuation a été rapide, « moins de vingt minutes », car les personnes étaient prêtes. Elles ont été déplacées vers le centre sportif sud, proche de la piscine de la Kibitzenau.

Cette évacuation fait suite à une décision du juge administratif rendue le 3 avril 2024, qui autorise le démantèlement du camp. Sur place mi-avril, le Secours Populaire dénombrait 73 personnes dont 28 enfants (voir notre reportage).

« Les enfants ont été stressés et impressionnés par l’important dispositif policier », souligne Sabine Carriou, présidente de l’association Les Petites Roues. Plus d’une quinzaine de fourgons de CRS étaient dépêchés sur place, en plus de deux camions de sapeurs-pompiers plongeurs.

Expulsion camp Krimmeri

Le ballet des solutions bancales

Vers 10 heures, trois petites camionnettes et un bus, remplis de familles, sont partis du camp. Comme à chaque fois, les services de l’État vont se charger d’orienter les personnes vers un hébergement temporaire, en fonction de leur situation administrative.

Parmi les plus de 70 personnes, « une dizaine de familles originaires de Syrie et d’Afghanistan attendaient avec impatience le démantèlement », poursuit la présidente de l’association. Si ces personnes ont des demandes d’asile en cours d’examen, elles devraient disposer de solutions d’hébergement à Strasbourg ou dans le département.

« Les personnes déboutées du droit d’asile se verront certainement proposer une place dans le centre d’aide pour le retour de Bouxwiller », soupire Sabine (voir notre reportage). Dans une telle situation, si une famille refuse l’hébergement qui lui est proposé et quelle que soit la raison de ce refus, elle n’a d’autre choix que de retourner à la rue.

À l’issue de l’évacuation du camp, les policiers se sont rendus au parc du Heyritz où une vingtaine de personnes étaient aussi installées dans des tentes. Dans un communiqué, la préfecture précise que l’opération a commencé à 11 heures dans ce camp, avec des interprètes et des agents de l’Agence régionale de santé.

Dans un communiqué envoyé à 21h28, la préfecture du Bas-Rhin précise qu’en tout, 108 personnes ont été « orientées vers des hébergements répartis dans le Grand Est », « cinq demandeurs d’asile orientés vers des hébergements dédiés » et « huit personnes n’ont pas souhaité être prises en charge ».

Un débat public jeudi 25 avril sur les blocages contre la pratique du vélo

Un débat public jeudi 25 avril sur les blocages contre la pratique du vélo
Par le passé, les pistes cyclables ont bien souvent été pensées après les autres aménagements de voirie.

Plusieurs actrices des mobilités et des transports strasbourgeoises débattront et répondront aux questions du public sur la pratique du vélo en ville. Stein Van Oosteren, militant de la cause, sera présent.

L’association Peps 21, qui se présente comme « un groupe de pensée » autour de la transition écologique et citoyenne, organise une table-ronde pour discuter des blocages contre l’utilisation du vélo comme mode de déplacement principal, jeudi 25 avril à 19h dans l’ancienne manufacture des tabacs. À cette fin, l’association a invité Stein Van Oosteren, diplomate néerlandais installé à Paris et auteur de deux livres et deux documentaires sur la pratique du vélo.

D’autres intervenantes strasbourgeoises seront présentes à cette soirée dont :

    Sophie Dupressoir, conseillère municipale déléguée (Génération.s) de Strasbourg, Damien Ehling, responsable de la politique vélo au Crédit Mutuel. Claire Heidsiek, directrice des nouvelles mobilités à la Région Grand Est, Camille Janton, présidente de Strasbourg Mobilités,

Strasbourg s’enorgueillit régulièrement de sa note au barème des villes cyclables (B en 2021) de la Fédération des usagers de la bicyclette. « Aux Pays-Bas, trois quarts des enfants vont à l’école tout seuls tandis qu’en France, trois quarts des enfants sont emmenés à l’école en voiture », note le communiqué de Peps 21.

L’objectif de cette soirée sera donc d’essayer de comprendre pourquoi une telle différence persiste, faisant de Strasbourg une ville en retard sur l’usage du vélo par rapport aux autres villes d’Europe du nord. L’association Peps 21 espère que des personnes « réfractaires ou hésitantes à la pratique du vélo en ville » seront présentes, notamment pour évoquer leurs freins ou leurs obstacles.

46 millions d’euros pour rouvrir un canal alsacien aux bateaux de plaisance

46 millions d’euros pour rouvrir un canal alsacien aux bateaux de plaisance
Un investissement public massif destiné aux pratiquants de la navigation sur les canaux.

Soutenez un média qui enquête sur les atteintes à l’environnement

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Engagée contre les atteintes à l’environnement, la rédaction suit de près les enjeux écologiques et enquête sur les alertes qui lui sont transmises, les suspicions de pollutions, les artificialisations masquées, la qualité de l’air et de l’eau… Sans Rue89 Strasbourg, des projets comme un stade de biathlon dans les Vosges, ou une route sur la colline de Lorentzen seraient bien moins connus des Alsaciens.

Thibault Vetter suit les collectifs militants et associations qui se mobilisent partout dans la région face aux projets écocides comme les entrepôts d’Amazon par exemple. Un travail de l’ombre, qui nécessite beaucoup de contacts et le décorticage de nombreuses alertes.

Pour poursuivre ce travail, unique en Alsace, nous avons besoin d’une petite contribution de votre part. Chaque abonnement compte. Toutes ces recettes servent directement à financer un journalisme engagé et documenté sur l’environnement à Strasbourg et en Alsace.

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

En Alsace centrale, des écologistes déplorent l’artificialisation d’un refuge de la biodiversité

En Alsace centrale, des écologistes déplorent l’artificialisation d’un refuge de la biodiversité
Après des décennies sans passage de bateau, les plantes se sont imposées.

Depuis les années 60, le canal du Rhône au Rhin est fermé à la navigation entre Friesenheim et Artzenheim. Une nature foisonnante s’est installée sur cette voie d’eau abandonnée, mais elle risque d’être ébranlée par la remise en navigation du tronçon.
Une oasis s’étend le long du canal du Rhône au Rhin, cernée par les champs de maïs qui dominent les environs. Un après-midi d’avril, deux membres d’Alsace Nature se dressent sur un pont passant au-dessus de l’eau, aux abords de Neunkirch. Ils désignent les branches qui se rejoignent, issues d’arbres de part et d’autre du goulot. Sur 24 kilomètres, entre Friesenheim et Artzenheim, la voie navigable est abandonnée depuis les années 60.
Le pull posé sur les épaules et la tête bien protégée par une casquette à l’effigie d’un marchand de bagels new yorkais, Francis Guth déplore « qu’un endroit aussi sauvage risque d’être détérioré ». L’ancien médecin généraliste de Sundhoffen fait référence au projet de remise en navigation du canal porté par la Région Grand Est (voir notre article dédié). Il a l’habitude, « comme tous les naturalistes du coin et les gens qui veulent s’aérer », de s’y rendre, pour rouler à vélo sur la piste cyclable bordant le fameux canal.

Soutenez un média qui enquête sur les atteintes à l’environnement

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Engagée contre les atteintes à l’environnement, la rédaction suit de près les enjeux écologiques et enquête sur les alertes qui lui sont transmises, les suspicions de pollutions, les artificialisations masquées, la qualité de l’air et de l’eau… Sans Rue89 Strasbourg, des projets comme un stade de biathlon dans les Vosges, ou une route sur la colline de Lorentzen seraient bien moins connus des Alsaciens.

Thibault Vetter suit les collectifs militants et associations qui se mobilisent partout dans la région face aux projets écocides comme les entrepôts d’Amazon par exemple. Un travail de l’ombre, qui nécessite beaucoup de contacts et le décorticage de nombreuses alertes.

Pour poursuivre ce travail, unique en Alsace, nous avons besoin d’une petite contribution de votre part. Chaque abonnement compte. Toutes ces recettes servent directement à financer un journalisme engagé et documenté sur l’environnement à Strasbourg et en Alsace.

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :
,

Deux enfants agressés au couteau à Souffelweyersheim

Deux enfants agressés au couteau à Souffelweyersheim
Le Peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie a été déployé à Souffelweyersheim.

Deux filles de 6 et 11 ans ont été blessées au couteau devant leur école à Souffelweyersheim, jeudi 18 avril vers 14h. Un individu suspecté d’être l’auteur de l’agression a été interpellé. Une collégienne a fait un malaise cardiaque dans un établissement voisin, où elle était confinée avec ses camarades.

Deux élèves de l’école élémentaire de Souffelweyersheim ont été blessées après une agression au couteau, au moment de revenir en classe vers 14h ce jeudi 18 avril. Les deux jeunes filles de 6 et 11 ans ont été hospitalisées « en urgence relative ». Elles ont pu quitter l’hôpital en fin d’après-midi, ne souffrant que de « blessures légères ».

Une personne suspectée d’être l’auteur de l’agression a été interpellée par les gendarmes peu après les faits, a indiqué la préfecture du Bas-Rhin. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été mise en place au sein de l’école concernée.

Une adolescente en classe de quatrième au collège des Sept Arpents, situé à quelques mètres, a fait un malaise cardiaque dans l’après midi, alors que son établissement était confiné au moment de l’intervention des forces de l’ordre. Elle a été emmenée aux urgences de l’hôpital de Hautepierre dans un état grave. Vendredi matin, le recteur de l’Académie de Strasbourg a annoncé dans les DNA que l’adolescente de 14 ans n’avait pas survécu.

Le compte-rendu réalisé en direct ci-dessous

C’est la fin de ce direct. Merci de nous avoir suivis.

À 19h52, le parquet de Strasbourg a communiqué les premiers éléments de son enquête relative à l’agression. Il écrit que peu avant 14 heures, à l’heure de l’entrée des élèves dans l’école Dannenberger, un homme s’en est pris « subitement » à une fillette de 11 ans, la blessant au cou.

Toujours selon l’institution, une personne de l’école a donné l’alerte immédiatement. L’homme se serait mis à courir et aurait blessé une autre fillette de sept ans, à la nuque, dans le square à proximité de l’école.

Interpellé par les gendarmes de Mundolsheim, l’homme né en 1994 a été placé en garde à vue. Il n’aurait pas de casier judiciaire mais des fragilités psychiatriques.

Les fillettes sont ressorties de l’hôpital « et présentent des blessures physiques légères », toujours selon le parquet.

Le collège des Sept Arpents, à côté de l’école élémentaire de Souffelweyersheim.Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg

Selon la préfecture du Bas-Rhin, une élève en classe de 4ème au collège des Sept Arpents, confinée avec ses camarades pendant l’intervention des forces de l’ordre suite à l’agression devant l’école Dannenberger, a fait un malaise cardiaque.

« Les équipes du collège lui ont prodigué les gestes de premiers secours et ont appelé le SAMU », précise l’institution : « L’élève a été transportée aux urgences de Hautepierre dans un état grave ».

Pierre Perrin, maire de Souffelweyersheim, face aux journalistes présents sur place. Photo : Thibault Vetter

Le maire de Souffelweyersheim, Pierre Perrin assure que l’école sera ouverte dès vendredi :

« Je pense que ça fera du bien aux élèves de revenir sur le site tout de suite. Je ne sais pas qui est cet individu ni ses motivations. Cette attaque est choquante. On n’imagine pas que ça peut avoir lieu dans sa commune. »

Audrey, mère d’un jeune garçon :

« J’ai appris ce qu’il s’est passé il y a dix minutes, je suis venue tout de suite. C’est d’autres mamans qui m’ont prévenue, pas l’établissement. Personne n’est à l’abri, c’est toujours choquant quand ce genre de chose arrive dans l’école de son enfant. Théo aimerait toujours rentrer seul à la maison, mais je vais l’accompagner ces prochains temps, et j’attendrai jusqu’à ce qu’il soit dans la cour avant de partir. »

Les parents doivent chercher leurs enfants après avoir été appelés… Le processus, sous escorte des gendarmes, prend un peu de temps.Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

La préfecture du Bas-Rhin confirme que les victimes sont bien deux fillettes de 6 et 11 ans. Elles ont été blessées devant l’école, au moment de l’accueil des enfants en début d’après midi. Elles sont à l’hôpital.

L’assaillant a été interpellé par des gendarmes peu après l’agression. Il est entendu à la gendarmerie de Souffelweyersheim.

Mehmet doit courir d’un établissement scolaire à l’autre :

« Mon fils au collège m’a envoyé un message parce que c’est la même chose là bas. Je ne sais même pas ce qu’il s’est passé exactement. Je suis content de retrouver ma fille. »

Selon les Dernières nouvelles d’Alsace, tous les établissements scolaires de la commune ont été confinés, suivant un protocole de l’Éducation nationale.

Les parents peuvent commencer à récupérer leurs enfants, en commençant par les classes de CP.

Un médecin sensibilise les parents sur le choc qu’ont vécu les enfants. Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

Il distribue un flyer pour les parents, avec un numéro pour prendre rendez-vous pour un soutien psychologique.

Karima, les larmes aux yeux :

« Mon enfant est dans l’école. Demain je ne l’emmène pas. Je verrai après les vacances. Je n’ai pas encore eu de nouvelles de mon fils mais normalement il n’a rien parce que l’école a juste prévenu les parents d’enfants blessés. On est plus tranquilles de laisser nos enfants à l’école. C’est étonnant que ça arrive ici, un petit village paisible. »

Sur place, un important attroupement s’est formé.Photo : Thibault Vetter / Rue89 Strasbourg / cc

À la Montagne Verte, un nouveau centre d’hébergement d’urgence doit ouvrir fin 2024

À la Montagne Verte, un nouveau centre d’hébergement d’urgence doit ouvrir fin 2024

Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous

Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Abonnez-vous
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :
,

Après 50 ans, le centre social Fritz Kiener va déménager et grandir

Après 50 ans, le centre social Fritz Kiener va déménager et grandir
L’hébergement d’urgence Fritz Kiener devrait déménager en 2027 ou 2028.

Géré par la Ville de Strasbourg dans le quartier de la Krutenau, le centre social Fritz Kiener va déménager. Après 50 ans dans la rue du même nom, il sera déplacé dans un autre bâtiment du quartier et sa capacité va légèrement augmenter.
Depuis 1974, l’édifice en briques oranges accueille des sans-abris, au cœur du quartier de la Krutenau, rue Fritz-Kiener. Il est géré par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Strasbourg. Les personnes dans le besoin peuvent y être logées après avoir appelé le 115 (numéro pour demander un hébergement d’urgence), ou en se présentant au centre administratif, place de l’Étoile.

Lisez la suite pour 1€ seulement

    Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89 Strasbourg. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :
,