La mobilisation continue pour empêcher la fermeture des dernières antennes locales de Fip. Mardi 3 octobre, à Bordeaux, Nantes et Strasbourg, des soirées de soutien sont organisées pour prouver à la direction de Radio France, que faire de Fip un programme unique produit à Paris n’est pas une bonne solution.
Dans la capitale alsacienne, la soirée se déroulera à partir de 20h au TNS. Le journaliste Jean-Luc Fournier animera un débat autour des problématiques culturelles et sociologiques entrainées par la centralisation des antennes locales de Fip vers Paris. Le but de la soirée est non seulement de s’interroger sur la situation de Fip, mais également faire réfléchir sur ce qu’il peut encore être fait pour préserver ces antennes locales. Elles permettent une information de proximité qui conquit toujours plus d’auditeurs.
Dans un article précédent, Rue89 Strasbourg soulignait déjà la part de Fip en progression de 1.4 point entre septembre-décembre 2015 et septembre-décembre 2016, d’après un sondage commandé par la direction des études et de la prospective de Radio France. Il en est de même dans les autres antennes locales à Bordeaux et à Nantes.
Des soutiens qui continuent de se mobiliser
Plus de 37 000 personnes ont signé la pétition pour soutenir le maintien des antennes locales de Fip et cette année une page Facebook « Fip toujours » a été créée. Les organisateurs espèrent qu’une fois encore, cette mobilisation poussera la direction à revenir sur son projet de centralisation à Paris. Comme le souligne le comité de soutien de Fip, à chaque nouvelle menace, la mobilisation est immédiate et unanime.
À Strasbourg, pour participer au débat et montrer leur soutien à l’antenne locale, de nombreux professionnels seront présents comme Roland Pfefferkorn (professeur de sociologie), Pierre Chaput (directeur de l’espace Django Reinhardt à Strasbourg), Daniel Cohen, (directeur de la programmation du festival européen du film fantastique de Strasbourg), Denis Woelffel (directeur de la MAC de Bischwiller) et Alain Fontanel (1er adjoint au maire de Strasbourg en charge de la culture). Une fanfare, ainsi qu’un guitariste et un pianiste s’occuperont de la partie musicale de l’évènement. Ils proposeront notamment des interludes musicaux entre les deux parties du débat afin donner donner une atmosphère plus légère à la soirée. A partir de 22h, la mobilisation continue, au Mandala cette fois, pour profiter d’un after musical.
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