André n’a rien vu venir. En se rendant sur la place Gisèle-Halimi devant le tribunal judiciaire, mardi 27 août, l’homme aux cheveux grisonnants s’était préparé à la confrontation, au choc, avec la maire de Strasbourg. Habitant tout proche, il est ulcéré par l’augmentation récente du tarif du stationnement : « Ce n’est plus une augmentation, c’est du racket ! J’aimerais des explications sur cette folie. » Dans la petite foule qui se forme, plusieurs personnes approuvent. Eux aussi profitent du « café avec la maire » que la municipalité organise dans chaque quartier, pour se faire entendre. « Je n’attendais rien d’elle quand elle a été élue, mais j’ai été désagréablement surpris quand même », fulmine André, prêt à en découdre.
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