Après l’Autriche, c’est au tour de l’Azerbaïdjan d’accéder à la présidence du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe. Pour cet événement, le président de l’Azerbaïdjan prononcera son discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg mardi 24 juin.
Mais cette situation apparaît paradoxale car le Conseil de l’Europe se décrit ainsi :
« Le Conseil de l’Europe est la principale organisation de défense des droits de l’homme du continent. (…) Tous les États membres du Conseil de l’Europe ont signé la Convention européenne des droits de l’homme, un traité visant à protéger les droits de l’homme, la démocratie et l’Etat de droit. »
Alors qu’en Azerbaïdjan, le paysage médiatique est muselé par les autorités, la presse libre peine à s’établir et les médias indépendants tentent de survivre face à un climat d’intimidation et de peur. Deux journalistes français de cash investigation (France2) se sont fait expulser du territoire par les forces de sécurité qui ont également saisi leurs interviews et leurs images. Le pays occupe la 160e place sur 180 du classement mondial 2014 de la liberté de la presse. Le Club de la presse de Strasbourg appelle à une mobilisation pour la liberté d’expression en Azerbaïdjan, devant le Conseil de l’Europe, au moment même où le président Ilham Aliyev prononcera son allocution.
Y aller
Mobilisation pour la liberté d’expression en Azebaïdjan, mardi 24 Juin de 11h30 à 12h30 sur le parvis du Conseil de l’Europe, avenue de l’Europe à Strasbourg.
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