Reportage sur place par Déborah Liss.
C’est la fin de l’opération de blocage d’Extinction Rébellion, et la fin de ce compte-rendu en direct. Merci de nous avoir suivi. Ce n’est pas la fin du dossier Stocamine cependant ! Rue89 Strasbourg a produit nombre d’articles sur ce centre de stockage de déchets ultimes, tous à retrouver ici.
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Une trentaine de gendarmes ont été déployés sur le site pour sécuriser les abords, dont deux à moto.
La militante d’Extinction Rébellion est finalement revenue assez vite après avoir été identifiée par les gendarmes.
Une militante d’Extinction Rébellion qui n’avait pas sur elle ses papiers a été emmenée par les gendarmes pour « des vérifications d’identité ».
Les militants d’Extinction Rébellion annoncent la fin de l’opération et leur dispersion. Ils commencent à démonter leurs blocages.
Ambiance assez calme sur le site de Stocamine, les militants d’Extinction Rébellion sont toujours accrochés aux grilles tandis que les gendarmes continuent de faire des relevés et d’instaurer un périmètre d’interdiction d’accès autour du site.
Jacques avait déjà tenté d’alerter sur Stocamine en montant sur la tour de l’Europe à Mulhouse. Il s’est joint spontanément à la mobilisation d’Extinction Rebellion.
Des gendarmes procèdent à une inspection du site pour « constater les dégradations » selon un officier présent sur les lieux. Les échanges se déroulent dans une ambiance cordiale.
La directrice des MDPA, Céline Schumpp, est sur place pour constater l’occupation. Elle déplore cette action dont elle ne comprend pas le sens, « d’autant que les travaux ont été suspendus par la justice », dit-elle.
Deux gendarmes sont postés à l’une des entrées de Stocamine et prennent des photos de l’opération et des militants sur place.
Alertés par la Société des mines de potasse d’Alsace (MDPA), des gendarmes sont venus constater l’opération de blocage. Ils sont repartis prendre les « instructions de la hiérarchie. »
L’objectif de l’opération était de bloquer les entrées de Stocamine, afin d’empêcher les travaux de pré-confinement définitif des déchets. La justice administrative ayant annulé l’arrêté autorisant ces travaux, les militants ont maintenu leur opération, afin de sensibiliser plus de personnes au problème de ces déchets polluants enfouis sous terre.
Au petit matin, une trentaine de militants écologistes d’Extinction Rébellion se sont installés devant les accès des puits de Stocamine.
Stocamine est une ancienne mine de potasse à Wittelsheim, entre Cernay et Mulhouse. Les galeries d’un des puits, le puits Joseph Else, ont été transformées en système de stockage des déchets ultimes à partir de 1991. Après un incendie en 2004 qui aura nécessité deux mois d’interventions pour être éteint, ce stockage a été jugé trop dangereux. Plus de 42 000 tonnes de déchets ont été entreposés entre 1999 et 2002. Se pose désormais la question de l’avenir de Stocamine : un déstockage complet mais délicat, la position des écologistes et des collectivités locales, ou un enfouissement définitif, la position du gouvernement, au risque de polluer la nappe phréatique d’Alsace d’autant que des doutes se posent quant à la nature exacte des déchets entreposés.
Gouvernement et la société des mines de potasse d’un côté, et collectivités locales et écologistes de l’autre côté, s’affrontent depuis plus de deux ans devant la justice administrative pour que soit décidé l’avenir de ces déchets. Mercredi 25 mai, la justice administrative a annulé l’autorisation des travaux précédent l’enfouissement définitif.
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