« Le manque de moyens dans l’éducation existait déjà. La pandémie a aggravé la situation », analyse Agathe Konieczka, co-secrétaire au Snuipp-FSU du Bas-Rhin. L’intersyndicale Unsa, FSU, FO, CFDT, CGT, Solidaires, appelle les personnels de l’Éducation nationale à la grève ce jeudi 13 janvier. 47% des enseignants devraient participer, d’après les données collectées par le syndicat FSU.
Des rassemblements à Sélestat, Haguenau et Strasbourg
Trois rassemblements sont prévus : à 10h, à Sélestat et Haguenau, devant les inspections de circonscription, et à 14h, à Strasbourg, devant l’inspection académique, au 65 avenue de la Forêt-Noire. Début janvier, en conférence de presse, les syndicats dénonçaient le manque de masques, de capteurs de CO2 et l’impossibilité d’appliquer le protocole sanitaire contre la pandémie de Covid-19. Dans un communiqué, le syndicat Force Ouvrière détaille :
« Nous n’en pouvons plus des ordres et des contrordres permanents, des personnels non remplacés, des pressions pour effectuer du télé-enseignement, de la charge de travail insupportable que le ministre fait subir aux directeurs… Nous constatons que le ministre se refuse de nous fournir les moyens de protection individuelle qui manquent toujours. »
« Nous demandons 1 000 postes d’enseignants supplémentaires »
Agathe Konieczka, de FSU, résume les revendications :
« Nous demandons tout le matériel nécessaire pour que les personnels de l’éducation puissent pratiquer en limitant les risques de contamination par la Covid (10 à 20% des enseignants sont absents pour maladie début janvier, ndlr).
Et nous exigeons le recrutement de 200 enseignants dans le Bas-Rhin, pour occuper les postes vacants et augmenter le nombre de remplaçants. Sinon, les classes doivent trop souvent fermer. À terme, nous demandons 1 000 postes supplémentaires, pour améliorer durablement la situation, relâcher la pression sur les professeurs en poste et diminuer les effectifs par classe. »
Chargement des commentaires…