C’était une des promesses de campagne de Jeanne Barseghian : la fermeture du zoo de l’Orangerie. Si celle-ci est bien effective depuis l’été 2022 et semble s’être déroulée dans des conditions optimales pour les animaux, l’ambitieux projet de mutation de cet espace tarde à décoller.
En mai 2023, un appel à projet est lancé pour trouver les futurs gestionnaires en vue de créer « un lieu familial de découverte et d’observation de la faune », selon la Ville. Un consortium d’associations l’emporte, emmené par SINE (Strasbourg initiation nature environnement), spécialiste de la nature en territoire péri-urbain et urbain et qui anime l’espace Bussière à la Roberstau. Avec eux : Alsace nature, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et Ethosph’R, une association qui étudie le comportement animal et l’éthique et offre une retraite à des animaux de laboratoire, ainsi que le GEPMA (groupement d’étude et de protection des mammifères d’Alsace). Le processus désigne également un autre lauréat : la Stiftung für Bären, fondation allemande qui accueille des loups, ours ou lynx, blessés, sauvés des zoos ou des cirques – et où ont été transférés Charlie et Catrina, deux lynx anciens pensionnaires de l’Orangerie.
C’est donc maintenant au consortium de prendre possession des lieux du zoo de l’Orangerie, composés de la partie avec les enclos désormais vides et de la partie où se trouvait la mini-ferme pédagogique.

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