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Mise en orbite groovy et sensuelle avec Adam Naas à l’Espace Django vendredi

Depuis 2016 et le choc de « Fading Away », Adam Naas hante les esprits des plus audiophiles. Sa voix, sa présence, son style, sa soul… Tout intrigue chez ce jeune artiste français. Rencontre à prévoir à l’Espace Django le vendredi 12 avril.

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Mise en orbite groovy et sensuelle avec Adam Naas à l’Espace Django vendredi

Il a ce petit quelque chose de Prince. Boucles brunes, allure androgyne, frêle silhouette et timidité qui s’efface sur scène, Adam Naas sort un court opus éponyme en 2016, puis un album complet en 2018 (The Love Album, Mercury). Il devient rapidement un nom marquant de cette nouvelle scène qui explose en France, cette jeunesse indépendante et tellement talentueuse que les majors se battent pour les attirer. Parce que la musique d’Adam Naas est effectivement digne des plus grands contrats.

Sa force première, c’est cette voix de velours, chaude mais puissante, aux graves profonds et aux aigus ensorcelants. Une voix parfaitement habillée par une bande son mi-soul, mi-pop, d’une richesse qui n’est pas sans rappeler les classiques des seventies, tout en gardant une simplicité très contemporaine. Synthés, guitare électrique et batterie jazzy persistent à installer une ambiance parfois vaporeuse, souvent lascive et toujours caressante. Qu’on se le dise, The Love Album porte parfaitement son nom.

Sensualité et groove au programme

Sur scène, le résultat est forcément grandiose. Lumières et fumée sont pensées pour plonger l’audience directement dans un autre univers. Hors du temps, hors de l’espace, il n’y a qu’à se laisser bercer, porter et onduler au rythme des variations du répertoire. De la lunaire « Shalalalove » à la gospel « Love Is Never To Blame » en passant par la très sexy « The Love », tout pousse à fermer les yeux et partir très haut.

Mais ce serait manquer le spectacle d’Adam Naas derrière son micro. Artiste à première vue timide, il se métamorphose dès que les lumières baissent et devient un personnage sensuel et charismatique dont il est difficile de décrocher le regard. Captivant.

L’Espace Django l’avait déjà accueilli en concert caché pour une poignée de chanceux au sein de la brasserie Trois Mâts du Neuhof, en novembre 2018. Il réitère l’invitation, cette fois-ci ouverte à tous dans leur salle. Une occasion à ne pas manquer, d’autant plus que la première partie sera assurée par le parfait duo français de trip-hop Dhamma.


#concerts

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