L’exception française du cumul des mandats exécutifs de parlementaires a pris fin en 2017. Être député-maire, maire-sénateur ou aux commandes d’une région et d’un département est désormais interdit. Mais d’autres cumuls de fonctions locales et d’indemnités restent autorisés. Avec l’arrivée des écologistes au pouvoir à Strasbourg « les nouveaux cumulards » parmi les 99 conseillers de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS) sont désormais connus.
Premier constat, seuls deux adjoints de la maire Jeanne Barseghian (EELV) ont obtenu un poste de vice-président à ses côtés à l’Eurométropole de Strasbourg : il s’agit de Syamak Agha Babaei (1er adjoint) et de Suzanne Brolly (2e adjointe). Ils et elles étaient quatre dans cette situation lors du mandat précédent.
Sept autres élus strasbourgeois (Anne-Marie Jean, Alain Jund, Françoise Schaetzel, Caroline Zorn, Marie-Dominique Dreyssé, Pierre Roth et Christian Brassac) sont devenus vice-présidents de l’intercommunalité présidée par Pia Imbs. Parmi eux, six sur neuf sont à la retraite ou en disponibilité. Ce qui permet de se consacrer à plein temps à ce mandat, où les enjeux sont plus complexes à 33 communes qu’à l’échelle juste de la Ville. Comme tous les élus de la majorité, ils ont une « délégation » à la Ville (on parle de conseillers municipaux délégués) et donc des indemnités et responsabilités supplémentaires.
Lisez la suite pour 1€ seulement
- Jouez un rôle actif dans la préservation de la pluralité médiatique
- Plongez en illimité dans nos articles et enquêtes exclusives
- Participez librement à la discussion grâce aux « identités multiples »
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…