« Strasbourg, c’est le miracle européen fait ville. » Dans l’auditoire, on ne rougit même plus des éloges livrées par Valérie Hayer. En période d’élections européennes, l’exercice est trop commun. Quelques semaines avant elle, les autres têtes de listes insoumises, socialistes et écologistes étaient également venu courtiser à tour de rôle l’électorat alsacien. Comme eux, elle aura souligné à plusieurs reprises au cours de son meeting, ce samedi 18 mai, la place de Strasbourg, comme capitale européenne. Au cas où un Strasbourgeois dans la salle n’était pas encore au courant.
Dans l’une des salles presque comble du Palais de la musique et des Congrès, d’une capacité maximale de 300 places, la candidate aura réuni pour la soutenir un aréopage d’élus locaux et nationaux. Au premier rang à droite, se tiennent les députés Bruno Studer (Renaissance), Brigitte Klinkert (Renaissance) et Louise Morel (MoDem). Au centre, plus près de la tribune, des affichettes posées sur les sièges annoncent l’arrivée des guest-stars du meeting : le ministre de l’Économie Bruno Lemaire, l’ancien ministre des Transports Clément Beaune, et le ministre délégué chargé de l’Europe, Jean-Noël Barrot (MoDem).
En guise de maîtresse de cérémonie, l’eurodéputée Fabienne Keller (Renaissance) lance les applaudissements dans la salle, chauffe le public, et s’improvise traductrice en accueillant l’eurodéputée hongroise Katalin Cseh, membre du même groupe de libéraux au Parlement européen, Renew. En évoquant le recul des libertés publiques dans son pays, l’élue met en garde : « La démocratie est fragile, on doit la surveiller et la protéger tous les jours ». Le ton du meeting est donné… Jusqu’à l’intervention de Valérie Hayer, beaucoup plus technique et programmatique.
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